Samedi 20 décembre, soirée de soutien anti-répression !

Mamooth (Garage)
Ostavka (Cold-punk)
Spiritual instinct (Doom)
Los komoros (keupon à clavier)
20h – prix libre
La fausse commune
(56 rue Robespierre – Brest)
Cantine vegan en début de soirée !
 

Face à la répression,
Solidarité !

Qu’ elle vise les formes de débrouilles face à la misère que le capitalisme engendre (vols, trafics, occupations illégales …), les populations migrantes (reconduites à la frontière, enfermement dans les centre de rétention) ou les révoltes ouvertes contre son fonctionnement (grèves, luttes contre des projets d’aménagement, manifestations …), la répression a toujours la même racine, la volonté d’imposer les structures économiques, matérielles et sociales nécessaires au fonctionnement du capitalisme.

Si l’Etat est si prompt à faire usage de la violence c’est simplement car il se doit de défendre des intérêts économiques, ces intérêts n’étant pas commun, sa violence est inévitable.
Que la police mate une révolte dans un quartier populaire, ou emploie la force pour contrôler une « zone à défendre », c’est uniquement pour défendre le fonctionnement du capital, son besoin de paix (du moins dans certaines zones), son besoin d’expansion constante …

Face à cela la solidarité est une arme : solidarité dans la lutte contre ce système, mais aussi solidarité face à la répression qu’il exercera inévitablement. Il est impossible de séparer ces deux questions, car elles sont intimement imbriquées, la répression n’étant que la réponse de l’Etat face à la résistance qu’il rencontre, la lutte contre la répression, ne peut être qu’une lutte contre l’Etat et le Capital.

La lutte contre la répression est vaste : nous former pour mieux connaître les lois et nous défendre face aux tribunaux, mettre en place une caisse de solidarité pour payer des avocats et aider les personnes emprisonnées, apprendre à se protéger de la police (en manifestation, dans la rue …), connaître au mieux les agissements de la police et de la justice…

Actuellement, la situation politique française est assez calme, la répression y est donc bien moindre qu’en Grèce ou en Italie, mais si des mouvements sociaux importants venaient à voir le jour nous savons à quoi nous attendre, et nous devons nous y préparer…

Ces dernières semaines deux camarades brestois ont été inculpés dans des contextes de manifestation, l’un a été arrêté et placé en garde à vue le 13 novembre, accusé “d’outrage”, “tags” et “menace de mort sur agent” lors de la manifestation du lundi 27 octobre à Brest, soit deux semaines après. Il a comparu le mardi 16 décembre au tribunal de grande instance.

Une autre personne a été interpellée avant le manifestation du 22 novembre à Nantes et placée en garde à vue jusqu’au soir car il portait sur lui un couteau , qui ne lui servait évidemment qu’à préparer des sandwichs. Il a comparu devant le tribunal de Nantes le 9 décembre et s’en sort avec une amende.

Cette soirée est l’occasion de  récolter un peu de thunes pour les camarades inculpés, mais aussi de discuter, d’échanger sur le sujet …

La situation brestoise, jusque ici plutôt détendue par rapport au reste de la France, ne doit pas nous faire oublier que les flics sont toujours là. La courte période de tension qui a suivi la mort de Rémi Fraisse nous a bien montré qu’ils étaient prêts à intervenir : nombreux flics en civil dans les cortèges, volonté de retrouver des personnes plusieurs semaines après les manifestations …

Encore et toujours, face la répression, solidarité !

 

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur Samedi 20 décembre, soirée de soutien anti-répression !

Assemblée de lutte – Mardi 16 décembre

Prochaine AG de l’assemblée de lutte, mardi 16 décembre à 19h au PL Guérin (1 rue Alexandre Ribot à Brest.)

Nous sommes une assemblée de travailleurs.euses avec ou sans emploi en lutte contre le système d’exploitation capitaliste et toutes les formes d’oppression: patriarcale, raciste, etc…

Pour espérer un jour autre chose que la misère de l’exploitation et la guerre de tous.tes contre tous.tes, il nous faut agir en tant que classe. Ce n’est qu’au travers des luttes et des solidarités que nous pourrons construire un rapport de force qui nous soit favorable et tendre vers une révolution sociale qui abolisse la propriété privée, l’Etat, les genres et les classes.

L’objectif de cette assemblée est d’avoir un espace de discussion, d’information et de coordination dans le but d’élaborer des outils pour lutter.

Un blog d’information a été mis en place, et nous avons commencé à discuter de la forme que pourraient prendre ces outils: temps d’échanges et de débats, caisses de soutien, journal, infokiosque mobile…

L’assemblée est indépendante de toute organisation politique ou syndicale, elle est ouverte à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cet appel.

L’assemblée se tient le premier et le troisième mardi du mois à 19h au PL Guérin, 1 rue Alexandre Ribot à Brest.
Le blog d’info sur les luttes: brestluttes.noblogs.org
Nous contacter: assemblee.brest@riseup.net

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur Assemblée de lutte – Mardi 16 décembre

L’hopital, c’est dans la rue qu’ça s’passe – Reportage

Brest, le 9 Décembre 2014.
Le personnel du CHRU Brest-Carhaix est en lutte depuis plusieurs mois pour refuser le contrat de « Retour à l’équilibre au CHRU » prévoyant la suppression de 168 postes (150 paramédicaux et 18 médicaux).
Retour et explication en image…

Reportage de Canal Ti Zef

manifhopitalSource: http://films.canaltizef.infini.fr/medias/documentaires/article/hopital2?lang=fr

 

Publié dans Accueil, Infos | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur L’hopital, c’est dans la rue qu’ça s’passe – Reportage

Apéro gé(n)ant contre la répression sur le parvis de la fac Segalen, jeudi 11 décembre à 18h


CONTRE LA REPRESSION,

MOBILISONS-NOUS !!!
A TOULOUSE, LA FAC EST OCCUPEE
A RENNES, ILS CONVOQUENT L’AG
A BREST, ON A LA FEDE B…

Nous constatons :

– Que loin de cesser, les violences policières se sont accrues depuis la mort de Rémi Fraisse.
– Que ces violences se concentrent particulièrement sur les habitant-e-s des quartiers populaires dont les autorités craignent la mise en mouvement, notamment les lycéens.
– Que les déchaînements de violences habituellement cantonnés dans les banlieues, aux DOM- TOM, dans les cellules des commissariats, les centres de rétention et sur les ZAD s’affichent désormais dans les rues des grandes villes, sous les yeux de la population.
– Que la police est le premier problème auquel sont confrontées les personnes qui luttent ou vivent hors des règles strictes d’un monde régi par la logique du profit et sous le contrôle de l’Etat.
– Que policiers et mouvements fascistes semblent incontestablement liés aux vues des derniers évènements (affaire des insignes nazies sur des CRS, paroles racistes pendant les manifs, sondages du vote policier, réactions face à l’assassinat de Rémy Fraisse…)
– Que les tentatives d’empêcher les rassemblements par les interdictions préfectorales, ont été mises en échec par la détermination des manifestant-e-s.
– Que les tentatives de catégoriser les participant-e-s en violent-e-s/pacifistes, citoyen-ne-s/zadistes, n’ont d’autres buts que celui de nous diviser, tout comme on divise à longueur d’année la population entre roms et riverain-ne-s, musulman-e-s et laïcs/ques,
étrangers/ères et nationaux,(…) chômeurs/euses et salarié-e-s.
– Qu’un mouvement antirépression est actuellement en marche et qu’il ne peut ni ne doit se cantonner à cette seule revendication mais doit s’inscrire dans une contestation plus large (critique des réformes LRU, de l’austérité, du TAFTA, des grands projets inutiles, de notre précarisation continuelle, montée notoire du fascisme…)

Nous affirmons :
– Que la mort de Rémi Fraisse tout comme celle de tant d’autres auparavant n’est pas une bavure, mais le fruit d’une politique réfléchie, d’une stratégie de terreur.
– Notre solidarité avec toutes les personnes victimes de la répression policière et judiciaire.
– La nécessité de s’organiser et d’occuper la rue.
– La nécessité de laisser à chaque personne le temps de prendre sa place dans le mouvement pour aller au-delà des habituelles catégorisations des luttes (estudiantines, salariales, etc.) et créer un large mouvement social.
– Que nul ne saurait nous représenter ni négocier en notre nom.

Nous exigeons :
–  L’arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des personnes ayant participé aux manifestations des dernières semaines, mais aussi aux manifestations de soutien aux ZAD de Notre Dame des Landes et de celle du Testet.
– L’amnistie pour toutes les personnes condamnées.
– La libération des camarades emprisonnés, notamment Enguerrand, en grève de la faim et maintenu arbitrairement en détention par le procureur de Nantes.
– La fin des inégalités sociales organisées par le gouvernement actuel ainsi que les précédents.

Nous appelons à :

Un apéro gé(n)ant le JEUDI 11 DECEMBRE A 18H sur le parvis de la fac Segalen dans la perspective de se rencontrer et d’auto-organiser une future 1e AG à la fac autour de ces questions.

CRS (Contre la Répression, Solidarité !!!)

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur Apéro gé(n)ant contre la répression sur le parvis de la fac Segalen, jeudi 11 décembre à 18h

Rassemblement en solidarité avec un camarade inculpé

NON A LA REPRESSION POLITIQUE,
NON A LA CRIMINALISATION DES MOUVEMENTS SOCIAUX

Un camarade brestois comparaîtra le 9 décembre au tribunal de Nantes sans même avoir participé à la manif contre la répression policière du 22 novembre à Nantes.

« Partis de Rennes en stop avec des gens se rendant également à la manifestation, nous sommes arrêtés un peu avant Nantes. La police nous fait dévier sur l’aire de Treillères, nous demande notre direction, très certainement dans le but d’interpeller ou d’empêcher les manifestants d’accéder au départ de la manifestation.

Arrivés sur Nantes nous nous garons en périphérie pour rejoindre le centre en tramway. A peine sortis de celui-ci nous apercevons un camarade contrôlé avec fermeté par les forces de l’ordre. En effet celui-ci a une pancarte dont il refuse de se débarrasser (avec le slogan « Semons des graines pas des lacrymos »). Nous restons en observation ; la scène nous paraissant démesurée. Ils finissent par l’embarquer dans une fourgonnette. Sans le savoir je n’allais pas tarder à le rejoindre…

Nous avons voulu retrouver le point de rendez-vous mais je me fais contrôler à mon tour. Les CRS procèdent alors à une fouille de mon sac et en ressortent mon couteau à sandwich (héritage de mon grand-père qu’ils confondront plus tard avec un « cran d’arrêt » !!!) et mon jus de citron. Ces deux derniers étant confisqués, je me retrouve à mon tour, dans la fourgonnette qui nous emmène au commissariat où je passerai 7 heures de garde à vue (de 14h15 à 21h15), avec comme chef d’inculpation : port d’arme de catégorie D.

Après une attente en cellule les forces de l’ordre procèdent à mon interrogatoire, me posent quelques questions sur mon identité, confirment l’accusation de port d’arme puis me demandent si j’ai quelque chose à déclarer. Mis à part mon sentiment d’incompréhension, je réponds que non. Le policier n’ayant rien d’autre à ajouter, je retourne en cellule.

Vers 19h on me propose un repas, je précise que je suis végétarien (comme la quasi-totalité des autres interpellés). Ils ont la gentillesse de nous servir des lasagnes au bœuf en précisant que nous n’aurons qu’à trier. Une preuve supplémentaire du respect porté aux détenus. Je fini par sortir aux alentours de 21h15 avec une convocation pour le tribunal correctionnel de Nantes le 9 décembre à 8h30. La peine maximale requise pour les armes, munitions ou leurs éléments de la catégorie D (à l’exception de ceux qui présentent une faible dangerosité) est d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».

Nous n’acceptons pas ce procès politique, car c’est bien de la criminalisation d’un mouvement social dont il s’agit.

C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement de solidarité à notre camarade mardi 9 décembre à 8h devant le tribunal de Nantes quai François Mitterrand ainsiqu’à votre générosité concernant les frais d’avocats et amendes éventuels.

CNT INTERPRO BREST
Nous contacter : interpro-brest@cnt-f.org

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur Rassemblement en solidarité avec un camarade inculpé

Retour sur l’action du 3 décembre à Nobelsport

Un appel était lancé à bloquer l’usine nobelsport mercredi 3 décembre.
Une personne présente sur place a écrit un compte rendu des évènements de la journée que nous publions ici

Environ 200 personnes présentes à la manif, à noter la présence de pas mal de personnes de Rennes et de Notre-dame-des-landes.

Nous nous sommes tout d’abord tous retrouvés au bourg de Pont de buis, avant de partir en cortège avec le camion sono vers le site de nobelsport. Pendant la marche, nous n’avons croisé que deux ou trois personnes de Pont de buis.
Arrivés devant la grande porte, des clôtures du site ont été ouvertes, et un groupe a pu entrer sur un petit périmètre du site. Les gendarmes étaient là, une vingtaine peut être, surtout des jeunes, certainement encore en formation à Châteaulin.
D’autres clôtures ont sauté, laissant plusieurs ouvertures sur le site, et obligeant les gendarmes à se répartir sur les différentes brèches.
Les banderoles ont été installées, des inscriptions peintes.

Puis la cantine s’est installée pour servir à manger aux personnes, réparties entre les ouvertures du site, les différents gendarmes et la cantine. Temps convivial donc, temps de discussion en petits groupes, avec feu et musique.
Vers 14h30-15h, nous nous sommes regroupés pour discuter de l’action, faire un bref retour sur comment la journée avait été organisée, et sur les suites à donner.

Beaucoup d’idées ont été proposées, ce qu’il en ressort je trouve c’est la motivation et la détermination des personnes: un prochain rendez-vous a été fixé au week-end du 9-10 janvier à Brest pour organiser une autre action, et entre temps, une invitation à multiplier ce genre d’actions sur ces cibles.

Lors de l’assemblée générale a été adoptée l’idée de « désécuriser » le site lors de la marche retour vers bourg.
Nous sommes donc repartis en musique et les différents portails du site ont été forcés, et des clôtures ont de nouveau sauté, faisant courir les flics sur le site d’une porte à l’autre.

Retour au bourg vers 17h, sans soucis, et avec beaucoup de sourires aux lèvres.

Publié dans Accueil, Analyses, Infos | Marqué avec , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Retour sur l’action du 3 décembre à Nobelsport

« Tu ne seras pas une pédale mon fils » – Conférence gesticulée, Jeudi 11 Décembre, à 20h au Mac Orlan à Brest

ConfGesticulée-page-001Le Claj présente, le Jeudi 11 Décembre, à 20h au Mac Orlan à Brest : La conférence gesticulée : « Tu ne seras pas une pédale mon fils »

Un petit aperçu de ce dont il s’agit :

« Je me présente : j’ai 41 ans, je suis père d’un garçon qui a 13 ans maintenant. Je suis blanc, français, breton, photographe amateur, fan de musique et de cinéma, amateur de rhum, animateur de métier, et je suis
homosexuel. Ça, c’est un truc en plus, mais pas LE truc en plus. C’est une chose parmi d’autres et je ne veux plus que ça soit LA chose qui me détermine. Mais ça c’est aujourd’hui, car ça n’a pas toujours été le cas. »

Fin 2012, l’homophobie prend place dans les rues de France. Les manifestants scandent leur refus du mariage gay. Les semaines vont passer, les insultes et les agressions homophobes vont décupler. C’est ce qui a poussé cet homme à raconter son long cheminement depuis la découverte de sa différence, la honte de soi et l’émancipation, la recherche du bonheur. C’est le regard d’un homo sur cette société qui refuse l’égalité des droits.

Cette conférence gesticulée est un mélange de choses vécues, de choses comprises (de l’expérience) et de choses apprises (par des lectures). Une façon de créer le débat. C’est un témoignage sur plusieurs prises de conscience qui l’amènent aujourd’hui à s’engager pour lutter contre l’homophobie ambiante et latente au sein de notre société.

Réservations possibles à cette adresse : resaconfbrest2014@gmail.com

La conférence sera suivie d’un atelier de lutte contre l’homophobie, animé entre autre par le conférencier, le Samedi 13 Décembre, salle Goéland, au RDC de la Mairie de 4 Moulins, de 9h30 à 12h30. Réservation le soir même de la conférence.

N’hésitez pas à faire tourner dans vos réseaux et à nous rejoindre le 11 décembre.

Chaleureusement.
Le CLAJ

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur « Tu ne seras pas une pédale mon fils » – Conférence gesticulée, Jeudi 11 Décembre, à 20h au Mac Orlan à Brest

Manifestation non mixte de nuit – Mardi 25 Novembre à 20h Place de la Liberté à Brest

25 novembre2

Publié dans Accueil, Agenda | Commentaires fermés sur Manifestation non mixte de nuit – Mardi 25 Novembre à 20h Place de la Liberté à Brest

Samedi 22 novembre, journée nationale contre les violences policières

Journée nationale et internationale contre les violences policières

Rassemblement le samedi 22 novembre, place de la liberté à 14h (Brest)

Le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse a été tué par la police au cours d’affrontements contre le projet du barrage de Sivens dans le Tarn. Loin d’être une exception, cette mort ne viens que s’ajouter à la liste déjà longue des victimes de la répression policière en France et dans le monde.

Malik Oussekine tué lors d’une manifestation en 1986, Wissam El Yamni tabassé à mort par des policiers le 9 janvier 2012, Amine Bentounsi tué d’une balle dans le dos à Noisy-Le-Sec, Abdelhak Goradia tué lors d’une reconduite à la frontière en août 2014, Michael Brown abattu le 9 août 2014 par la police de Ferguson (Etats-Unis) …

Ces morts ne sont pas des bavures ou des accidents, elles sont la conséquence directe de l’action de l’état qui ne recule devant rien pour assurer l’ordre social … Celui qui impose d’industrialiser continuellement de nouvelles zones, d’ériger des frontières, de réprimer toutes formes de résistances ou de débrouille face à la misère qu’il engendre …

La police tue et n’aime pas qu’on la conteste, ces dernières semaines, comme à chaque fois qu’elle assassine, elle s’est montrée particulièrement répressive pour empêcher toute forme de contestation :

interdiction de manifestations, nombreuses arrestations avant, pendant et après les rassemblements un peu partout en France, stationnements de CRS devant des lycées parisiens … Le message est clair, la police réprime et ne doit pas être remise en cause, car ça serait remettre en cause l’état lui même …

Face à la répression, contre cet état policier : Organisons-nous ! Solidarité de classe !

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , , , , , , | Commentaires fermés sur Samedi 22 novembre, journée nationale contre les violences policières

Manifestation anti-répression – Samedi 22 novembre à 14h sur le parvis du palais d’INjustice de Nantes

Lu sur zad.nadir.org:

22nov

TOUT.E.S TERRORISTES ?!

Le meurtre de Rémi Fraisse le 26 octobre au Testet, les blessures et mutilations de militants de plus en plus nombreuses durant les manifestations et sur les ZAD, les condamnations après la manif anti-aéroport du 22 février sur la base de photos floues et de fichiers politiques constitués par la DGSI, démontrent une volonté politique inacceptable de durcissement de la répression policière et judiciaire.

De la ZAD de NDDL à celle du Testet, en passant par les quartiers populaires des grandes métropoles, la ferme des 1000 vaches aux sans-papiers de Calais, tous ceux et celles qui s’opposent au monde tel qu’il nous est imposé sont touché.e.s. C’est donc dans un même mouvement cohérent qu’ils gazent, mutilent, condamnent, emprisonnent.

Ces procès pour l’exemple, cette surveillance et ces violences policières n’ont qu’un but : nous diviser, nous terroriser, nous convaincre de ne plus manifester, s’organiser, se révolter.

Mais ils auront beau distinguer les bon.ne.s manifestant.e.s des mauvais.es, nous savons désormais que nous sommes tou.te.s concerné.es, de l’action symbolique à l’accès de colère un jour de manif : ils tirent sur tout ce qui bouge. Et c’est l’absence de réaction solidaire unitaire qui laisse le champ libre à la répression.

Face à cette volonté d’intimidation, nous souhaitons assumer notre entière solidarité à l’égard de toutes les personnes victimes de cette répression arbitraire, ainsi que notre participation à la manifestation joyeuse et offensive du 22 février à Nantes .

C’est pourquoi nous affirmons aujourd’hui haut et fort notre opposition au harcèlement policier et judiciaire en nous « auto- dénonçant ».

Puisqu’il suffit d’avoir été présent.e à cette manif pour être condamné.e…

Puisqu’il suffit d’être contre l’aéroport pour être suspect.e…

Puisqu’il suffit d’être zadiste pour être terroriste…

… Nous nous déclarons aussi (peu) coupables que nos camarades condamné.e.s !

Nous avons choisi de remettre ces lettres au procureur lors d’une MANIF CE 22 NOVEMBRE, 2 ans après la fin de « l’opération César », lorsque des centaines de personnes s’opposant aux expulsions sur la ZAD ont été blessées par la police, puis une manif à Nantes a rassemblé 20.000 personnes en solidarité.

Nous vous invitons à vous associer à cette « auto-dénonciation » collective, en signant la lettre ou en participant à la manif.

Samedi 22 novembre à 14h sur le parvis du palais d’INjustice de Nantes


Publié dans Accueil, Agenda | Commentaires fermés sur Manifestation anti-répression – Samedi 22 novembre à 14h sur le parvis du palais d’INjustice de Nantes

La Fausse Commune (Programme novembre-décembre)

Mardi 18 novembre :
Projection de courts métrages 21h.

Mercredi 19 novembre :
Atelier sérigraphie de cartes postales 10h.
Tea-time / infokiosque / zone de gratuité / portes ouvertes 16h – 19h.

Jeudi 20 novembre :
Écoute d’une émission de radio en non mixité 20h.

Vendredi 21 novembre :
Cantine 19h30

Samedi 22 novembre :
Permanence vélo 11h – 18h.
Boxe (inscription par mail) 14h.

Mardi 25 novembre :
Atelier son (inscription par mail) 10h.
Projection sur le genre 21h.

Samedi 29 novembre :
Lecture partagée (inscription par mail) 16h.

Mardi 2 décembre :
Projection 21h.

Vendredi 5 décembre :
Cantine 19h30.

Samedi 6 décembre :
Permanence vélo 11h – 18h.
Boxe (inscription par mail) 14h.

Mardi 9 décembre :
Projection sur le genre 21h.

Samedi 13 décembre :
Journée anti – répression. Punx market / cantine / concert. (annulé)

Mardi 16 décembre :
Projection 21h.

Vendredi 19 décembre :
Cantine 19h30.

Samedi 20 décembre :
Permanence vélo 11h – 18h.
Boxe (inscription par mail) 14h.
Concert de soutien anti-répression 19h

Mardi 23 décembre :
Projection sur le genre 21h.

La Fausse Commune à ouvert ses
portes depuis le 17 septembre
2014.

Cet espace autogéré prolonge la logique des lieux occupés par le passé, tels que le Triskell place Guérin, l’Izidor sur le  port, la Buissonnière ou encore le Radeau et la Poudrière.Nous avons donc décidé de réquisitionner celui-ci plutôt que de s’évertuer à quémander un local à la mairie, qui n’a que peu d’égard pour les initiatives sociales, et semble plus se préoccuper des projets commerciaux (spéculation immobilière, grands magasins, et autres projets inutiles) aseptisant toujours plus ses espaces urbains.

Ainsi, face à la normalisation commerciale des pratiques sociales, il nous semble urgent de remettre à flot des espaces dégagés des logiques de domination (qu’elles soient politiques, sociales, raciales, sexuelles, économiques etc…). L’occupation des bâtiments rue Robespierre et Kérelie répond à l’urgence de notre situation par l’ouverture à des initiatives individuelles ou collectives entrant dans une logique d’échange et de partage de savoirs (discussions, débats, cantines, projections, mise en place d’ateliers vélo, sérigraphie, imprimerie, mécanique…).

Par ailleurs, un collectif d’habitants permanent s’est constitué afin d’occuper pleinement cet espace et de contrer la logique de marchandisation de nos besoins vitaux que sont notamment l’accès à un logement décent, à l’eau et à la nourriture, à l’habillement, à la culture…

Il s’agit de s’extraire de la précarité et de l’asservissement au travail par la mise en commun de biens matériels et culturels.

Le collectif des voisins absolument non vigilants de la FC vous souhaite la bienvenue.

Longue vie à la Fausse Commune !

LA FAUSSE COMMUNE

SEMAINE DU 3 AU 9 NOVEMBRE

La Fausse Commune, 53 rue Robespierre, 2 rue Kérélie, 29200 Brest

contact : lapoudriere@riseup.net / infos : lafaussecommune.noblogs.org

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur La Fausse Commune (Programme novembre-décembre)

Bloquons Nobelsport !

Appel du Collectif 29 contre les répressions policières
contre la violence d’État, son in-justice, sa police et ses armes

bloquons NobelSport !

– fabricant d’armement de répressions –

                          Pont-de-Buis – Finistère (29)  MERCREDI 3 décembre

Le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse, étudiant de 21 ans est décédé sur le site de Sivens dans le Tarn lors de la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers d’opposants au barrage. Il a été tué par l’explosion d’une grenade offensive de la gendarmerie.

Ce drame n’est pas un accident, il est le résultat de plusieurs mois de violences policières croissantes envers les opposant-e-s pour imposer un projet inutile dont la pertinence est aujourd’hui même remise en cause par un rapport d’experts : trop coûteux, pas adapté aux besoins réels, entraînant des dégradations et destructions environnementales sans réelle prise en compte des solutions alternatives possibles et existantes…

Loin d’être une exception, la mort de Rémi Fraisse s’ajoute à la liste déjà longue des victimes de la répression policière. Malik Oussekine tué lors d’une manifestation en 1986, Wissam El Yamni tabassé à mort par des policiers le 9 janvier 2012, Amine Bentounsi tué d’une balle dans le dos à Noisy-Le-Sec, Abdelhak Goradia tué lors d’une reconduite à la frontière en août 2014,…
La répression à laquelle ont dû faire face les opposant-e-s au barrage de Sivens n’est pas isolée. De nombreux manifestants sont gravement blessés et mutilés par les forces de l’ordre dans le cadre de luttes légitimes, des dizaines de syndicalistes sont poursuivis suite à des grèves.

C’est par peur de voir se multiplier les résistances et les alternatives que le gouvernement crée un climat de violences et de criminalisation des mouvements sociaux et écologiques.

Un jeune de 21 ans est mort, tué par la police, tandis que médias et gouvernement nous font croire que ce sont les manifestant-e-s qui sont violents.
Cette violence répressive qui ne vise qu’à défendre la loi du profit ne doit pas reste sans réaction.

Partout en France, exigeons
* l’arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des personnes ayant participé aux manifestations des dernières semaines, mais aussi aux manifestations de soutien aux ZAD de Notre Dame des Landes et de celle du Testet.
* l’amnistie pour toutes les personnes condamnées.
* la libération des camarades emprisonnés, notamment Enguerrand, en grève de la faim et maintenu arbitrairement en détention par le procureur de Nantes.
Partout en France, organisons-nous pour lutter contre toutes les violences policières, dans les villes, les quartiers, les facs, les ZAD !
Partout en France, bloquons les usines qui fabriquent les armes qui blessent, mutilent et tuent. Ces usines sont complices et actrices de la violence d’État.
A Pont-de-Buis dans le Finistère, l’usine NobelSport fabrique des grenades, lacrymogènes et flash-balls qu’elle vend à l’armée et à la police…

le mercredi 3 décembre, rendez-vous à Pont-de-Buis à partir de 10h devant l’espace François Mitterrand pour une manif et un blocage de l’usine NobelSport.

Exigeons !
* l’interdiction des armes soi-disant non létales utilisées par le bras armé de l’Etat (grenades, flash-ball, Taser,…)
* le désarmement de la police
* la fin des violences policières et judiciaires

(Pour un départ de Brest en covoiturage, RDV à 9h à l’entrée du parking de Kerfautras.)

Fichier au format PDF, pour diffusion

Publié dans Accueil, Agenda | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur Bloquons Nobelsport !

Enguerrand en grève de la faim contre l’acharnement du ministère public

Enguerrand en grève de la faim contre l’acharnement du Ministère public

Aujourd’hui 13 novembre 2014, Enguerrand entame une grève de la faim. Vendredi dernier, il a vu sa demande d’aménagement de peine acceptée par la JAP (Juge d’Application des Peines).

Il aurait du sortir hier, sous bracelet électronique, et commencer à travailler à partir de lundi. Sa libération a toutefois été suspendue par le parquet, qui fait appel au prétexte qu’il n’a pas travaillé entre janvier 2013 et son incarcération.

enguerrand_nantes.jpg

Et pourtant, Enguerrand travaille en prison, et il a pour lui les avis du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) et de la pénitentiaire : le dossier rêvé.

Cette décision politique soulève deux paradoxes :

Le procureur, par sa décision, empêche Enguerrand d’occuper l’emploi qu’il avait décroché au motif qu’il n’aurait pas travaillé pendant un an.

Le ministère public se déjuge en allant bien au-delà de la peine qu’il avait requis lors du procès du 1er avril, à savoir 6 mois ferme. Cela va faire 7 mois et demi qu’Enguerrand est sous les verrous.

La date d’appel n’est toujours pas connue.

Comité de soutien à Enguerrand

_____________________________________

21/07/2014

« N’ayons pas peur de résister » – Lettre de prison d’Enguerrand 2/2

Âgé de 23 ans, ce papa d’une petite fille de un an, a été condamné le 1er avril 2014  pour avoir jeté un fumigène lors du rassemblement anti-aéroport du 22 février à Nantes.

enguerrand naonedEnguerrand avec sa petite fille la veille de la perquisition. Photo : M. 30/03/2014

Maison d’Arrêt de Nantes-Carquefou, le 26 juin 2014

3 mois.
Quand ces mots seront lus, cela fera un peu plus de 3 mois que je suis enfermé. Le temps passe, et commence à paraître long.

Le temps.

Cette société qui considère que « le temps, c’est de l’argent » – où tout doit toujours aller plus vite – cette société donc, n’a trouvé comme punition sournoise que celle de faire perdre leur temps à ceux qui ne jouent pas dans ses règles.

Sauf que le temps qui passe, que l’on passe ici, ce n’est pas de l’argent que l’on perd, ou que l’on ne gagne pas, ce sont nos vies qui s’écoulent, sans vraiment être vécues.

En essayant de voler notre temps, c’est nos vies qu’ils tentent de s’approprier.

Alors, pour résister à ce vol, il faut occuper son temps de manière constructive, afin qu’il ne soit pas complètement perdu. L’occuper, plutôt que de vouloir le tuer :

Tuer le temps, c’est gober cinq cachets par jour, fumer trois ou quatre joints et regarder la téloche.
Utiliser son temps en occupant son esprit, c’est lire, écrire, apprendre… ou encore éplucher le Code de Procédure Pénale, pour les emmerder avec leurs propres règles qu’ils ne sont même pas foutus de respecter.

Chaque seconde passée de manière constructive est déjà une évasion en soi. Et, aussi symbolique soit-elle, c’est toujours une petite victoire. Silencieuse, invisible – le perdant lui-même n’est pas informé de sa défaite, lui qui se croit si fort.

Et il ne l’aime pas, la défaite.

Ils n’ont pas aimé que, le 22 février, pendant plusieurs heures, nous ayons résisté, prouvé que c’était possible face à cette police militarisée ; redonné des aspérités à cette ville aseptisée.

Ils n’ont pas apprécié d’avoir échoué à nous diviser, à nous opposer les uns aux autres selon nos modes d’action.

Après avoir blessé nombre de camarades le 22 février, le temps des procès a suivi. Ils ont cherché à nous intimider avec les peines de prison, qu’elles soient fermes ou avec sursis.

Plus que de punir les actes des inculpés, il s’agit d’instiller la peur parmi ceux qui luttent, les dissuader de continuer. S’ils veulent que nous ayons peur, c’est qu’ils nous craignent, qu’ils craignent la force qui se dégage de nos luttes. Cette force qui pourrait balayer leur vieux monde absurde.

N’ayons pas peur de résister, de lutter jusqu’au bout, peu importe ce que cela implique. La croyance dans le fait que nous luttons pour une cause juste est plus forte que leurs menaces.

Si nous ne nous laissons pas terroriser, la victoire est certaine.

À un de ces quatre sur les barricades !

Engué

Publié dans Accueil, Infos | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur Enguerrand en grève de la faim contre l’acharnement du ministère public

Brest, interpellation suite aux manifestations en hommage à Rémi F.

Suite aux manifestations contre la répression policière et en hommage à Rémy Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par les forces de l’ordre, une personne a été interpellée dans la nuit du 12 au 13 novembre, accusé « d’outrage », « tags » et « menaces de mort sur agents » lors de la manifestation du lundi 27 octobre à Brest.
Suite à une garde à vue il a été remis en liberté et est convoqué le mardi 16 décembre au tribunal grande instance.

Plusieurs semaines après les faits et que la tension soit localement retombée, la police continue  à réprimer tout ceux qui s’opposent à sa violence, même pour des faits mineurs.

Publié dans Accueil, Infos | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur Brest, interpellation suite aux manifestations en hommage à Rémi F.

Rassemblement contre l’autérité et les violences policières – Samedi 15 novembre a 11h place Terre au Duc à Quimper.

Message reçu du Collectif de soutien bigouden à la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes:

Rassemblement cabane et plus contre l’austérité, contre les grands projets inutiles, contre les violences policières et en solidarité avec Rémi Fraisse.

Samedi 15 novembre a 11h place terre au duc a Quimper.

Plus nous serons nombreux, mieux ce sera!

Publié dans Accueil, Agenda | Commentaires fermés sur Rassemblement contre l’autérité et les violences policières – Samedi 15 novembre a 11h place Terre au Duc à Quimper.