Samedi 20 décembre, soirée de soutien anti-répression !

Mamooth (Garage)
Ostavka (Cold-punk)
Spiritual instinct (Doom)
Los komoros (keupon à clavier)
20h – prix libre
La fausse commune
(56 rue Robespierre – Brest)
Cantine vegan en début de soirée !
 

Face à la répression,
Solidarité !

Qu’ elle vise les formes de débrouilles face à la misère que le capitalisme engendre (vols, trafics, occupations illégales …), les populations migrantes (reconduites à la frontière, enfermement dans les centre de rétention) ou les révoltes ouvertes contre son fonctionnement (grèves, luttes contre des projets d’aménagement, manifestations …), la répression a toujours la même racine, la volonté d’imposer les structures économiques, matérielles et sociales nécessaires au fonctionnement du capitalisme.

Si l’Etat est si prompt à faire usage de la violence c’est simplement car il se doit de défendre des intérêts économiques, ces intérêts n’étant pas commun, sa violence est inévitable.
Que la police mate une révolte dans un quartier populaire, ou emploie la force pour contrôler une « zone à défendre », c’est uniquement pour défendre le fonctionnement du capital, son besoin de paix (du moins dans certaines zones), son besoin d’expansion constante …

Face à cela la solidarité est une arme : solidarité dans la lutte contre ce système, mais aussi solidarité face à la répression qu’il exercera inévitablement. Il est impossible de séparer ces deux questions, car elles sont intimement imbriquées, la répression n’étant que la réponse de l’Etat face à la résistance qu’il rencontre, la lutte contre la répression, ne peut être qu’une lutte contre l’Etat et le Capital.

La lutte contre la répression est vaste : nous former pour mieux connaître les lois et nous défendre face aux tribunaux, mettre en place une caisse de solidarité pour payer des avocats et aider les personnes emprisonnées, apprendre à se protéger de la police (en manifestation, dans la rue …), connaître au mieux les agissements de la police et de la justice…

Actuellement, la situation politique française est assez calme, la répression y est donc bien moindre qu’en Grèce ou en Italie, mais si des mouvements sociaux importants venaient à voir le jour nous savons à quoi nous attendre, et nous devons nous y préparer…

Ces dernières semaines deux camarades brestois ont été inculpés dans des contextes de manifestation, l’un a été arrêté et placé en garde à vue le 13 novembre, accusé “d’outrage”, “tags” et “menace de mort sur agent” lors de la manifestation du lundi 27 octobre à Brest, soit deux semaines après. Il a comparu le mardi 16 décembre au tribunal de grande instance.

Une autre personne a été interpellée avant le manifestation du 22 novembre à Nantes et placée en garde à vue jusqu’au soir car il portait sur lui un couteau , qui ne lui servait évidemment qu’à préparer des sandwichs. Il a comparu devant le tribunal de Nantes le 9 décembre et s’en sort avec une amende.

Cette soirée est l’occasion de  récolter un peu de thunes pour les camarades inculpés, mais aussi de discuter, d’échanger sur le sujet …

La situation brestoise, jusque ici plutôt détendue par rapport au reste de la France, ne doit pas nous faire oublier que les flics sont toujours là. La courte période de tension qui a suivi la mort de Rémi Fraisse nous a bien montré qu’ils étaient prêts à intervenir : nombreux flics en civil dans les cortèges, volonté de retrouver des personnes plusieurs semaines après les manifestations …

Encore et toujours, face la répression, solidarité !

 

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