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Femmes de Barcelone
La protestation féministe massive complètement ignorée par le monde anglo-saxon
Mercredi dernier, une grève féministe massive a paralysé les rues de Barcelone, avec des milliers de femmes et leurs alliés, arrêtant le trafic et les métros, taguant des slogans féministes partout sur les murs de la ville et occupant les bureaux de puissantes institutions politiques et économiques.
Quelle grève féministe massive, dites-vous? Peut-être que vous n’avez pas entendu parler des milliers de féministes espagnoles de Barcelone parce qu’aucune des principales sources de Nouvelles en langue anglaise n’en a parlé !
Selon le site de « Vaga De Totes », l’Espagne a connu de nombreuses grèves générales liées au travail au cours des dernières années, mais rarement liées aux problèmes des femmes. La liste des problèmes mis à l’écart, selon le site, comprend (à peu près traduit du catalan) « la maternité obligatoire, » la violence contre les femmes, « les réformes du travail qui approfondissent les inégalités déjà subie par les femmes » et les coupes à l’aide sociale et aux services publics qui «augmentent les heures les femmes se consacrant aux soins aux personnes »
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Mathieu Rigouste : « La mort de Rémi n’est pas une bavure, c’est un meurtre d’Etat »
Mathieu Rigouste, militant, chercheur en sciences sociales, travaille à disloquer les mécanismes de domination. Dans La Domination policière (2013), il avance que « la violence policière est rationnellement produite et régulée par l’Etat ». Selon lui, les zadistes du Testet sont face à une « contre-insurrection policière », qui peut dériver en « guerre de basse intensité ». Il distille une lecture iconoclaste des événements qui ont conduit à la mort de Rémi Fraisse. Entretien.
D’où vient la grenade qui a tué Rémi ? Proposition stratégique pour la suite
Nous relayons ici un communiqué publié sur le site http://zad.nadir.org
» Rémi a été tué par la police dimanche 26 octobre d’un tir de grenade offensive. Ce qui lui est arrivé aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous, n’importe où. Quelques jours plus tard, dans la nuit du jeudi 30, dans les quartiers nord de Blois, un jeune homme a été éborgné par un flashball républicain. Samedi à Nantes un manifestant prend un tir de flashball en pleine face qui lui arrache le nez. Combien de fois encore faudra-t-il que l’histoire se répète ?
Nous ne réclamons ici ni la condamnation du flic qui a tiré, ni la démission d’un préfet ou d’un ministre de l’intérieur. Pour que la mort de Rémi résonne partout et provoque un véritable mouvement, nous proposons de s’organiser localement et nationalement contre les infrastructures du maintien de l’ordre.
Ce sont ces infrastructures qui rendent possible le terrorisme d’Etat auquel nous sommes confronté dans les quartiers populaires comme dans les luttes sociales. Ce sont ces infrastructures qui organisent l’occupation policière de nos territoires et de nos existences. Ce sont encore elles qui se déploient lorsqu’un mouvement de contestation ou d’opposition s’aventure en dehors des sentiers balisés de l’impuissance.
La France se trouve être experte en maintien de l’ordre, en neutralisation de toute tentative de soulèvement. Elle exporte mondialement son savoir-faire, ses armes, et forme de nombreuses polices étrangères. Elle participe ainsi de l’écrasement de multiples mouvements à travers le monde, comme lors des insurrections du Printemps arabe de 2011. A l’époque Michèle Alliot-Marie ne se vantait elle pas de fournir l’expertise française en matière de contre-insurrection au régime de Ben Ali ? Paralyser les infrastructures de la police, c’est poser un geste qui, au-delà du territoire national, vient appuyer tous celles et ceux qui partout s’organisent pour lutter et essuient les tirs de munitions françaises.
Les usines qui fabriquent les grenades, les uniformes, et l’équipement de la police, ses véhicules et sa propagande télévisée, les plateformes logistiques qui organisent le ravitaillement des unités, toutes sont pour nous des cibles. Au delà des débordements et des affrontements ponctuels, la permanence de la bande armée appelée police nationale repose sur ces dispositifs.
L’annonce de la suspension provisoire de l’usage d’un certain type de grenades offensives ne provoquera pas de retour au calme. Ce qui est en jeu dans le mouvement né le 25 octobre, c’est de désarmer la police. Flashball, Tasers, grenades assourdissantes, ont suffisamment mutilé, blessé ou tué ces dernières années.
Nous ne sommes plus à l’époque de Malik Oussekine ou de Vittal Michalon1. Aucun syndicat, aucune organisation de gauche n’a appellé à descendre dans la rue suite à la mort de Rémi. Ils en ont tellement peur, de la rue, qu’ils sont réduits à organiser des manifs virtuelles comme celle proposée par EELV, (#occupysivens) .
Qu’y a-t-il à attendre des « indignés » qui « condamnent la violence des deux cotés » en omettant soigneusement de préciser qu’un camp dispose d’armes de guerres et l’autre quelques pierres ? Qu’un côté tue et que l’autre exprime sa rage en brisant des vitrines ? A l’heure où la gauche se décompose, où l’extrême droite tient le haut du pavé , pourquoi n’y a t-il aucune réaction des partis politiques de gauches, des associations et des syndicats suite à cet assassinat policier ?
Cette semaine, spontanément, 90 rassemblements ou manifestations se sont organisés dans une soixantaine de villes. C’est à cette puissance autonome, en devenir, que nous adressons cet appel. L’émotion collective exprimée par la rage comme par le recueillement, est légitime mais ne suffira pas à changer la donne.
Nous appelons à une stratégie à plus long terme, consistant à harceler et enquèter sur tous celles et ceux qui fournissent la répression, à perturber tous les moyens techniques qui lui permettent de s’armer, se déplacer, se ravitailler, et plus encore. Ces objectifs acceptent une diversité tactique correspondant aux moyens et aux limites de chacun-es. Concerts de casseroles devant les commissariats et les gendarmeries, harcèlement verbal des patrouilles, recours juridiques contre les armes de la police, sabotages, manifs de rues, c’est l’emploi simultané de tous ces moyens qui parviendra à rétablir un rapport de force favorable contre la police, dans nos quartiers comme dans nos luttes.
Un appel sera bientôt lancé pour organiser des rassemblements devant les usines de munitions de la police. Une liste de lieux stratégiques sera également diffusée bientôt. Ceci est une proposition stratégique que nous adressons à toutes celles et ceux qui se rassemblent, agissent et s’organisent pour qu’à cet assassinat policier de plus, réponde un mouvement d’ampleur nationale. «
Source: http://zad.nadir.org/spip.php?article2713
La Fausse commune – Semaine d’activité du 3 au 9 novembre
La Fausse Commune à ouvert ses portes depuis le 17 septembre 2014.
Cet espace autogéré prolonge la logique des lieux occupés par le passé, tels que le Triskell place Guérin, l’Izidor sur le port, la Buissonnière ou encore le Radeau et la Poudrière.Nous avons donc décidé de réquisitionner celui-ci plutôt que de s’évertuer à quémander un local à la mairie, qui n’a que peu d’égard pour les initiatives sociales, et semble plus se préoccuper des projets commerciaux (spéculation immobilière, grands magasins, et autres projets inutiles) aseptisant toujours plus ses espaces urbains.
Ainsi, face à la normalisation commerciale des pratiques sociales, il nous semble urgent de remettre à flot des espaces dégagés des logiques de domination (qu’elles soient politiques, sociales, raciales, sexuelles, économiques etc…). L’occupation des bâtiments rue Robespierre et Kérelie répond à l’urgence de notre situation par l’ouverture à des initiatives individuelles ou collectives entrant dans une logique d’échange et de partage de savoirs (discussions, débats, cantines, projections, mise en place d’ateliers vélo, sérigraphie, imprimerie, mécanique…).
Par ailleurs, un collectif d’habitants permanent s’est constitué afin d’occuper pleinement cet espace et de contrer la logique de marchandisation de nos besoins vitaux que sont notamment l’accès à un logement décent, à l’eau et à la nourriture, à l’habillement, à la culture…
Il s’agit de s’extraire de la précarité et de l’asservissement au travail par la mise en commun de biens matériels et culturels.
Le collectif des voisins absolument non vigilants de la FC vous souhaite la bienvenue.
Longue vie à la Fausse Commune !
LA FAUSSE COMMUNE
SEMAINE DU 3 AU 9 NOVEMBRE
La Fausse Commune, 53 rue Robespierre, 2 rue Kérélie, 29200 Brest
contact : lapoudriere@riseup.net / infos : lafaussecommune.noblogs.org
Le blog d’infos, Brest luttes !
Nous sommes quelque-un-e-s à se réunir depuis quelques semaines au sein de ce que nous avons appelés, assemblée de lutte*, de cette assemblée a émergé plusieurs initiatives, dont celle d’élaborer un blog d’information.
Ce blog est pour nous un outil, nous l’espérons parmi d’autres, pour tenter de répondre à de nombreux besoins dans nos actions politiques. Ces besoins dont nous avons pu discutés au sein de l’assemblée, mais aussi avec de nombreux autres camarades brestois et d’un peu partout ailleurs, c’est, entre autres,l’inefficacité de nos moyens de communication.
Par moyens communication, nous entendons d’abord le relais des différentes actions qui sont entreprise, par nous ou d’autres camarades (manifestations, assemblée générale, discussions, projections, lieux d’activités …). Nous espérons pouvoir dépasser la logique affinitaire qui prévaut souvent lorsque qu’il s’agit du partage des informations, même si elle n’est pas forcément voulue, ainsi qu’être le plus réactifs possible sur l’actualité. Même si cela peut sembler évident dans d’autres villes, c’est un outil qu’il manquait à Brest.
Nous espérons aussi acquérir une meilleure visibilité en dehors de ce que sont les milieux et réseaux Militant actuels, même si nous sommes conscients que cette question dépasse de loin le simple défaut de communication, se doter d’outils capable de cela, c’est une étape indispensable pour y arriver. Nous ne voulons plus dépendre des grands médias locaux (Télégramme, Ouest France …) pour relayer les informations qui nous semblent importantes, nous souhaitons faire entendre ce que nous avons à dire, face aux grands médias comme face aux médias dit « alternatlfs » d’Extrême Droite, qui prennent de l’importance, localement comme partout ailleurs
Cet outil n’a pas pour but d’être l’organe d’expression d’un collectif isolé, nous vous invitons donc a envoyer les informations que vous voulez voir relayer à assemblee.brest@riseup.net en rappelant que nous n’avons pas l’intention d’être le relai de n’importe quelle information, nous nous situons résolument dans une perspective de Révolution Sociale et de lutte des classes.
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La Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a besoin de votre aide !
Jock Palfreeman, ce prisonnier antifasciste australien enfermé en Bulgarie et accusé du meurtre d’un fasciste a créé avec d’autres prisonniers bulgares la ’Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association’, un mouvement de solidarité à l’intérieur des prisons bulgares.
Samedi 1er novembre à Brest, manifestation contre la répression
Nous avons reçus ce tract
Encore et toujours la police assassine !!!
Rémi F. a été tué par une explosion de grenade le 26 octobre lors d’affrontements qui faisaient suite à une manifestation contre la construction d’un barrage dans le Tarn.
L’état à travers sa police, sa justice et ses prisons tue, enferme, mutile chaque jour pour servir les intérêts de la bourgeoisie et du capital. Pour défendre une société qui asservit, abrutit, tue, mutile, condamne à la folie et au désespoir des milliards d’êtres humains dans la misère de l’exploitation capitaliste.
L’histoire a déjà prouvé qu’il n’y a aucune limite à leurs violences. Qu’ils sont prêt à tout pour défendre leurs intérêts et maintenir leurs pouvoirs.
Il n’y a pas de bon ou mauvais flics, il n’y a que des meurtriers, des tortionnaires et des gardiens de camps en puissance.
Tout ceux qui défendent ce système sont à combattre.
Organisons nous par nous mêmes, luttons et détruisons ce monde d’horreur et de misère.
Devenons maîtres de notre existence.
Manifestation le samedi 1er novembre, départ à 14H place de la liberté (Brest)
Rapide compte rendu du rassemblement du 27 octobre suite au meurtre de Rémi
Environ 200 personnes étaient réunies sur la place de la Liberté entre 18h et 19h suite à l’appel à rassemblement du lundi 27 octobre, pour réagir au meurtre de Rémi Fraisse par les forces de l’ordre.
Il y a eu une prise de parole pour donner la version des faits que nous avons pu reconstituer (les médias, même alternatifs, donnaient encore plusieurs versions différentes), donner les dernières infos, relayer ce qu’il se passait dans les autres villes, dénoncer la terreur d’État qui a conduit à ce meurtre policier et exprimer notre solidarité avec les proches de Rémi et les gens qui luttent contre le monde que tente d’imposer la démocratie libérale capitaliste.
Nous sommes ensuite partis-ies en cortège sauvage accompagné-ées par la musique du camion sono. En chemin nous avons égayé les murs de la ville, quelques-uns en témoignerons peut-être encore demain matin. Nous sommes restés-ées quelques minutes devant le commissariat central rue Colbert pour hurler notre rage, puis nous avons poussé jusqu’au local du PS qui a vu sa vitrine brisée, et des poubelle se répandre à l’intérieur comme à l’extérieur. Rappelons que le PS à été pris pour cible car le projet de Barrage du Sivens est porté par le conseil général PS du Tarn, et que les forces de l’ordre à qui l’on a laissé l’occasion de donner la mort ont été coordonnées par le préfet PS du Tarn, lui même sous les ordres de l’État PS.
Le cortège s’est enfin dissout place Guérin, ou 5 policiers de la BAC sont restés surveiller les manifestant pendant 2 heur sans qu’il y ai eu d’arrestations. Les policiers de la bac ont attendu que la place se vide pour commencer à provoquer les quelques manifestants restés sur la place, sachant qu’ils avaient une compagnie de gendarmes mobiles en renfort. Ils on aussi proférés des menaces nominatives à l’encontre d’un manifestant, lui promettant qu’il y aurait une suite répressive pour lui. Restons vigilants-es face à la répression, et organisons-nous pour donner une suite à cette première réaction.
Communiqué de presse suite à la mort de Rémy
Rémy, 21 ans, est mort dans la nuit de samedi à dimanche à Sivens. Selon plusieurs témoignages convergents, il s’est écroulé à quelques mètres du camp retranché de la police, atteint par un tir au niveau de l’épaule, avant d’être immédiatement ramassé par la police.
S’agissait il d’un flash ball ou, plus vraisemblablement, d’une grenade de désencerclement projetée à tir tendu ?
Seule la police le sait qui, jusqu’à présent, occulte la vérité de diverses manières. Elle prétend qu’il n’y a pas eu de blessé parmi les opposants alors que l’équipe médicale de la coordination témoigne qu’il y en a eu de nombreux le samedi. La police affirme avoir « découvert un corps » dans la nuit en omettant de mentionner la violence des affrontements à ce moment là (la préfecture a affirmé que les affrontements se seraient arrêtés vers 21h et omis de dire qu’ils ont repris de plus belle vers minuit). Elle prétend n’avoir pu venir sur place le dimanche pour lancer l’enquête (une fois le crime accompli, la police a brusquement quitté les lieux sans, jusqu’à ce jour, tenté d’y revenir).
Nous exigeons que toute la lumière soit faite au plus vite sur cet homicide, par respect pour Rémy, sa famille et ses ami. Nous souhaitons aussi que les responsables de ce drame soient poursuivis au plus tôt. Et pour nous, le responsable n’est pas seulement le robocop matricule xxx qui a appuyé sur la gâchette samedi soir et encore moins Rémy. Il s’agit de savoir qui a construit cette situation de violence qui ne pouvait que tourner au drame.
Que faisaient donc les forces de l’ordre samedi au Testet, alors que le préfet s’était engagé à ne pas en poster pendant ce week-end, vu les milliers de militants attendus (7000) ? Il n’y avait aucun ouvrier à protéger, ni aucune machine à défendre : la seule qui n’avait pas été évacuée le vendredi avait été brûlée le soir même. Pourquoi donc avoir posté 250 gendarmes mobiles et CRS armés de grenades et de flash-balls pour garder un petit carré de terre entouré d’un fossé large de plusieurs mètres ? S’agissait-il de protéger les précieux grillages ? Ou bien de générer de la tension et de faire de la provocation ?
Les autorités savaient très bien ce qui allait arriver en laissant un engin au Testet le vendredi et en y postant une armada le samedi.
A l’heure actuelle où l’inanité du projet de barrage au Testet apparaît au grand jour, à l’heure où tous les mensonges et conflits d’intérêts dénoncés par les opposants depuis des mois ont été confirmés par les investigations des journalistes (Le Monde 24/10 et le Figaro, 26/10) et le rapport des experts ministériels rendu public aujourd’hui, le président du Conseil général et le Préfet du Tarn n’ont plus aucun argument en faveur du barrage si ce n’est de monter en épingle la prétendue violence des opposants. Ils avaient donc besoin de violence samedi. Ils l’ont provoquée. Elle a coûté la vie à Rémy.
Nous sommes sous le choc et adressons nos plus sincères condoléances à ses proches.
La coordination du 25 octobre
PS: Nous exigeons d’ores et déjà qu’une seconde autopsie indépendante soit effectuée et avertissons la préfecture que si le corps n’était pas conservé de sorte à ce que cette contre expertise soit possible, ce serait une preuve de plus que les autorités veulent cacher la vérité.
Nous dénonçons les tentatives de salir la mémoire de Rémy en prétendant que les causes de sa mort seraient liées à son « alcoolémie » ou à sa « violence ».
S’organiser sur la question du logement et des luttes de demandeurs d’asile et sans-papiers
Nous sommes quelques unes-uns à s’être réunis-ies pour discuter de l’expulsion du bâtiment du 6 rue Saint-saens (occupé par des personnes migrantes depuis 3 mois )* et plus généralement de la situation des luttes autour du logement, de tout ce qui en découle et de notre impuissance à agir efficacement.
Nous avons abordé plusieurs sujets :
-l’absence de revendications et de positionnements clair de notre part
-l’absence d’un véritable collectif de lutte
De cette discussion a émergé la volonté de répondre a ces problèmes, en trouvant un positionnement et des revendications communes et en fédérant les énergies en présence, dans le but d’élaborer des moyens d’actions efficaces.
Nous appelons donc à une réunion pour discuter plus largement et à un plus grand nombre de ces questions.
Le mercredi 29 octobre, 14h à la Fausse commune (53 rue Robespierre à Brest)
* http://www.ouest-france.fr/brest-des-sans-papiers-expulses-dun-immeuble-du-centre-ville-2918928
Mort d’un opposant au barrage de Sivens. Rassemblons-nous a Brest lundi 27 octobre à 18h Place de la Liberté.
Rémi, un opposant au barrage du Sivens, est mort pendant la nuit de samedi à dimanche lors du rassemblement du 25 Octobre au Testet, dans le Tarn. Les premières nouvelles de camarades de la zad de Notre-Dame-des-landes présents sur place mettent en cause directement les forces de l’ordre.
Un communiqué donnant des précisions à ce sujet sera envoyé ce soir depuis le site de la zad du Testet..
Dans l’attente de ce communiqué, les personnes rassemblées sur place lancent un appel à ce que partout en France s’organisent dès que possible des manifestations devant les lieux de pouvoir.
Nous ne pouvons laisser passer cette mort. Organisons nous ! Réagissons !
Rassemblons nous à Brest lundi 27 octobre à 18h Place de la Liberté.
Des membres du Collectif brestois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes
Quelques liens pour tenter de comprendre:
Assemblée de lutte
Nous sommes une assemblée de travailleurs.euses avec ou sans emploi en lutte contre le système d’exploitation capitaliste et toutes les formes d’oppression: patriarcale, raciste, etc…
Pour espérer un jour autre chose que la misère de l’exploitation et la guerre de tous.tes contre tous.tes, il nous faut agir en tant que classe. Ce n’est qu’au travers des luttes et des solidarités que nous pourrons construire un rapport de force qui nous soit favorable et tendre vers une révolution sociale qui abolisse la propriété privée, l’Etat, les genres et les classes.
L’objectif de cette assemblée est d’avoir un espace de discussion, d’information et de coordination dans le but d’élaborer des outils pour lutter.
Un blog d’information a été mis en place, et nous avons commencé à discuter de la forme que pourraient prendre ces outils: temps d’échanges et de débats, caisses de soutien, journal, infokiosque mobile…
L’assemblée est indépendante de toute organisation politique ou syndicale, elle est ouverte à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cet appel.
L’assemblée se tient le premier et le troisième mardi du mois à 19h au PL Guérin, 1 rue Alexandre Ribot à Brest.
Le blog d’info sur les luttes: brestluttes.noblogs.org
Nous contacter: assemblee.brest@riseup.net
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Une lettre pour Karim Tahir
Lors de l’émission[de l’envolée (NDLR)] du vendredi 10 octobre sur FPP, Sylvie, nous a joint à l’antenne pour nous informer sur le sort de Karim Tahir.
Karim se trouve depuis un mois à l’UHSA de Rennes (Unité hospitalière spécialement aménagée).
Il a été extrait de la prison de Condé-sur-Sarthe et a été hospitalisé d’office dans cet hôpital-prison.
La psychiatre qui s’en occupe a désormais la tâche de le faire plier, là où l’AP n’avait pas réussi. En déclarant « il est entre nos mains », elle a dors-et-déjà reconduit son enfermement en psychiatrie pour quinze jours. Cela peut durer ainsi des mois et des mois.
Il y est attaché en permanence et subit un traitement chimique dur. En plus de la camisole chimique, on lui injecte un produit qui le constipe pour ne pas à avoir à l’emmener aux toilettes!
Ce « traitement » comme ils osent l’appeler s’apparente à une véritable torture.
Karim et ses proches appellent à l’aide. Pour se solidariser et tenter de faire pression sur les psychiatres qui le séquestrent, nous demandons dans un premier temps au plus grand nombre de gens possible d’envoyer un courrier.
Il s’agit d’informer l’UHSA que la situation de Karim Tahir est connue d’un grand nombre de personnes et d’exiger son retour en détention, comme il le souhaite.
Vous pouvez adresser vos courriers à l’UHSA, 2 bd de Strasbourg, 35000 Rennes. A l’attention du Dr Henry, directeur du « pôle psychiatrie en milieu pénitentiaire ».
Vous pouvez aussi téléphoner pour manifester votre soutien au 0223373230.
Vous pouvez lire l’entretien avec Sylvie qui nous parle de la situation de Karim.
Grève interprofessionnelle contre l’austérité, jeudi 16 octobre, 11h Place de la Liberté
Du « pacte de responsabilité » aux diverses annonces menaçant ce qu’il reste de sécurité sociale et d’assurance-chômage, les raisons de se retrouver dans la rue ce jeudi 16 octobre ne manquent pas. Pour le retrait du pacte de responsabilité et contre la loi santé, quatre syndicats (FO, FSU, Solidaires et CGT) appellent à un rassemblement jeudi, à 11 h, place de la Liberté. Un défilé prendra ensuite la direction du centre hospitalier, puis de la caisse primaire d’assurance maladie. Posée tardivement à la veille des vacances scolaires, cette journée doit être l’occasion de se rencontrer entre salariés.ées, chômeurs.euses et précaires pour faire émerger des initiatives de lutte à la base.
Extrait du tract d’appel à la grève de la CGT Educ’Action 29 :
Le gouvernement n’en est plus à faire des cadeaux au patronat, l’alliance est désormais explicite et assumée. « Le pacte de responsabilité » est bien un pacte entre un gouvernement qui a laissé sur le bord de la route ce qui lui restait de social et un patronat dans son rôle de défense de sa classe, ceci avec l’accord de certaines organisations syndicales qui confondent « pragmatisme » et « complicité ».
C’est dans ce contexte que le gouvernement s’en prend à la Sécurité sociale. Cet acquis du Conseil national de la résistance est basé sur un principe de solidarité. La Sécurité sociale a été mise en place alors que le pays était en ruine : le gouvernement cherche à nous faire croire qu’il ne serait plus possible aujourd’hui de la financer ! La « crise » n’est qu’un prétexte : en remettant en cause les cotisations sociales, c’est une partie de notre salaire qui est attaquée. […]
Les luttes que mènent les intermittent‐e‐s du spectacle, les intérimaires, les sans‐papiers, les contractuel‐le‐s ou encore les AVS montrent le refus d’un ordre social fondé sur les inégalités économiques, sociales et politiques inhérentes au système capitaliste. […] Lire la suite
Rassemblements:
- à Brest 11H Place de la liberté,
- à Morlaix 15h00 devant la caisse primaire d’assurance maladie 36 rue de Brest
- à Quimperlé 11h00 rassemblement au Coat,
- à Pont L’Abbé 10h30 devant l’Hôtel Dieu