Environ 200 personnes étaient réunies sur la place de la Liberté entre 18h et 19h suite à l’appel à rassemblement du lundi 27 octobre, pour réagir au meurtre de Rémi Fraisse par les forces de l’ordre.
Il y a eu une prise de parole pour donner la version des faits que nous avons pu reconstituer (les médias, même alternatifs, donnaient encore plusieurs versions différentes), donner les dernières infos, relayer ce qu’il se passait dans les autres villes, dénoncer la terreur d’État qui a conduit à ce meurtre policier et exprimer notre solidarité avec les proches de Rémi et les gens qui luttent contre le monde que tente d’imposer la démocratie libérale capitaliste.
Nous sommes ensuite partis-ies en cortège sauvage accompagné-ées par la musique du camion sono. En chemin nous avons égayé les murs de la ville, quelques-uns en témoignerons peut-être encore demain matin. Nous sommes restés-ées quelques minutes devant le commissariat central rue Colbert pour hurler notre rage, puis nous avons poussé jusqu’au local du PS qui a vu sa vitrine brisée, et des poubelle se répandre à l’intérieur comme à l’extérieur. Rappelons que le PS à été pris pour cible car le projet de Barrage du Sivens est porté par le conseil général PS du Tarn, et que les forces de l’ordre à qui l’on a laissé l’occasion de donner la mort ont été coordonnées par le préfet PS du Tarn, lui même sous les ordres de l’État PS.
Le cortège s’est enfin dissout place Guérin, ou 5 policiers de la BAC sont restés surveiller les manifestant pendant 2 heur sans qu’il y ai eu d’arrestations. Les policiers de la bac ont attendu que la place se vide pour commencer à provoquer les quelques manifestants restés sur la place, sachant qu’ils avaient une compagnie de gendarmes mobiles en renfort. Ils on aussi proférés des menaces nominatives à l’encontre d’un manifestant, lui promettant qu’il y aurait une suite répressive pour lui. Restons vigilants-es face à la répression, et organisons-nous pour donner une suite à cette première réaction.