Journée nationale et internationale contre les violences policières
Rassemblement le samedi 22 novembre, place de la liberté à 14h (Brest)
Le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse a été tué par la police au cours d’affrontements contre le projet du barrage de Sivens dans le Tarn. Loin d’être une exception, cette mort ne viens que s’ajouter à la liste déjà longue des victimes de la répression policière en France et dans le monde.
Malik Oussekine tué lors d’une manifestation en 1986, Wissam El Yamni tabassé à mort par des policiers le 9 janvier 2012, Amine Bentounsi tué d’une balle dans le dos à Noisy-Le-Sec, Abdelhak Goradia tué lors d’une reconduite à la frontière en août 2014, Michael Brown abattu le 9 août 2014 par la police de Ferguson (Etats-Unis) …
Ces morts ne sont pas des bavures ou des accidents, elles sont la conséquence directe de l’action de l’état qui ne recule devant rien pour assurer l’ordre social … Celui qui impose d’industrialiser continuellement de nouvelles zones, d’ériger des frontières, de réprimer toutes formes de résistances ou de débrouille face à la misère qu’il engendre …
La police tue et n’aime pas qu’on la conteste, ces dernières semaines, comme à chaque fois qu’elle assassine, elle s’est montrée particulièrement répressive pour empêcher toute forme de contestation :
interdiction de manifestations, nombreuses arrestations avant, pendant et après les rassemblements un peu partout en France, stationnements de CRS devant des lycées parisiens … Le message est clair, la police réprime et ne doit pas être remise en cause, car ça serait remettre en cause l’état lui même …
Face à la répression, contre cet état policier : Organisons-nous ! Solidarité de classe !