Dictionnaire de l’aristocratie locale

bourgeois« Une aristocratie (en grec : aristoi : les meilleurs, et kratos : pouvoir, autorité, gouvernement) est un régime politique dans lequel le pouvoir est officiellement détenu par une élite : caste ou classe, représentants élus ou cooptés, élite intellectuelle ou technocratique, voire philosophique… On désigne également par aristocratie les membres de cette élite, que ce soit les nobles, les notables ou les riches, une nomenklatura, des élus, ou tout autre forme d’élite visible ou cachée. »

 

Ceci est un petit dictionnaire de l’aristocratie capitaliste de Brest et de ses alentours.
Le but est d’avoir un outil pour connaître ceux et celles qui sont susceptibles d’être en face de nous dans les futures luttes que l’on pourrait mener demain…

Un peu comme les notes blanches des renseignements généraux qui permettent justement à cette aristocratie capitaliste au pouvoir aujourd’hui de pouvoir mieux nous connaître et donc nous combattre, l’objectif premier de ce dictionnaire est donc de nous permettre de connaître cette aristocratie capitaliste, et donc mieux la combattre…
Comme les notes blanches de renseignements généraux les infos sont parfois floues, anti-datés, inexactes ou incomplètes…

Nous vous serions donc extrêmement reconnaissant si vous pouviez nous envoyer les corrections et ajout qui s’imposent pour que ce dictionnaire soit le plus complet possible…
De même nous serions très obligés si les personnes qui apparaissent dans ce dictionnaire nous faisaient part de leurs remarques et corrections à de possibles erreurs de notre part…

(Nous contacter : dicoaristobrest@gmail.com)

Les infos recueillies viennent principalement de wikipédia, d’articles de l’Express, de Ouest france, etc, donc des infos venant de sites un minimum sérieux…

 

Le dictionnaire étant maintenant assez conséquent, nous vous conseillons d’utiliser la fonction recherche de votre navigateur si vous chercher des information précise sur une entreprise, une personne, un groupe … Cette fonction vous permet de rechercher un mot à l’intérieur de la page internet ouverte

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 Adam Patricia (PS) : né à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 15 avril 1953 ; commence sa carrière politique en 1989 en faisant partie de l’équipe de Pierre Maille qui reconquiert la mairie de Brest après six ans de gestion de droite. Elle devient alors adjointe au maire et conseillère communautaire de la Communauté urbaine de Brest. En 1998, elle est élue conseillère générale du canton de Brest-Saint-Marc alors que le conseil général du Finistère bascule pour la première fois à gauche. Encore une fois, elle se retrouve aux côtés de Pierre Maille, nouveau Président du Conseil général, en étant élue vice-présidente de cette assemblée.
Elle est élue pour la première fois députée le 16 juin 2002, pour la e législature (2002-2007), dans la deuxième circonscription du Finistère. Elle abandonne alors son mandat municipal pour se consacrer à son nouveau mandat national et à sa tâche de vice-présidente du Conseil général. À l’Assemblée nationale, elle siège au sein du groupe socialiste. Elle devient membre de la commission Défense de l’Assemblée nationale et membre de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
En 2004, elle est réélue au conseil général du Finistère et garde son poste de vice-présidente.
En septembre 2006, Patricia Adam apporte officiellement son soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn à l’investiture du Parti socialiste pour la présidentielle de 2007.
Elle est réélue députée le 17 juin 2007 pour la e législature (2007-2012) en battant, au deuxième tour, Jean-Yves Le Borgne (UMP) avec 57,96 % des suffrages. Elle siège au sein du groupe Socialiste, radical et citoyen. Elle est à nouveau membre de la commission de la défense. Son suppléant est Michel Billet, ancien maire de Guilers (2006-2008).
En 2008, elle soutient la candidature de Bertrand Delanoë au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste.
En novembre 2009, elle succède à Christophe Béchu à la tête du GIP Enfance en danger, organisme public chargé de l’organisation du Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance maltraitée et de la gestion de l’Observatoire national de l’enfance en danger.
À l’occasion des élections cantonales de 2011, elle choisit de ne pas briguer un troisième mandat dans le canton de Brest-Saint-Marc afin de se consacrer entièrement à son mandat de députée1.
Présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées, elle soutient l ‘action diplomatique et les interventions de la France en Ukraine (refus conditionnel de livrer les vedettes Mistral à la Russie), au Sahel (interventions au Mali); en Centrafrique et au Proche-Orient (soutien à l’Irak et à la Région Autonome du Kurdistan attaquées par l’État islamique)

Anger Philippe : (infos mai 2002 – l’express) Derrière son comptoir de bois verni en forme de demi-coque, Philippe, dit Fifi, 44 ans, n’a pas son pareil pour vous accueillir avec un salut typiquement brestois ou une maxime de son invention. Qu’il s’agisse de déjeuner d’un plat du jour ou de célébrer l’heure de l’apéro, le bar Les Quatre Vents est un lieu immanquable sur le port de commerce. Dans ce décor cher aux « voileux », une clientèle hétéroclite de gens de mer, d’ouvriers du port et de cadres joue un remake quotidien des Copains d’abord. Et, chaque année, en juin, la 4 Vents Cup rassemble 80 bateaux et 500 participants pour une régate homérique dans la rade.

Bastide (famille) : chantier naval – (infos juin 2004) – La filiale du groupe brestois Bastide (27 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2003) spécialisée dans la tôlerie fine et la fabrication de pièces mécaniques vient d’être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de la ville. Cette affaire de sous-traitance notamment pour des donneurs d’ordre comme Alstom et Thales dispose d’une période d’observation de six mois mais les 98 salariés de la PMI sont inquiets et espèrent qu’un repreneur va rapidement se présenter. La PMI afficherait un passif de l’ordre de 1,7 million d’euros pour un peu plus de 7 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Bastide Technologies est née d’un essaimage de Thomson en 1993. Le groupe Bastide, initialement spécialisé dans la sous-traitance navale, avait aussi repris à Alcatel une usine à Morlaix (Bastide Electronique) qui a été liquidée fin 2002 avec le licenciement de plus de 160 personnes. Face à ces diversifications difficiles, le groupe familial se recentre sur ses principaux métiers avec la chaudronnerie navale, l’électricité navale, la mécanique navale. Pour ces métiers, le groupe est implanté à Brest, Lorient et Cherbourg.
(infos fevrier 2015) – SARL BASTIDE TECHNOLOGIES, société à responsabilité limitée a été active durant 16 ans.
Établie à Brest (29200), elle était spécialisée dans le secteur d’activité de la mécanique générale.
Societe.com recense 2 établissements actifs et le dernier événement notable de cette entreprise date du 05-03-2002.
La société SARL BASTIDE TECHNOLOGIES (SBTI) a été radiée le 22 juillet 2009.
Co-Gérants Mme GIROD Catherine et M BASTIDE Jean-Claude

BASTIDE Jean-Claude :  décédé en fevrier 2005 à 78 ans – était gérant de la société SARL BASTIDE TECHNOLOGIES.

Bauer Michel : ancien directeur général de l’Udaf du Finistère (à la retraite), l’une des plus grandes associations tutélaires de France, anime des groupes de réflexion sur le sujet et œuvre avec le laboratoire spécialisé de la faculté de droit de Brest. II est l’auteur d’ouvrages sur les tutelles et les curatelles.
(infos mars 2012 – le telegramme) La société informatique Onyx, mandatée pour mettre en place un nouveau système au niveau des associations locales – coût de l’installation 980.000 euros -, est celle-là même que Michel Bauer, alors directeur de l’Udaf, a « amené » à cette structure il y a cinq ans. Il est, aujourd’hui, « l’homme de l’ombre de la réorganisation de la fédération de l’ADMR – pour reprendre les mots de l’administrateur judiciaire -, missionné par le Tribunal de Grande Instance de Brest. Un nouveau système informatique qui permettrait de prendre ses distances, concrètement, aves l’Union nationale qui a imposé à toutes ses fédérations les produits d’une de ses sociétés pivées satellites « NSI ».

Bellion (famille) : à la CCI de père en fils. Quand on porte ce nom, on se succède à la chambre de commerce. Frank Bellion, actuel président de la CCI, y a été précédé par son grand-père, Joseph, président, et par son père, André, vice-président. La famille est à l’origine du Groupe Cofibel (50 millions d’euros de chiffre d’affaires et 150 salariés), l’ancienne maison Bellion, fondée à Brest en 1902. Les activités vont de la location de bureaux à l’équipement pour plates-formes pétrolières. Antoine, neveu de Frank, gère NaviOuest, qui vend des bateaux de plaisance. Christine Bodeau, cousine de Frank, a bénéficié de l’aide de sa famille pour lancer Simer, un laboratoire de produits cosmétiques et de thalassothérapie à base d’algues, sa spécialité de chercheuse.

Bellion Antoine : (infos fevrier 2015 – societe) Né en 1976
Activité : Immobilier
4 Mandats
3 Co-mandataires
Antoine BELLION dirige 4 entreprises (4 mandats), son mandat principal est Directeur général au sein de l’entreprise TREGUER OUTILLAGE – SOPIA (15 personnes, CA: 3 408 800 €). Antoine BELLION évolue dans le secteur d’activité de l’Immobilier.
Franck BELLION fait partie du réseau de Antoine BELLION il est Président dans l’entreprise TREGUER OUTILLAGE – SOPIA.

Bellion Frank : Ce Brestois appartient à la quatrième génération d’une famille dont l’aventure industrielle a commencé en 1902. Avec son frère Joël, récemment parti à la retraite, ce diplômé de l’Institut supérieur de commerce, trésorier de la CCI de Brest, est actionnaire de Cofibel (50 millions d’euros de chiffre d’affaires), une holding aux activités aussi variées que le négoce de métaux (Belmet), la fourniture d’outillage industriel (Tréguer) ou d’équipements pour les plates-formes pétrolières (Belmar), la location de bureaux… Depuis deux ans, avec le rachat de Navi Ouest, il s’est diversifié dans des activités de plaisance que gère son neveu Antoine.
(infos fevrier 2015 – societe) – Frank BELLION dirige 10 entreprises (10 mandats), son mandat principal est Gérant au sein de l’entreprise SOLOBAT (CA: 61 200 €). Frank BELLION évolue dans le secteur d’activité de l’Immobilier.
Antoine BELLION fait partie du réseau de Frank BELLION il est Gérant dans l’entreprise COFIBEL. – 7 QUAI COMMANDANT MALBERT
29200 Brest – BELLION, société à responsabilité limitée est active depuis 15 ans.
Établie à BREST (29200), elle est spécialisée dans le secteur des activités des sociétés holding. Son effectif est compris entre 3 et 5 salariés.
Sur l’année 2013 elle fait un chiffre d’affaires de 408 900,00 €.
Societe.com recense 1 établissement actif et 1 événement notable depuis un an.

BELLION Joel : (infos fevrier 2015 – societe) dirige 6 entreprises (6 mandats), son mandat principal est Liquidateur au sein de l’entreprise RENOV’LAC. Joel BELLION évolue dans le secteur d’activité de la Finance.
Franck BELLION fait partie du réseau de Joel BELLION il est Co-Gérant dans l’entreprise SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE DE TREVORS.

Berquez Thierry : (info 2015 – linkedIn) Formation – Ecole spéciale des Travaux publics, du Bâtiment et de l’Industrie – Entreprise actuelle – Director – Operations & General Services , Director – Quality chez SDMO – Entreprise précédente – Director – Operations & General Services chez SDMO, Director – Operations chez SDMO, Director – Purchasing chez SDMO, Director
(info 2011 – le journal des écoles et université) De la logistique aux services, du commercial aux opérations, Thierry Berquez a ajouté des cordes à son arc au fil de son parcours. Cet ESTP 86, nourri à la culture industrielle, pilote depuis 4 ans les opérations de SDMO, un des leaders mondiaux des groupes électrogènes.

Beulin Xavier : (infos mars 2015 – Reporterre)
Président du premier syndicat agricole français, la FNSEA, vice-président du syndicat agricole majoritaire représenté à Bruxelles, le Copa-Cogeca, il est aussi président de l’EOA, l’alliance européenne des oléo-protéagineux, vice-président du CETIOM (un institut de recherche spécialisé dans les filières oléagineuses), vice-président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Loiret, département dont il est issu (exploitation de 500 hectares dans le Loiret). Egalement secrétaire-adjoint de la Chambre régionale d’agriculture du Centre, il avait été president du Haut conseil à la cooperation agricole et du conseil d’administration de FranceAgriMer, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer.
Au cœur d’Avril-Sofiproteol et de la FNSEA, un homme. Lié au grand patronat, il applique la politique de l’industrialisation de l’agriculture française.
Cheveux gominés, chaîne en or, montre Breitling et villa en Tunisie, son train de vie n’est pas un mystère. Son véritable lieu de travail est son bureau installé dans les beaux quartiers du 8e arrondissement de Paris.
Il ne cache pas sa vision des choses : il n’y a d’autre choix possible que l’industrialisation de l’agriculture :
En décembre 2013, François Hollande avait fait spécialement le déplacement pour les trente ans de Sofiprotéol, y prononçant un discours flatteur.
Ses responsabilités ne se cantonnent pas au milieu de l’agriculture : il préside aussi l’IPEMED, un institut de coopération avec les pays du bassin méditerranéen, le CESER (Conseil économique social et environnemental régional) du Centre et et le conseil de Surveillance du Port autonome de La Rochelle, premier port français d’importation des produits forestiers et deuxième exportateur des céréales.
Toutes ces responsabilités cumulées induisent des conflits d’intérêt, au sens de « situation de fait dans laquelle se trouve placée une personne face à deux intérêts divergents ». Interrogée par Reporterre sur le combat qu’elle avait eu à mener contre la Copa-cogeca au sujet des agrocarburants – pierre angulaire du développement de Sofiprotéol – Corinne Lepage raconte : « Sous couvert du discours de l’intérêt général qu’on peut porter comme syndicaliste, ces revendications lui permettaient de défendre au plus haut ses propres intérêts ». De son coté, Michelle Rivet, vice-présidente du conseil régional du Centre, témoigne : « A l’échelle de notre territoire, il est à la fois juge et partie. Avec le CESER, il est censé faire du conseil à la collectivité en toute impartialité, mais il est dans le même temps responsable syndical, sans compter ses intérêts industriels ».
Homme d’affaires, syndicaliste, représentant de collectivités publiques – est la machine de la FNSEA, qu’il préside. Pourquoi Xavier Beulin, patron d’industrie a t-il pris la tête de la FNSEA en 2010 ? Parce que la FNSEA est une machine de guerre. Dès sa naissance en 1946, elle a cogéré l’agriculture et les budgets agricoles avec les gouvernements.
La puissance de la FNSEA repose sur une main-mise historique sur les chambres d’agriculture, leur budget et leurs services, dont le plus important concerne l’accès aux aides publiques, fondamentales en agriculture. L’argent des « chambres » sert à une politique agricole qui converge avec celle dessinée par Sofiprotéol.
S’appuyant sur sa représentativité et ses quelques 300 000 adhérents, elle entend être l’interlocuteur unique des pouvoirs publics. Elle est souvent seule à négocier.
En décembre 2011, alors candidat à l’élection présidentielle, François Hollande répond à une lettre que lui avait envoyée Xavier Beulin : celui-ci s’inquiétait de l’alliance entre les socialistes et le parti écologiste EELV. Hollande le rassure, promettant que « rien ne se fera sans les organisations agricoles » s’il était élu président.
Avant les élections de 2012, il s’était prononcé pour un ministère de l’Agriculture et de l’agroalimentaire, il l’a obtenu. Il souhaitait voir Stéphane Le Foll plutôt qu’un autre au ministère de l’agriculture en cas de victoire du PS ; son vœu a été exaucé. Le rejet de l’ecotaxe ? Il a été accepté. Agrandissement des élévages ? C’est fait pour les porcs et les volailles. « Directive nitrate »  ? Manuels Valls l’a remise en cause. Aides aux retenues d’eau pour l’irrigation ? Le ministre Le Foll obtempère.
La source essentielle de la puissance de la FNSEA est qu’elle tient les chambres d’agriculture : un outil impressionnant, que le rapport du député Nicolas Perruchot, portant sur le financement des syndicats, publié non sans difficulté en 2012, a permis d’évaluer précisément.
La FNSEA gère en quasi-totalité les chambres d’agriculture soit un budget atteignant 700 millions d’euros en 2014.
« Présentes dans chaque département et chaque région, les chambres d’agriculture sont des établissements publics dirigés par 4 200 élus professionnels, tous représentants des diverses activités du secteur agricole et forestier. Ces élus sont assistés par 7 800 collaborateurs, afin de coopérer à la réalisation de projets territoriaux en matière agricole et d’accompagner les agriculteurs dans leur installation ou leur développement.” – “ Le contrôle de ces instances confère aux organisations d’exploitants majoritaires une position stratégique, sur le plan de la représentativité bien sûr, mais aussi pour l’accès aux moyens du réseau, qui s’élèvent à quelques 500 millions d’euros.” – “Une part importante des moyens financiers est fréquemment détournée dans l’intérêt des représentants du syndicalisme majoritaire”. – A tel point qu’il assimile ces moyens à « des subventions déguisées” au profit du syndicat majoritaire qui “ne se trouvent (pas) valorisées dans les comptes”. – “De fait, la FNSEA et le Centre national des jeunes agriculteurs exercent une influence sans partage sur le réseau.” – “De même, l’adhésion au syndicat majoritaire se trouve-t-elle encore favorisée par son caractère incontournable dans la gestion des différents dispositifs d’aide aux agriculteurs”
Car lorsqu’un agriculteur s’adresse à sa chambre d’agriculture, passage obligé pour formuler une demande d’aides publiques, mieux vaut qu’il soit adhérent de la FNSEA s’il veut que son dossier aboutisse.
Un témoin entendu par le rapporteur explique : “Dans le syndicalisme majoritaire, l’adhésion paraît quasi obligatoire : il est de notoriété publique que, sans adhésion à la FNSEA ou aux JA, il est difficile d’obtenir des prêts – bien qu’il y ait eu une évolution en la matière depuis la fin du monopole du Crédit agricole –, d’agrandir son exploitation, voire d’obtenir des conseils juridiques : dans certaines chambres d’agriculture, le conseiller juridique suggère d’abord à l’agriculteur de prendre sa carte à la fédération départementale, la FDSEA. Bien sûr, de telles conditions ne sont jamais exposées par écrit”.
Un autre témoin raconte qu’il a été incité à adhérer au syndicat majoritaire pour obtenir un avis favorable à sa demande d’installation en tant qu’agriculteur.
La FNSEA siège dans les Safer qui autorisent ou refusent les achats de terres agricoles. Elle siège dans les banques qui accordent ou non les prêts. Elle est présente au sein des assurances (Groupama), de la sécurité sociale des agriculteurs (MSA), des organismes de formation, de l’enseignement agricole, de la recherche publique, au Conseil économique et social, au Haut conseil aux biotechnologies.
Politiquement, la FNSEA a ses entrées dans toutes les structures, des mairies rurales, aux conseils généraux et régionaux dans les territoires. Il n’est pas rare que des élus soient adhérents du syndicat qui lui apporte son soutien. C’est le cas du maire de en Vendée. Elle a des relais dans les administrations et tous les ministères à Paris, à la Commission européenne à Bruxelles.
Quand cette puissance se cumule avec celle d’un grand groupe agro-industriel, comme Avril-Sofiproteol, on est, simplement, dans une logique oligarchique, où public et privé se combinent à l’avantage des intérêts privés.
La composition du nouveau conseil d’administration d’Avril :
Anne Lauvergeon, ancienne patronne d’Areva. Une personne clé, tant par ses relations avec le pouvoir politique, que parce qu’elle préside la commission Innovation 2030, avec ses 300 millions d’euros à distribuer.
Pierre Pringuet qui préside l’Association française des entreprises privées (AFEP), qui regroupe les cent plus grandes entreprises françaises.
Arnaud Rousseau et Gérard Tubéry viennent représenter la FOP, la fédération française des oléagineux et protéagineux, dont M. Beulin était président jusqu’en 2011. Bernard de Verneuil préside le CETIOM dont le vice-président est M. Beulin. Patrice Gollier, lui, est l’ancien directeur général d’InVivo, la plus grande coopérative agricole de France, présente dans les semences, par le biais de RAGT Semences, au capital duquel participe Sofiprotéol. On notera enfin la présence du milieu bancaire – que Xavier Beulin connaît bien en tant qu’administrateur du Crédit Agricole – avec Jean-Pierre Denis, qui représente le Crédit Mutuel. Ancien secrétaire général de l’Elysée sous Jacques Chirac, l’homme avait alors succédé à son « amie »… Anne Lauvergeon.

Billet Michel : ancien maire de Guilers (2006-2008)

BOURBIGOT Olivier : (infos fevrier 2015) membre du conseil  de la chambre des notaires soutient la candidature de Malgorn Bernadette

BOURBIGOT-DOUARIN Véronique : (infos fevrier 2015) 38 ans – conseillère municipale de Brest, membre de Femmes Avenir  – soutient la candidature de Malgorn Bernadette – issue d’une famille de commerçants brestois. Elle-même commerçante depuis plus de 20 ans, elle s’est préoccupée de la dégradation des conditions d’exercice du métier en centre-ville, pointant notamment les problèmes liés à la sécurité publique.
Mère de famille, soucieuse de l’éducation et de l’avenir de la jeunesse, elle a très tôt mené des actions en ce domaine en s’impliquant notamment dans les associations de parents d’élèves et en intégrant l’équipe de l’APEL de l’école Saint Louis.

Branellec (famille) : une collection d’hôtels gérés en famille. Lorsque François, le père, s’est lancé dans les affaires, l’hôtellerie n’était qu’un à-côté, ses activités principales allant des concessions à l’agroalimentaire. Peu à peu, il a repris des hôtels, à commencer par celui de ses tantes, et les a exploités pour des marques comme Mercure et Sofitel, avant de créer la chaîne B&B, revendue en 2003. Les 24 établissements dans le giron familial (bientôt 25) sont gérés sous la marque Oceania. Gurvan, le fils de François, dirige l’entreprise (500 collaborateurs et 45 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010). Sa soeur, Rozenn Dumon, qui a fait ses classes de marketing à L’Oréal, s’occupe des relations avec la clientèle.

Branellec Gurvan : depuis 1999 PDG Sofibra (fondé en 1975 par son père) spécialisé dans l’hotellerie 22 établissements du groupe Oceanie Hotels – Né en novembre 1969 – Gurvan Branellec dirige depuis 1999 la Sofibra, une société fondée en 1975 par son père, François, et spécialisée dans l’hôtellerie. Cette holding détient les 22 établissements français du Groupe Oceania Hotels (42 millions d’euros de chiffre d’affaires prévus en 2008). En 2003, ce diplômé de l’Institut supérieur de gestion a revendu l’enseigne d’hôtels économiques B&B, créée par la famille, pour se concentrer sur le développement de la marque Oceania. Passionné de pêche sous-marine, il projette d’ouvrir deux à trois établissements par an.

Cadenet Victor : charcutier et président de la chambre de commerce – Cadenet est un chef-lieu de canton de Vaucluse, au pied du Luberon, à plus de 1 000 kilomètres de Brest. C’est de là que vient la famille… de Cadenet. « Mais nous sommes finistériens de Quimperlé depuis deux cent cinquante ans! » souligne Bernard de Cadenet, 59 ans. Et il faut croire qu’ils ont fini par s’attacher à la région: chez les Cadenet, depuis trois générations, on s’engage dans la vie politique et associative de la région brestoise. Le grand-père Jules, cuistot à Paris, a la trentaine quand il rentre au pays après la Première Guerre mondiale. En 1919, il ouvre, rue Yves-Collet, à Brest, une charcuterie et crée rapidement une activité de traiteur. Avec sa femme, Lucie Corbet, native de Landerneau, ils ont une fille, Simone, qui se marie dans les années 1930, avec Victor… de Cadenet! « C’était un cousin très éloigné, du côté de Saint-Guénolé, précise tout de suite, en souriant derrière sa moustache, son fils Bernard. Nous avons une famille très nombreuse! » Victor entame des études de pharmacie, que la Seconde Guerre mondiale interrompt. Il intègre alors l’entreprise familiale. En 1936 naît Jacqueline, sa fille, suivie, pendant le siège de Brest, en 1944, de Bernard. Autant Jules se consacrait corps et âme au travail, autant Victor va s’investir dans la vie de la cité du Ponant. Dès l’après-guerre, il s’adonne au syndicalisme professionnel de la charcuterie. Il est élu en 1946 à la chambre de commerce de Brest, qu’il préside pendant douze ans, avant de prendre la tête de la chambre de commerce régionale. Il passe également quinze ans au conseil économique et social de Bretagne. Militant gaulliste, proche de Georges Lombard, maire de Brest de 1959 à 1973, il est candidat – sans étiquette – aux élections cantonales, mais ne versera jamais vraiment dans la politique.
Son fils Bernard, lui, goûte franchement aux plaisirs des affaires publiques. Comme son père, il tente sa chance du côté des études médicales, mais arrête dentaire en deuxième année. « C’était surtout pour m’éloigner de Brest », se souvient-il. Entre-temps, l’entreprise familiale, qui compte désormais cinq magasins dans la ville, est en danger. Bernard rentre donc au bercail. Il commence par oeuvrer auprès de l’Union interprofessionnelle patronale du Finistère, qu’il préside pendant dix ans. Même chose à la Confédération nationale de la charcuterie. Il effectue également un mandat de juge consulaire.
En 1986, Bernard de Cadenet se lance en politique: il est élu conseiller régional, sur une liste RPR. Il est actuellement vice-président (UMP) du conseil régional. Enfin, il est conseiller municipal d’opposition à Brest, entre 1995 et 2001, avant de traverser l’Elorn et de se présenter aux élections municipales à Plougastel, sans succès. Sa femme, Marie-Anne, n’est pas en reste: vice-présidente de la chambre de commerce, elle fut pendant dix ans suppléante
du député RPR Jean-Louis Goasduff…
Forcément, leurs enfants devaient tomber dans la marmite. Si l’aînée, Hélène, née en 1966, mère de six enfants, préfère rester dans l’ombre, c’est son frère cadet, Benoît, la trentaine, qui a repris le flambeau. Militant gaulliste dès 16 ans, il intègre, pendant ses études à la fac de droit de Rennes, les organismes de représentation de l’université en tant qu’élu étudiant. En 2001, il fait son entrée au conseil municipal de Brest, sur la liste de Yannick Marzin, le candidat RPR-UDF aux élections municipales de 2001. A la charcuterie, il préfère le magistère de la parole: avocat depuis sept ans, il s’est installé à son compte l’année dernière. On ne peut pas suivre toutes les traditions familiales…

Cadenet Bernard : charcutier traiteur – vice president UMP du conseil régional
(infos avril 2004 – le telegramme) 59 ans, figure en tant que chevalier dans la promotion pascale de la Légion d’honneur. Né à Brest, il a exercé divers mandats et responsabilités électives. Il a été élu ainsi pendant six ans à la chambre de commerce et d’industrie de Brest, que son père avait présidée un temps, ainsi que la chambre régionale. 18 ans au conseil régional Bernard de Cadenet a été également juge au tribunal de commerce de Brest pendant trois ans, président de l’union interprofessionnelle patronale du Finistère (UIPF) pendant dix ans et élu au conseil régional de Bretagne pendant 18 ans. Il y a été vice-président d’ailleurs pendant six ans, quand il faisait partie du groupe Indépendants de Bretagne avec Jean-Yves Cozan. Initialement de la famille RPR, Bernard de Cadenet est aujourd’hui à l’UMP. Il dirige, avec son épouseMarie-Anne, une entreprise de traiteur, qui emploie dix personnes, avec pignon sur rue à Bellevue et Plougastel.

Cadenet Benoit : (infos fevrier 2015) – Président du rassemblement pour Brest (candidate Malgorne Bernadette) – avocat, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats – conseiller municipal et communautaire de BREST de 2001 à 2008
(infos janvier 2012 – le telegramme) a succédé le 1er janvier à Philippe L’Hostis. Avocat judiciaire depuis 1997, Benoît de Cadenet, 39ans, est le nouveau bâtonnier du Barreau brestois, depuis le 1er janvier dernier. Le successeur de Philippe L’Hostis va donc représenter, pour les deux prochaines années, les 182 avocats et conseils dépendant désormais de la juridiction brestoise, après la fusion avec le tribunal de Morlaix. Une fusion qui, il le reconnaît, s’est «très bien passée», grâce au travail effectué par son prédécesseur et à sa collègue morlaisienne, Marie-Gabrielle Martin. Jugeant le Barreau brestois «très dynamique et très moderne», Benoît de Cadenet entend encore renforcer sa communication vers les entreprises et commerçants mais aussi les particuliers. «La semaine dernière, nous avons par exemple débuté une série de consultations gratuites sur le secteur du quartier de l’Europe. Nous venons également de lancer les chèques de consultation. Moyennant 40 EUR, chacun peut bénéficier d’un rendez-vous avec l’avocat de son choix».

Cam (famille) : Jean Cam a fondé le groupe Rallye, cédé en 1992 à Casino par son fils Albert – la direction d’Euris prend le contrôle de Rallye en 1991. Avec les quelque 10% du capital qu’il a conservés, Albert Cam, l’ancien propriétaire du groupe de distribution brestois Rallye SA garde 10 % du capital. En quatre ans d’efforts, il a enferré la nouvelle direction dans un inextricable labyrinthe judiciaire. Et les relations torturées qu’il entretient avec ses successeurs se sont encore enrichies récemment: les nouveaux propriétaires ont déniché chez Rallye une mystérieuse caisse noire qui prospérait aux Bahamas depuis quinze ans.
La cagnotte, une vingtaine de millions de francs, aurait été constituée en 1981. A cette date, le groupe était encore dirigé par Jean Cam, le fondateur de Rallye qui devait décéder en 1986. «Au moment de l’arrivée de la gauche au pouvoir, mon père a paniqué», plaide aujourd’hui Albert Cam. «Le gouvernement voulait nationaliser à tour de bras et le programme de la gauche expliquait noir sur blanc que la grande distribution jouait un rôle trop important pour être laissée dans les mains du privé. Tous les distributeurs redoutaient d’être jetés en pâture aux coopératives», rappelle Albert Cam.
Les capitaux partent outre-Atlantique, au nez et à la barbe de le Banque de France. Albert Cam  précise que c’est à la faveur du rachat de la chaîne de vêtements Burton aux Etats-Unis que l’opération a été réalisée. Lorsqu’il prend la direction des affaires à la mort de son père, le fils hérite aussi de la tirelire exotique qui, d’année en année, grossit du montant des intérêts, en toute discrétion. Ce n’est qu’au moment du rachat du groupe par Euris que l’encombrant magot sort de l’ombre.
«J’ai été prévenu de l’existence de ce compte par un cadre de l’entreprise, à l’été 1992, soit environ six mois après mon arrivée», explique André Crestey, PDG de Rallye. «Lorsque je l’ai interrogé, Albert Cam a reconnu l’existence de cette caisse noire dont il détenait la signature». Il s’agit alors de rapatrier le solde des fonds ­ 22,7 millions de francs ­ sans éveiller l’attention des autorités bancaires des Bahamas. «La nouvelle direction de Rallye n’avait pas la signature du compte dépositaire des fonds détournés. En cas de poursuites judiciaires, le compte aurait pu être bloqué pendant des années», précise André Crestey. En février 1993, il parvient à faire rentrer l’argent en France, avec l’aide d’Albert Cam et sans prévenir les autorités judiciaires ou la Banque de France. Une fois l’argent rapatrié, il prévient ses commissaires aux comptes et le procureur de la République de Brest. La société Rallye se porte partie civile. Les nouveaux dirigeants s’inquiètent en effet de la disparition de la vingtaine de millions d’intérêts ­ au bas mot ­ produits par la caisse noire.
Les dirigeants de Rallye sont entendus par la brigade financière de Brest en octobre 1994. En mars Albert Cam et Jean-Claude Le Hagre, l’ancien secrétaire général du groupe, sont mis en examen pour abus de bien social. L’ancien PDG de Rallye reste même deux jours en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Brest. Le temps d’expliquer comment et dans quelles mains s’est évaporée cette vingtaine de millions.
«Cet argent a été utilisé pour le développement de la société, et pas pour l’enrichissement personnel de qui que ce soit», se défend Albert Cam. Une partie de la somme aurait servi à rémunérer discrètement quelques intermédiaires obligés ­ élus, partis politiques… ­ pour obtenir des autorisations d’ouvertures ou d’agrandissements de magasins. «L’application de la loi Royer a transformé les groupes de distribution en pourvoyeurs de fonds pour les partis politiques, au même titre que les groupes de travaux publics. Nous avions de plus en plus de mal à obtenir des permis de construire et nous avons été obligés d’en passer, comme tous nos confrères, par le financement politique», confesse Albert Cam. Mais la plus grosse part aurait été versée à un seul bénéficiaire, peu de temps avant le rachat par Euris, «en règlement d’une opération effectuée par la société, selon Albert Cam ­ «Je cherchais une solution pour solder ce compte.»
«Je n’ai pas touché à cet argent et Jean-Charles Naouri (le patron d’Euris, ndlr) le sait très bien», ne cesse de répéter Albert Cam. Tout en niant avoir jamais eu la signature sur ce compte, il affirme avoir informé les dirigeants d’Euris de toute cette affaire, dès la passation de pouvoir: «J’ai immédiatement remis tous les comptes et les justificatifs des sommes payées à Jean-Charles Naouri, et ce en présence de son avocat.» Pour lui, la publicité faite autour de cette caisse noire n’est qu’une manoeuvre de plus pour le réduire au silence. Depuis quatre ans, il n’a cessé de tempêter contre la gestion de ses successeurs, et en particulier contre la fusion de Rallye et Casino en 1992. La chute du titre Rallye en Bourse alimente son acrimonie.
Le noeud des conflits à répétition entre les deux clans semble bien se situer là. Albert Cam souhaite vendre sa participation dans Rallye pour développer la Société bretonne de développement. Seulement voilà: il veut en tirer 600 millions de francs, alors que sa valeur boursière plafonne à 200 millions. «Lorsque je me suis résigné à l’alliance avec Casino en octobre 1992, j’ai signé un protocole avec Jean-Charles Naouri pour être en mesure de sortir du capital dans de bonnes conditions», tempête-t-il. Le protocole n’ayant pas été respecté, la nouvelle direction de Rallye doit trouver un moyen de le dédommager, conclut-il.

Capitaine (famille) : luthiers

Caradec (famille) : (infos 2008) – Sur les quais du port de commerce la famille Caradec est une des plus anciennes entités portuaire: Jean- Pierre en étant la 3ème génération suite à son père Maurice qui héritât de la fonction du sien dénommé Arnaud De La Ménardière lequel est mit en place vers 1875. Les navires devaient obligatoirement déclarer ou construire leur escale en passant par les bureaux de cette charge.

Claden Charles : (infos 2014 – wikipedia) né le 19 mars 1954 à Tazenakht au Maroc est un marin français.
Commandant des remorqueurs de prévention et d’assistance, Abeille Flandre, puis Abeille Bourbon – ce dernier étant immatriculé à Brest – il a effectué 365 opérations de sauvetage, dont celle de l’Érika. Promu chevalier de la légion d’honneur en 2001, il prend sa retraite en 2013 après une carrière de 34 années à la compagnie des Abeilles International.

Coudurier Edouard : (infos fevrier 2015 – wikipedia) président-directeur général du journal le télégramme qui est à la fois l’administrateur principal et le responsable ultime de la rédaction en tant que directeur de la publication comme le veut la loi.
(infos mai 2010 – les echos) En quinze ans, le titre est passé du 17eau 10erang des quotidiens français, avec aujourd’hui 209.000 exemplaires distribués chaque jour.
Créé en 1944, celui qui s’appelait à l’origine « Le Télégramme de Brest » a progressivement élargi son rayon d’action aux Côtes-d’Armor et au Morbihan.
Chez les Coudurier, on est dans la presse depuis quatre générations. « Le Télégramme » est une entreprise dynastique. Aux manettes, deux frères aux profils complémentaires : Edouard, le cadet, juriste et gestionnaire discret, préside aux destinées du groupe depuis son siège breton, au milieu de ses troupes. Hubert, l’aîné, journaliste médiatique qui a bourlingué dix ans de l’AFP à France 3, en passant par iTélé, dirige la rédaction depuis sa base avancée parisienne, proche des Champs-Elysées. Le premier est bien ancré localement, le second apporte une « vision » et des réseaux nationaux.
Le capital est détenu par une centaine d’actionnaires, uniquement des personnes physiques, familles bretonnes, anciens cadres.
Roland Tresca, directeur chargé des filiales.
Le Télégramme, partenaire de 400 manifestations sportives, culturelles ou économiques chaque année, propose ses abonnements jusque dans les grandes surfaces.
Les annonceurs ne représentent que 40 % des recettes, contre 60 % pour la diffusion.
Meilleur quotidien 2009 selon « CB News »
Quelques journalistes pointus à Paris, 220 sur le sol breton, 500 correspondants, un service d’infographie intégré, un studio de création, pour réaliser 18 éditions livrées dans 78 % des cas à domicile.
Hervé Digne, président de Postmedia Finance.
Marcel Quiviger, rédacteur en chef.
A « Ouest-France », François-Régis Hutin, octogénaire
Deux rotatives de 15 à 20 millions d’euros pièce engloutissent chaque soir 40 tonnes de papier et recrachent 80.000 exemplaires à l’heure.
Le Télégramme » a pris dès 1996 le virage Internet. Son site Web, alimenté par une petite équipe dédiée, renforcée par une vingtaine de journalistes formés à la vidéo, enregistre 2,2 millions de visites chaque mois.
Echaudé par ses investissements dans TV Breizh et Nantes 7, « Le Télégramme » a aussi lancé une télé locale « low cost », cette fois sur la TNT.
L’investissement de 1,5 million d’euros a été comprimé au maximum. Le studio de 170 m2au décor soigné occupe un ancien parking. Une quinzaine de journalistes et techniciens polyvalents produisent chaque jour une heure et demie d’infos et de talk-shows. « C’est une télé de proximité, mais ouverte sur le monde, grâce aux partenariats que nous venons de signer, notamment avec Public Sénat », précise Olivier Clech, rédacteur en chef multimédia. Le groupe détient 42 % du capital aux côtés de banques, d’entreprises et de collectivités territoriales.
Le journal est rentable, mais bloqué dans son expansion par « Ouest-France ». C’est pourquoi, une diversification s’est engagée autour de trois pôles : édition-presse, communication, nouveaux médias. Si les investissements dans l’agence Web Cyberouest, en pleine bulle Internet, ont tourné au fiasco, d’autres se sont révélés judicieux. Associé à Bleu Iroise, leader des images de nautisme en France, « Le Télégramme » est l’actionnaire majoritaire de la société Pen Duick, qui organise des courses célèbres, comme la Transat Jacques Vabre en partenariat avec Kraft, l’AG2R, la Route du Rhum, ou la Transat Banque Privée Européenne…
Roland Tresca, également président de Pen Duick, dont le chiffre d’affaires oscille entre 3 et 6 millions d’euros.
« Le Télégramme » s’est par ailleurs développé au-delà de l’ouest de la France, avec Viamédia, une régie publicitaire nationale qui pèse 35 millions d’euros de chiffre d’affaires, et Studio T, une agence de communication qui emploie 80 collaborateurs et facture 20 millions d’euros de prestations. Prometteur mais néanmoins déficitaire pour l’instant, « Le Journal des entreprises », lancé il y a cinq ans, compte 22 éditions dans autant de départements. Réalisé par 45 journalistes, il cible les PME, partant du constat que, « localement, les patrons aiment savoir ce que font leurs pairs ». Mais la vache à lait du groupe, c’est RegionsJob.com, numéro un des sites d’emploi en région, dont « Le Télégramme » détient 82 % aux côtés du « Monde » et de « L’Obs ». Progressivement ses offres d’emplois ont couvert tout l’Hexagone, hors Ile-de-France, et généré jusqu’à 20 millions de chiffre d’affaires. Des résultats qui ont incité « Le Télégramme » à s’attaquer il y a un an à la capitale, en s’impliquant avec le groupe Amaury dans Parisjob.
Le groupe, qui a dégagé un résultat net de 2 millions d’euros en 2009 pour 132 millions d’euros de chiffre d’affaires, entend investir une trentaine de millions d’euros pour que sa diversification représente rapidement la moitié de son chiffre d’affaires contre le tiers aujourd’hui.

Coudurier Hubert : (infos fevrier 2015 – wikipedia) frère ainé de Coudurier Edouard, il a le titre de directeur de l’information, d’éditorialiste et de membre du conseil de surveillance. Dans la pratique, il est le responsable des pages internationales, nationales, régionales et littéraires et exerce ses fonctions à Paris, ce qui lui permet une activité de réseau, notamment à travers un club d’éditorialistes de la PQR (Presse Quotidienne Régionale). Grâce à cela, il peut tenir une émission d’interview de personnalités sur la chaîne de télévision Tébéo, à laquelle certains journalistes du Télégramme collaborent au-delà de l’équipe dédiée. Il est secondé par le rédacteur en chef du journal Marcel Quiviger et par Olivier Clech, rédacteur en chef pour les activités numériques et directeur général de la chaîne de télévision Tébéo, dont Hubert Coudurier est le président. Le directeur administratif et financier est Yves Gourvennec. Enfin le directeur délégué chargé de la diversification est Roland Tresca.
Suivant l’héritage politique radical de ses origines, Le Télégramme a souvent été vu comme plus à gauche que Ouest-France, dont les liens avec la démocratie-chrétienne ont toujours été revendiqués. Cependant, comme tous les organes généralistes, il a évolué vers le pluralisme des opinions, bien qu’Hubert Coudurier ait déconseillé de voter pour Ségolène Royal lors des élections présidentielles de 20074.

Cuillandre François : (infos fevrier 2015 – wikipedia) né le 5 février 1955 au Conquet, homme politique français, maire de Brest depuis 2001, et ancien député de la troisième circonscription du Finistère (de 1997 à 2002). Il est membre du Parti socialiste.
Après des études de droit à l’université de Brest, il devient inspecteur des impôts et est nommé à Paris. Il y suit des cours à Sciences Po Paris en cours du soir, et en 1989 soutient une thèse de droit fiscal portant sur l’harmonisation de la TVA au plan européen. Il quitte l’administration fiscale en 1988 pour être chargé de mission au cabinet de Louis Le Pensec, alors ministre des DOM-TOM.
En 1993, il est professeur de droit public à l’université de Bretagne occidentale notamment à l’institut de préparation à l’administration générale (IPAG Brest), spécialiste des finances publiques.
Parallèlement, il devient premier secrétaire fédéral de la fédération du Finistère du PS.
En 1997, il prend la troisième circonscription du Finistère à la droite, et devient vice-président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale jusqu’en 2002.
Lors des législatives de juin 2002, il s’incline face à l’UMP Marguerite Lamour. Elle le bat à nouveau lors des législatives de 2007.
Élu au conseil municipal de Brest en 1989 et en 1995 dans les équipes municipales de Pierre Maille, il succède à ce dernier en tant que maire en 2001. Il devient alors également président de la Communauté Urbaine de Brest qui prend en 2004 le nom de Brest Métropole Océane.
Il est réélu maire de Brest lors des municipales de mars 2008 avec 61,68 % des voix au second tour mais avec un fort taux d’abstention de l’ordre de 49,70 %.
Sa majorité municipale comprend, comme lors de son premier mandat, en plus du Parti socialiste, le Parti communiste français, les Verts, Brest Nouvelle Citoyenneté, le Parti radical de gauche et l’Union démocratique bretonne.
Il représente les communautés urbaines au Comité des finances locales et assure pour l’année 2008-2009 la présidence tournante de l’Association des communautés urbaines de France.
En janvier 2014, il se représente à Brest aux municipales de mars 2014 à la tête de la liste : « Ensemble pour Brest, tenons le cap », Union des forces de gauche, de progrès et de l’écologie. Il remporte l’élection face à Bernadette Malgorn avec 52,71 % des voix.
Activité lors de son mandat
Durant son mandat, il met en place le Tramway de Brest (promis en 2001, voté en 2004, chantier démarré en 2009 et ligne ouverte en 2012), s’occupe du développement de l’activité économique (zone du Froutven, Technopole), de la construction d’un nouveau port de plaisance (le port du château), et du développement de la Penfeld avec le réaménagement du plateau des capucins.

Damen (entreprise) : (infos 2013) La construction navale concentre 75 % de l’activité de Damen (29 chantiers à travers le monde), le dernier quart concernant les activités de réparation et de transformation des navires. Avec 210 salariés, Brest accueille l’un des 16 sites de réparation de Damen. Le site Arno de Dunkerque, racheté en décembre 2012, compte 90 salariés français supplémentaires. La société est présente dans quinze pays avec plus de 8000.
Créée en 1927, l’entreprise familiale Damen suit de près le développement des énergies marines renouvelables, tant en matière de construction de navires dédiés que de matériels de production.
Avec sa chaudronnerie très proche du polder en cours de stabilisation (dédié aux énergies marines renouvelables), Damen espère entrer dans la boucle de production et de montage des engins de production d’énergie (équipements secondaires). Sera dans un deuxième temps, en capacité de réceptionner et d’entretenir les navires de servitude et d’entretiens de ces matériels.
Offshore et paquebots
Mais à court terme à Brest, c’est le marché des plateformes offshore et des bateaux de production offshore flottant qui pourrait profiter au chantier qui a répondu à un grand nombre d’appels d’offres en 2013.
Damen ne vise pas seulement les immenses méthaniers (sept arrêts techniques en 2013) pour développer son volume d’activité à Brest.
La prise en charge des paquebots fait également partie de ses cibles, avec une collaboration possible avec le chantier STX de Saint-Nazaire. En résumé, les trois cales sèches, mises à disposition par la CCI, sont, pour le moment, loin d’être utilisées à leur maximum.

De Martigny Alain : Il débute le football au Red Star où il reste jusqu’à l’age de 17 ans puis joue à l’OC Châteaudun et à l’ES Colombienne. En 1967, il rejoint Lille pour continuer ses études pour obtenir le professorat d’éducation physique et sportive et joue en même temps à l’AC Cambrai en CFA. Il remporte avec ces coéquipiers le groupe Nord de CFA en 1970 et commence en même temps à enseigner en lycée.
Repéré par le Lille OSC, il rejoint le club nordiste en 1970 et en fin de saison les Lillois terminent champions de France de division 2 (groupe Nord) et montent en division 1. Le club redescend cependant l’année suivante et doit attendre la saison 1973-1974 pour retrouver la division 1. Les Lillois remportent le titre de champion de France de division 2 en battant le Red Star, vainqueur de l’autre groupe sur le score de cinq à trois sur les deux matchs).
En 1976, Alain de Martigny est recruté par le stade brestois pour devenir entraîneur-joueur du club. Le club est encore amateur et il marque alors profondément le club en le professionnalisant. Sous ses ordres, le club brestois remporte le groupe B de division en 1979 et monte pour la première fois de son histoire en division 1. Il est alors nommé entraîneur de l’année de division 2. Les Brestois redescendent cependant aussitôt ne marquant que 15 points en championnat, Alain de Martigny arrête sa carrière de joueur en milieu de saison pour devenir seulement entraîneur.
Les Brestois remontent en division 1 dès l’année suivante et de Martigny quitte le club en fin de saison 1982 suite à des divergences de vue avec le nouveau président brestois François Yvinec. Il est alors appelé par Michel Hidalgo, sélectionneur de l’équipe de France pour devenir son adjoint lors de la Coupe du monde 1982.
De retour du mondial espagnol, il est recruté par le RC Paris de Jean-Luc Lagardère avec pour objectif la montée en division. Celle-ci est obtenue en 1984 après une victoire deux à zéro en barrage d’accession face à l’AS Saint-Étienne. La saison suivante, Alain de Martigny est licencié de son poste après vingt journées de championnat alors que le club occupe la dernière place et remplacé par Sylvester Takac.
En 1985, il devient sélectionneur du Gabon et remporte la Coupe de l’UDEAC, le premier trophée de l’histoire de la sélection nationale gabonaise6. Limogé de son poste en 1987, il rejoint l’AS Sogara, club du championnat gabonais avec qui il remporte le titre en 1989.
Revenu en France, il entraîne l’En Avant de Guingamp de 1990 à 1993 puis de novembre 1993 à janvier 1995 le SCO Angers. Il accepte en 1995 le poste de manager du CS Meaux qu’il occupe jusqu’en 1998. L’année suivante, il redevient entraîneur au sein de ce club et échoue de peu dans la course à l’accession au CFA.
En juillet 1999, il revient au stade brestois retombé en CFA. Le club termine premier de son groupe et monte ainsi en National, l’année de son cinquantenaire. Il arrête définitivement sa carrière en 2002.

Denis Jean Pierre : président du Crédit Mutuel de Bretagne – du crédit mutuel Arkea – science po, Hec, Ena, inspecteur des finances, secretéria général à l’élysée, a bossé pour vivendi avant de prendre la direction du groupe Ose ??? – membre du club des trente – effectue ses études secondaires au lycée Saint-Louis, à Châteaulin et après un an de classe préparatoire intègre HEC Paris. Il étudie ensuite à l’Université Paris II-Panthéon-Assas et entre enfin à l’ENA (promotion Montaigne).
En 1988, à l’issue de son cursus à l’ENA, Jean-Pierre Denis intègre l’Inspection des Finances. En 1992, il rejoint la mairie de Paris comme directeur adjoint du cabinet de Jacques Chirac. Élu chef de l’État, trois ans plus tard, ce dernier le nomme secrétaire général adjoint de la présidence de la République2. Il se trouve en désaccord d’opinion avec le secrétaire général Dominique de Villepin3. et quitte l’Élysée en 1998 à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale4.
Il entre alors à la Compagnie générale des eaux (devenue en 1998 Vivendi) au poste de conseiller pour les opérations de croissance externe du président, Jean-Marie Messier5. Il est ensuite nommé directeur général en 1999 puis président de Dalkia, poste qu’il occupe de 1999 à 2003 (groupes Vivendi puis Veolia Environnement).
En 2003, il est élu président du directoire de la Banque de développement des petites et moyennes entreprises (BDPME). Parallèlement il est président-directeur général du Crédit d’équipement des petites et moyennes entreprises (CEPME), et PDG de l’Agence nationale de valorisation de la recherche (Anvar).
En juillet 2005, Jean-Pierre Denis participe à la création de l’organisme public de financement des PME innovantes Oséo dont il devient le PDG6.
En septembre 2007, il devient vice-président exécutif, puis, un an plus tard, président du groupe Crédit mutuel Arkéa et du Crédit mutuel de Bretagne. Le Crédit mutuel Arkéa, deuxième pôle régional du Crédit mutuel français, emploie 9 000 salariés et compte 3,2 millions de clients.

Derrien Yves : (infos avril 2010 – ouest france)
Le conseil d’administration de l’association d’aide à domicile en milieu rural (ADMR) a élu hier soir au Juvénat de Châteaulin un nouveau président : il s’agit d’Yves Derrien, 65 ans, déjà vice-président de la Fédération depuis décembre. Yves Derrien, ingénieur honoraire de la SNCF en retraite, est aussi président du centre de soins infirmiers de l’ADMR à Bénodet. Son ambition : réussir à maintenir l’activité de l’association qui emploie 3700 salariés dans le Finistère, si besoin en réduisant les effectifs d’encadrement de la Fédération.
(infos janvier 2011 – rue 89)
Un scandale financier menace des milliers de familles aidées
La « gestion douteuse » de la fédération Finistère du super réseau d’Aide à domicile ADMR affecterait 30 000 familles.
La fédération du Finistère du réseau Aide à domicile en milieu rural (ADMR) est au bord de la cessation de paiement. Le risque sanitaire et social est imminent pour les 3 700 salariés et les 30 000 familles aidées.
Ce scandale est pourtant passé sous silence car le réseau d’influence de l’ADMR (une union nationale, des fédérations départementales et 3 200 associations locales en 2005) est colossal et remonte très haut.
Dans sa chute, l’association en entraînerait d’autres, la moitié de ses 92 relais locaux, déficitaires, tous autonomes juridiquement et économiquement
Enquête judiciaire pour « gestion douteuse »
L’ADMR est le troisième employeur du Finistère. Le réseau brasse beaucoup d’argent (65 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2009) et mobilise aussi 1 200 bénévoles.
L’association a réussi, dans ce seul département, à creuser en deux ans un trou de 10 millions d’euros. Après un an de procédure de sauvegarde, le tribunal de grande instance (TGI) de Brest vient de constater l’échec de la méthode douce et ouvert une enquête judiciaire pour « gestion douteuse ».
Neuf délégués du personnel sur onze en arrêt maladie
Le réseau ADMR est géré par des bénévoles, des notables locaux, souvent en place depuis de longues années.
Entre juin et décembre 2010, la fédération du Finistère n’avait même plus de directeur, et personne n’a trouvé à redire.
Usé, inquiet pour les salariés, le Comité d’hygiène et de sécurité des conditions de travail (CHSCT) fédéral démissionne en bloc le 7 janvier, déclarant : « Nous n’existons pas. »
La fédération du Finistère accumule les jours d’arrêts maladie : 4 404 sur dix mois et demi pour une grosse centaine d’employés administratifs et de terrain.
Les délégués du personnel sont à bout : neuf sur onze sont en arrêt. Le commissaire aux comptes n’a pas validé les chiffres de l’exercice 2009.
L’assemblée générale a refusé de voter, par deux fois, le budget 2011. Mais le président n’a pas démissionné pour autant.
Des détournements de fonds sont évoqués : des aides versées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) et dédiées à la branche famille du réseau seraient, depuis 2007, restées sur la comptabilité de la fédération du Finistère ; laquelle fédération doit rembourser 5,8 millions d’euros de dettes avant le 22 janvier, sous peine de dépôt de bilan.
Les deux tiers du personnel fédéral doivent partir ou être reclassés, mais le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est en suspens, attaqué en justice par la CFDT, syndicat majoritaire, et les salariés. Le TGI de Brest les a déboutés. Un appel est en cours.
La presse, indésirable aux AG
Le 22 décembre, la presse, venue assister à l’assemblée générale de la fédération, a été mise à la porte par la gendarmerie, à la demande de la hiérarchie de l’ADMR qui a décrété le huis clos. Les délégués du personnel, qui ne sont pas invités non plus à cette seconde AG, ont été soumis au même traitement.
Les chiffres, opaques, varient de plusieurs millions d’euros d’une semaine sur l’autre, sans explication. « Je n’ai pas à me justifier », dit le président fédéral, Yves Derrien.
Dans une course effrénée pour regonfler sa trésorerie et ne pas perdre la main au profit d’un administrateur judiciaire qui sera nommé en cas de dépôt de bilan, la fédération met sous pression les associations locales créancières et débitrices. Par lettres recommandées, elle demande aux secondes de payer ce qu’elles doivent et aux premières de renoncer à recouvrer leurs dettes.
Dans ces associations, présidents et trésoriers bénévoles paniquent. Les familles aidées, qui n’y comprennent rien, aussi. Nul ne bronche : le conseil général, principal financeur, et l’Etat restent muets.
L’ADMR, un château de carte
La crise de la fédération finistérienne est d’autant plus grave qu’elle menace l’ensemble de l’ADMR. Un fragile château de cartes, fait d’associations et de fédérations théoriquement indépendantes.
L’Union nationale, référent des fédérations, veut donc coûte que coûte préserver son réseau finistérien : la principale fédération, mais aussi son poisson-pilote : la FF compte ainsi pour 10% de la production de la télé-assistance du réseau ADMR France, qui représente l’avenir de l’aide à domicile.
L’enjeu est d’autant plus sensible que des intérêts privés, des « gros sous », sont concernés. Car contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, l’Union nationale de l’ADMR, une vingtaine de salariés, ne fonctionne pas uniquement sur fonds publics. Depuis plus de vingt ans, l’UN (une vingtaine de salariés seulement) a diversifié et filialisé une partie de ses services à la personne, des sociétés privées qu’elle fait vivre. Presque tous les cadres et les salariés de l’Union nationale, association loi 1901 nourrie d’argent public, travaillent pour ces sociétés privées.
L’UN contrôle une holding, Les Domiciliennes, qui coiffe :
une société de formation (Adyfor) ;
une plateforme de traitement d’appels (Adomi) ;
un organisme d’informatique (NSI), qui a l’exclusivité de la gestion informatique de toutes les associations ;
une enseigne nationale (Personia), adossée à des partenaires du secteur de l’assurance-prévoyance (AG2R) ou bancaire (Crédit mutuel) ;
une entreprise d’installation de dispositifs de télé-alarme et de télégestion, Filien ADMR (56 salariés), société anonyme créée en 1987 dans l’Est de la France.
Mélange des genres
On peut s’interroger sur le mélange des genres qu’entraine cette hybridation entre une association reposant sur des bénévoles et des sociétés à but lucratif.
Un exemple : pendant que les associations se débattent dans leurs difficultés financières, la société Filien ADMR gagne de l’argent en vendant des systèmes de télé-assistance. Pourtant, ce sont les 900 bénévoles du réseau, une main d’œuvre gratuite, qui installe les boitiers fournis par une société morbihannaise, également actionnaire de Filien….
Et est-il vraiment normal qu’une association à but non lucratif comme l’ADMR s’allie, par convention commerciale, avec La Poste pour quadrupler le nombre d’abonnés à la télé-assistance (80 000, il y a un an) ?
Danièle Dumas et ses réseaux
Au cœur de ce système, une femme, Danièle Dumas. Ex-présidente de l’Union nationale, elle en est aujourd’hui la trésorière. Et elle est toujours considérée comme la vraie patronne. Elle assure aussi la stratégique présidence du directoire des Domiciliennes, la holding qui coiffe les sociétés privées.
Pour sauver le Finistère, elle emploie les grands moyens. Un cabinet d’experts-comptables marseillais, d’envergure internationale, a ainsi débarqué à Châteaulin, bourgade de 3 500 âmes, et a semé la pagaille en contestant un audit local alarmant… De même, devant le TGI de Brest, l’UN a écarté l’avocat choisi par la fédération du Finistère et a confié la défense à des avocats lyonnais d’un cabinet de renom.
Les appuis de Danièle Dumas sont puissants. Elle est la vice-présidente fondatrice du collectif Fraternité. Le collectif est issu de la fraternité, décrétée grande cause nationale en 2004 par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, dont l’épouse devient, en 2005, la présidente d’honneur du collectif Appel à la Fraternité.
Christian Poncelet, alors président du Sénat, signe la première charte départementale de la fraternité pour les Vosges. Dans le cadre des « Villages de la fraternité », il remettra les prix de la fraternité aux maires des villes « fraternelles ».
Le collectif milite pour une République des maires. « Ils peuvent devenir les fantassins du lien social en se réappropriant le sens de la fraternité », annonce-t-il sur son site internet. Et accueille tout ou presque des organismes de l’action sociale.
Patrick Gohet, également membre fondateur, est depuis septembre 2009 inspecteur général de l’Igas. La même Inspection générale des affaires sociales qui, en 2007, enquêta sur le réseau ADMR.
Dans son rapport daté de janvier 2008, l’Igas pointait, entre autres, le lobbying qu’exerce l’Union nationale afin de faire prévaloir les intérêts de l’ADMR. Lobby particulièrement efficace auprès des parlementaires qu’elle alerte régulièrement sur les lacunes qu’elle identifie dans les dispositifs législatifs. Elle est aussi souvent consultée de façon informelle par les cabinets ministériels. Daniel Dumas est bien protégée.
(infos avril 2014 – télégramme)
ADMR 29. Enquête judiciaire : Le parquet de Brest a transmis ses conclusions au parquet de Paris
Comme annoncé sur le site internet du Télégramme aujourd’hui, le parquet de Brest a transmis ses conclusions au parquet de Paris, dans l’enquête judiciaire ouverte pour < Gestion douteuse > en décembre 2010, sur les liens entre la fédération ADMR et l’Uion nationale. Contacté, il a dit nous tenir informé très rapidement.
En début d’année, le parquet de Brest qui, en 2010, avait demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour  » Gestion douteuse  » portant sur les liens entre la fédération et l’union nationale et confiée à la police judiciaire de Rennes -, a transmis ses conclusions au parquet de Paris. < J’ai remis un rapport assez détaillé au parquet de Paris, indique Isabelle Johanny, vice-procureure en charge du dossier. Il s’agit d’un système national, avec une dimension politique importante. Ici, par exemple, nous n’avons pas été aidés par le Conseil général >.
< J’ai demandé la saisine d’un service spécialisé pour enquêter >
Le réseau associatif des ADMR est, en effet, sous la coupe financière d’une holding financière, <Les Domiciliennes>, qui comptent une dizaine de sociétés privées, dans l’informatique (NSI), les systèmes d’alarme (Filien), le service de repas à domicile, etc… < Les ADMR n’ont pas le choix de leurs prestataires. J’ai demandé au parquet de Paris la saisine d’un service suffisamment spécialisé pour enquêter. A Brest, nous n’avons plus la main sur le dossier. Pour l’instant, nous n’avons pas de nouvelles. Le problème est, aussi, que les personnes qui se trouvent au conseil d’administration des <Domiciliennes> et de ses filiales sont également dans les conseil d’administration des ADMR. Concernant l’enquête ouverte localement, nous ne sommes pas parvenus à déterminer les détournements de fonds. Elle a été classée sans suite >, précise la vice-procureure Isabelle Johanny.

Dumas Danielle : (infos fevrier 2015) Cette section vous présente de façon synthétique les informations publiques sur la société DUMAS DANIELLE et ses dirigeants.
La société DUMAS DANIELLE est situé au MADAME DANIELLE DUMAS 89 RUE DE VAUGIRARD 75006 PARIS 6. Elle a été crée le =’ISO-8859-1′?> et enregistré au Repertoire sirene sous le numéro 393190863. Il s’agit d’un société dont la forme juridique est Profession libérale et dont le capital social est de euros.
L’activité principale de DUMAS DANIELLE est Activités des infirmiers et des sages-femmes, les activités des infirmiers et des sages-femmes . DUMAS DANIELLE peut être contacté par téléphone au 09 79 20 38 53 .
La société DUMAS DANIELLE est dirigée par DUMAS DANIELLE qui occupe le poste de Profession libérale ,
Le principal établissement est son siege social DUMAS DANIELLE enregistré sous le numéro siret numéro 39319086300026 à l’adresse 89 Rue de Vaugirard, 75006 Paris, France en Ile-de-France ( Paris). Le téléphone de cet établissement est le 09 79 20 38 53.
DUMAS DANIELLE est aussi Exploitant agricole de la société DUMAS DANIELLE situé au MADAME DANIELLE DUMAS L ANGLE DES GRANDS JARDINS 13810 EYGALIERES. Elle a été crée le =’ISO-8859-1′?> et enregistré au Repertoire sirene sous le numéro 419091392. Il s’agit d’un société dont la forme juridique est Exploitant agricole et dont le capital social est de euros. L’activité principale de DUMAS DANIELLE est Élevage de chevaux et d-autres équidés DUMAS DANIELLE peut être contacté par téléphone au 06 07 61 74 30 .
DUMAS DANIELLE est aussi Président de la société LES DOMICILIENNES situé au 184A RUE DU FAUBOURG SAINT DENIS 75010 PARIS. Elle a été crée le 23/12/1999 et enregistré au Greffe du Tribunal de Commerce de PARIS sous le numéro 428722540. Il s’agit d’un société dont la forme juridique est SOCIETE PAR ACTIONS SIMPLIFIEE et dont le capital social est de 959140 euros. L’activité principale de LES DOMICILIENNES est Activités des sociétés holding LES DOMICILIENNES à réalisé l’année dernière un chiffre d’affaire de 1 492 496 euros pour un résultat net de 284 402 euros avec un effectif de personnes dans 2 établissements. .

Eusen (famille) : Victor Eusen fut maire de Brest pendant l’Occupation et périt en 1944 dans le bombardement de l’abri Sadi-Carnot. Son fils, Yves, reprit le flambeau et fut élu conseiller municipal et conseiller général. Son petit-fils, Yves, médecin généraliste, a choisi de se vouer aux grands espaces, en participant aux expéditions de l’Institut polaire français

Georges Galardon : préside depuis septembre 2013 le groupe coopératif Triskalia à l’assise financière consolidée en 2012. A 60 ans, cet agriculteur costarmoricain succède à Denis Manac’h qui a tenu cette fonction durant seize ans.
Le nouveau président se trouve à la tête d’un groupe de 18 000 adhérents et 5 000 salariés qui a enregistré une progression de son chiffre d’affaires 2012 à 2,3 milliards d’euros, en hausse de 10 %, et un résultat net de 11,4 millions d’euros. La redistribution aux adhérents va se monter à plus de 2,3 millions d’euros.
Avec une capacité d’autofinancement de 36,5 millions d’euros, en hausse par rapport à 2011 (33,5 M€), le groupe continue ses investissements qui se sont montés à 31,6 millions d’euros l’an dernier. Ceux-ci ont bénéficié au réseau de magasins, aux systèmes d’information et à l’amélioration du process.

Gestin Frédéric : beau-frère de Guyot Erwan en charge, lui, du secteur Bretagne Sud pour le groupe Guyot Environnement

Gheerbrant Jacques : (infos 2014) ancien vice-amiral d’escadre – préfet maritime de l’Atlantique de 2000 à 2004 – chef d’entreprise de La Marine, à Brest qui emploie près de 15 000 personnes et ne cesse de se restructurer: professionnalisation des effectifs, changement de statut des chantiers navals (DCN), ou encore projet de restitution d’une partie des rives de la Penfeld à la ville – S’est engagé bénévolement auprès de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Pornic en 2004

GUILLEVIN Laurent : (infos fevrier 2015 – ouest france) À la suite du décès de Jacques Baguenard, un nouvel élu fait son entrée au conseil municipal. Laurent Guillevin, 38 ans, cadre commercial dans le centre-ville. Impliqué dans le conseil consultatif de quartier de Saint-Marc, il est encarté à l’UMP, où il s’occupe notamment des jeunes pour la circonscription de Brest centre.
Inscrit en 14e position sur la liste de Bernadette Malgorn, il siégera au sein de son groupe, le Rassemblement pour Brest (RPB). Laurent Guillevin a choisi de siéger dans la commission municipale « Éducation – Enfance – Culture – Sport ». Il y suivra plus précisément tous les dossiers sports pour le RPB.

Guyot (famille) : (infos 2011 – le journal des entreprises) Guyot environnement – L’entreprise brestoise de gestion des déchets investit 5,5millions d’euros en 2011 dont trois millions dans son centre de tri à Morlaix.
«L’activité de recyclage est un gouffre à investissement!», confie Erwan Guyot, directeur général du groupe familial. Guyot Environnement va d’ailleurs injecter 5,5millions d’euros cette année dans l’entreprise. Dont trois millions sont destinés à son site de Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix, spécialisé dans la gestion des déchets pour les collectivités. «Avec ses six hectares et le bâtiment de 6.000m², il a plutôt une fonction de prestation de services aux collectivités avec la collecte et une déchèterie», explique Erwan Guyot. Le centre de tri va être modernisé. «Le recyclage a évolué, continue le DG. Aujourd’hui, on peut traiter des yaourts sales par exemple. Eco-emballages nous donnent de nouvelles consignes de tri.» Une mise à niveau de l’outil s’imposait donc. La nouvelle ligne sera équipée d’une nouvelle technique avec tri optique. «D’où un investissement plus lourd qu’en 2002, où nous avions mis 1,5million d’euros. La machine est plus élaborée.» L’entreprise va aussi en profiter pour améliorer l’ergonomie pour les salariés. Le début des travaux est prévu en octobre pour une mise en service au printemps 2012. Sur ce même site, l’autre changement concerne l’amélioration de l’accueil au public car la société reçoit de plus en plus de visites de scolaires notamment. (cf. ci-contre). Enfin, le reste de l’investissement en 2011 concerne une nouvelle station d’épuration à Brest et un nouveau prébroyeur afin de faciliter le traitement de la ferraille.
Un groupe familial
Créé en 1983 par Michel Guyot, Brest Recyclage est devenu un groupe avec la création de la holding Guyot Environnement en 1998. L’entreprise demeure cependant familiale. Erwan Guyot dirige avec sa soeur Giulia, qui s’occupe des Côtes d’Armor et son beau-frère Frédéric Gestin, en charge, lui, du secteur Bretagne Sud. Depuis quelques années, Michel Guyot est plus en retrait pour s’occuper, avec un certain succès, du Stade Brestois, monté en Ligue 1 il y a un an. «Le club lui prend pas mal de temps, indique son fils. Mais pour moi, Guyot Environnement reste à mes parents, c’est une entreprise familiale.» Le capital est d’ailleurs partagé entre chaque membre.
12M€ investis
juste avant la crise
La tentation de l’intervention d’un tiers, fonds ou autre, n’est jamais venue. Même pendant la crise, survenue très tôt, dès 2008, sur le marché de la ferraille. «Les cours sont tombés très bas, très vite. D’un coup, la ferraille ne valait plus rien», se souvient Erwan Guyot. Or, l’entreprise venait d’investir 12millions d’euros dans une nouvelle machine: un broyeur plus performant. «C’était de toute façon nécessaire pour faire face au volume, concède le DG. Mais ça nous a coûté de l’argent.» L’entreprise a donc fait le dos rond. Tout l’effectif a été conservé. «On a réussi en faisant tourner les salariés sur les différents sites.» Aujourd’hui, la crise est passée. «De 122€ la tonne en novembre2008, elle est aujourd’hui revenue à 200 € en janvier dernier», souffle Erwan Guyot. Le développement prévu avant la crise peut désormais rependre.
Le groupe de 280 salariés répartis sur onze sites en Bretagne a retrouvé un niveau d’activité à 220.000 tonnes d’acier. Pendant la crise, le volume était tombé à 170.000 tonnes traitées à Brest par broyage. En tout, ce sont 180.000 tonnes qui sont expédiées par voie maritime. «Un bateau de 35.000 tonnes de ferraille par semaine au départ de notre quai privé», précise Erwan Guyot.
Nantes en 2013
Le groupe s’est beaucoup développé entre2004 et2009 par des croissances externes en Bretagne. Il continue à chercher les opportunités de rachat. Avant la crise, la direction envisageait aussi une implantation en Loire-Atlantique en 2009. «Mais la crise nous a beaucoup freinés», rappelle le DG. Nantes est à nouveau à l’ordre du jour. Le projet sur le pays de Nantes est maintenant prévu pour 2013, avec l’acquisition d’un terrain de deux hectares et demi. «Il s’agit d’un centre de valorisation de matières», explique Erwan Guyot. Les deux métiers de Guyot Environnement étant le recyclage des métaux et la gestion globale des déchets. «Le développement géographique vers les Pays de la Loire et l’Ille-et-Vilaine est logique, ajoute-t-il. Nous installons des sites tous les 70 à 100km. C’est ce qui est pertinent pour les camions lorsqu’il assure le transport des déchets d’un site à l’autre.»
(info 2014) Le groupe Guyot s’est retiré du stade Brestois
(infos decembre 2014 – les echos) Guyot Environnement n’est plus un simple ferrailleur. L’entreprise finistérienne, qui vient de faire entrer dans son capital Ouest Croissance à hauteur de 5 %, via un apport de 3 millions d’euros, a élargi sa stratégie de valorisation des déchets industriels. Dans le domaine automobile, Guyot Environnement, dont le siège social est situé à Brest, vient d’investir 7 millions d’euros dans la création d’un site de traitement des véhicules hors d’usage. « 97 % des éléments sont valorisés », indique Erwan Guyot, le directeur général de l’entreprise créée par son père Michel Guyot. Les matériaux ferreux sont pressés et rejoignent les entreprises de la sidérurgie. Les résidus issus de ces broyages – plastiques, mousses… – sont transformés en combustible et vendus dans les cimenteries. Jusqu’à une date récente, ces matériaux étaient stockés dans des centres d’enfouissement. Chaque année, Guyot Environnement va ainsi traiter 200.000 tonnes de produits. Deux années de travaux de R&D ont été nécessaires à l’entreprise bretonne pour mettre au point la nouvelle ligne de production.
Création de 30 emplois
A Morlaix, où le groupe dispose également d’une implantation, une enveloppe de 3 millions d’euros a été engagée dans un nouveau centre de traitement des cartons, des textiles, du bois et des plastiques. Les matériaux vont être triés pour séparer ceux valorisables et ceux souillés, qui seront transformés en combustibles pour les cimenteries et les chaufferies agréées. Entreprise de 80 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec 260 salariés, Guyot Environnement vient, par ailleurs, d’être retenu pour gérer le nouveau centre de traitement des déchets de Kerval Centre Armor, qui regroupe des collectivités du département des Côtes-d’Armor. 22 millions d’euros vont être investis par Kerval Centre Armor dans son nouveau site, qui sera exploité à partir de 2016 pour une durée de neuf années par Guyot Environnement. Son engagement consiste à valoriser au maximum les déchets traités par cette unité. Une trentaine d’emplois vont être créés. Guyot Environnement qui possède 11 implantations en Bretagne cible aussi la déconstruction de navires, activité qu’elle pratique à Brest, grâce à ses installations bord à quai.

Guyot Erwan : fils de Guyot Michel – directeur général du groupe Guyot Environnement

Guyot Michel : Créé en 1983 Brest Recyclage qui est devenu un groupe avec la création de la holding Guyot Environnement en 1998.

Guyot Giulia : fille de Guyot Michel : s’occupe des Côtes d’Armor pour le groupe Guyot Environnement

HERVE Rémi : (infos fevrier 2015) 32 ans, ingénieur BTP, Rémi HERVE vit et travaille à Brest depuis 2008. Habite à Recouvrance. Rémi HERVE est délégué départemental des Jeunes Actifs de l’UMP.

Hollander André : secrétaire général (depuis 2012) du chantier Damen Shiprepair Brest (1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2013) – Damen, le repreneur de Sobrena (2012) après deux accidents mortels et un incendie dégradant la réputation de Sobrena – idéalement positionné à la pointe bretonne, au carrefour de la Manche et de l’Atlantique, disposant de cales sèches de belle dimension, parfaitement entretenues. Le site de réparation brestois a évité la désintégration en préservant une grande partie de ses salariés (210), à l’exception de la cellule de direction pilotée aujourd’hui par deux charismatiques Hollandais, Jos Goris et André Hollander – Côté infrastructures, la cale de radoub nº3 fait toujours partie des trois plus grandes cales sèches jamais construites en Europe, réalisée au milieu des années 70 dans l’optique d’accueillir les supertankers de 500.000 tonnes – clients de Damen : Bourbon, Knutsen, Stasco (Shell), Louis Dreyfus, Wallem, CMA CGM, TK Shipping – La société hollandaise Braspenning gère les contrats de sous-traitance, comme le faisait Harris Pye pour Sobrena –

Hussenot Eric : (infos 2014 – wikipedia) Éric Hussenot, biologiste marin passionné de mammifères marins et Jean-Paul Alayse, océanographe et spécialiste en aquariologie, ont un projet en commun d’aquarium-muséum dès le début des années 1980. Ces deux chercheurs du CNRS rédigent le mémoire « Projet pour la création d’un aquarium-muséum à Brest » mettant en évidence les potentialités des écosystèmes de la mer d’Iroise et convainquent Pierre Maille, président du conseil général du Finistère et maire de Brest, de financer leur projet.
En 1988, débutent les travaux d’Océanopolis, appelé alors « La Maison de la Mer ». Il ouvre ses portes au public le 21 juin 1990 avec le label de centre de culture scientifique et technique et est inauguré le 26 juin par Jacques Mellick, ministre délégué auprès du ministère des Transports et de la Mer. La première année, Océanopolis accueille 500 000 visiteurs et la moyenne, sur les années suivantes, s’établit à 300 000 visiteurs.

Kerrien Jean-Paul : (infos octobre 2014 – terragricoles de bretagne) – Président de la caisse régionale de Crédit agricole du Finistère, Jean-Paul Kerrien, 53 ans, marié, trois enfants, est aussi président de Crédit agricole en Bretagne la Fédération bretonne du Crédit agricole. Mais il tient à se présenter, avant tout, comme un agriculteur finistérien. Maraîcher bio, il produit avec son fils des légumes de plein champ, sous serre plastique, et des champignons.
(infos mars 2012 – ouest france) Les autres membres du conseil d’administration du crédit agricole du  finistère : 1er vice-président : Jean-François Le Meur, chirurgien-dentiste (Pont-Aven) ; vice-présidents : Stéphane Aupecle, agriculteur (Clohars-Fouesnant) et Max Pont, commerçant (Brest) ; administrateur délégué : Jean-Paul Quéré, vétérinaire (Châteauneuf-du-Faou) ; secrétaire : Philippe Sellin, cadre dans l’industrie pharmaceutique (Concarneau) ; trésorier : Jean-Michel Le Breton, agriculteur (Rosporden).
(infos juin 2014 – ouest france) president du lobby investir en Finistère (pour 3 ans) en remplacement de Bellion Franck

Kuhn (famille) : une lignée d’entrepreneurs multicartes. C’est l’autre famille qui se passe le flambeau à la CCI. Jacques Kuhn, 67 ans, président sortant après vingt-deux ans, y a marché dans les pas de son père Louis et de son grand-père François. Lesquels avaient monté une société d’importation de vin d’Afrique du Nord, FL Kuhn. Jacques a passé à son fils Antoine les rênes de l’entreprise, devenue la Financière Kuhn, une holding diversifiée où la logistique est centrale qui emploie 800 personnes. Ses quatre enfants participent à sa gestion, notamment Jacques-Alexandre, 43 ans, qui dirige Axiom Services, la filière logistique.

Kuhn Jacques : (infos de decembre 2010) « J’ai 67 ans depuis le 23 septembre », commence, Jacques Kuhn sur la réserve. Le bureau du président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Brest est installé dans une pièce spacieuse qui surplombe le port de commerce. De là, il peut contempler le parcours de sa famille. Car c’est du port que tout est parti…
Sur le mur, signée d’un peintre de marine, une gigantesque toile représente le port d’autrefois. Entre passé et présent, l’occupant des lieux s’attarde plus volontiers, d’une voix rocailleuse, sur le dernier. Il ne se dévoile pas. Botte en touche. À Brest, son nom est connu, l’homme beaucoup moins. Cela fait pourtant 35 ans qu’il a rejoint la CCI, 22 ans qu’il la préside. « Ces cinq ans supplémentaires faisaient beaucoup. » Le bonhomme ne se voyait pas les faire. « Cela me ramenait à 72 ans. J’aurais été un croulant ! »
« D’un petit patelin »
Il est né pendant la guerre, à Pleyben, à la limite du Finistère nord et sud. Brestois, ses parents y sont revenus après la guerre. « Mon père dirigeait une petite société à Brest, FL Kuhn. » F pour François son grand-père, L pour Louis son père. Ils avaient créé une société de transit portuaire et disposaient « d’une agence de représentation » en vin et alcool à Brest. « C’est de là qu’est venue la partie transit, parce qu’ils importaient des vins d’Afrique du nord pour toute la Bretagne. » Son père est né à Lambézellec. Il a fait Sup de co Nantes et s’est associé avec son grand-père qui était VRP en alcool.
Originaire d’Alsace, la lignée vient en fait d’un « petit patelin proche de Strasbourg ». Mittelbergheim. C’était en 1855. Un village dont les vignobles ont fait la renommée. Un Kuhn a rejoint l’arsenal de Brest comme charpentier de marine. Il est mort à 25 ans en laissant un fils.
Pendant que père et grand-père s’affairent, Jacques Kuhn se forme à Sup de co Nantes, Sciences Po Toulouse et part à l’université de Montréal suivre un MBA finances (Master of business administration). Il revient à Brest et se lance, en 1970, « dans l’affaire familiale du quai de la Douane ». Contre l’avis paternel.
Son parcours tout tracé devait passer par la case Ena. « Mon père me voyait préfet ou sous-préfet ! » Le souvenir amuse le fils qui reconnaît être né avec « une sucette dans la bouche ». Lui ne se voyait pas fonctionnaire. Non, le jeune Kuhn était pressé d’« entrer dans les affaires ».
« Continuer à travailler »
« J’ai développé le portuaire, la branche thonière et une autre de logistique industrielle. » Cet homme discret est aujourd’hui à la tête d’une holding qui pèse lourd en chiffre d’affaires. Il brasse les chiffres comme si de rien n’était. « On doit faire à peu près 50 millions en portuaire, 35-40 millions en logistique industrielle et entre 80 et 100 en pêche thonière. » Ces activités réunissent 900 collaborateurs environ.
Il a été élu en 1976 à la CCI. « Mon père, mon grand-père l’avaient été, tout comme monsieur Bellion. » En 1980, il préside la commission de l’aviation, « car personne ne courait après ». De 1983 à 1989, il est vice-président chargé des équipements. En 1989, il succède à Maurice Hartereau à la présidence.
Conflits d’intérêts ?
Ce parcours au sommet a été marqué par un sérieux accroc. Jacques Kuhn a été condamné pour prise illégale d’intérêts et favoritisme. La CCI achetait des billets d’avion et de train dans l’agence de voyage où le président avait des intérêts. « J’ai été surpris et déçu de cette façon de réagir de la justice, commente-t-il. J’ai l’impression de n’avoir rien fait. » Et dans son esprit, il a même été « blanchi » lors du procès en appel. Une contre-vérité : la cour a confirmé sa condamnation. Mais il est vrai qu’elle a sérieusement réduit la peine à une amende avec sursis.
(infos 2008) Le tribunal correctionnel de Brest a condamné, le 2 septembre 2008, le président de la CCI (Chambre de commerce de Brest) de Brest, Jacques Kühn à six mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts et favoritisme, une amende de 20.000 € et l’interdiction de droit de vote et d’éligibilité pendant cinq ans.
Il est reproché à Jacques Kühn, qui dirige un groupe de 45 sociétés, une prise illégale d’intérêts et du favoritisme en tant que président de la CCI à l’égard de l’agence de voyages Raillard qu’il a présidée durant les années 2001 à 2004. Ce jugement du 2 mars lui interdit une nouvelle candidature aux élections CCI de Brest en novembre 2009.
Ses ennemis – il s’en est fait quelques-uns – lâchent souvent l’accusation de conflit d’intérêts entre le président de la CCI et le plus gros opérateur portuaire. Sa défense est simple sur ce point : « On est client du port. Les tarifs sont publics et concernent tout le monde ! »
Pendant son mandat, il a pas mal délégué les rênes de l’entreprise familiale. « J’ai un peu passé la main à mes enfants. » Il en a quatre. « Ils travaillent tous avec moi. » Aujourd’hui, il compte lever un peu le pied et « continuer à travailler ».

Kuhn Jacques-Alexandre : fils de Kuhn Jacques
(infos 2015 – edecideur) – KUHN Jacques-Alexandre est né en 1968 il a donc 47 ans et est Gérant de la société AXIOM SERVICES.
KUHN Jacques-Alexandre peut être contacté au siège de la société AXIOM SERVICES, par téléphone au , par télécopie au ou par courrier à l’adresse 40 RUE VICTOR FENOUX 29200 BREST
Les autres mandats de KUHN Jacques-Alexandre
DG de AXIOM
Gérant de AXIOM SERVICES
Gérant non associé de SCI ALT VEZIN LE COQUET
Gérant non associé de SCI ALT LANNION
Gérant de PARCLOC
Gérant non associé de BERTHAUD
Gérant non associé de COZRIBIN
Gérant non associé de LA DRONNIERE
Gérant non associé de SAINT EVARZEC
Gérant non associé de DU ROHU
Que fait AXIOM SERVICES ?
Présentation des activités de AXIOM SERVICES
La société AXIOM SERVICES dirigée par KUHN Jacques-Alexandre a pour activité principale : Activités des sièges sociaux, sièges sociaux, sièges administratifs, sièges d’entreprises, gestion des filiales, Cette sous-classe comprend la supervision et la gestion d’autres unités de la même entreprise ou du même groupe, la prise en charge du rôle de planification et de direction stratégique ou organisationnelle de l’entreprise ou du groupe, l’exercice du les activités de gestion des filiales les activités des bureaux locaux et régionaux les activités des sièges administratifs centralisés les activités des sièges d’entreprise les activités des sièges sociaux
AXIOM SERVICES est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés . Cette société à été crée le 17/08/2007 sous le numéro 49956865700039.
(infos septembre 2011 – ouest france) – Le délit de marchandage est constitué par « toute opération à but lucratif de fourniture de main-d’oeuvre qui a pour effet de causer un préjudice au salarié qu’elle concerne ou d’éluder l’application des dispositions légales ou de stipulations d’une convention ou d’un accord collectif », dit le droit du travail. Trois entreprises brestoises, et non des moindres, auraient commis ce délit.
Il s’agit du Crédit mutuel de Bretagne, depuis 2004, de l’usine d’électronique du géant américain Jabil, depuis 2006, et de la division aéronautique de Thalès, Systèmes Aéroportés, depuis 2001. Toutes trois ont passé des contrats avec la société brestoise ALT, dirigée par Jacques-Alexandre Kuhn, pour des prestations de logistique, de manutention et de magasinage.
« Coeur de métier »
En avril 2006, l’inspection du travail constate que des salariés d’ALT travaillent dans les locaux du CMB, de Jabil et de Thalès, et utilisent le matériel de ces sociétés. Chez Jabil, ils sont 3 au magasin et 9 à la logistique. Justification de Pierre Charmet, à l’époque directeur des opérations : « Le coeur de métier de Jabil, c’est la sous-traitance électronique, pas l’emballage et l’expédition. »
Chez Thalès, une simple étagère sépare les salariés maison de ceux d’ALT au service emballage et réception des marchandises. Hervé Moulinier, le directeur du site, explique que l’emballage nécessite de « vrais compétences » que n’avait pas Thalès.
Au CMB, le contrat avec ALT concernait le service courrier qui occupait, six jours sur sept, six salariés extérieurs. Le responsable du courrier du CMB est « constamment présent dans la zone de travail ». Cela caractériserait des liens de subordination entre l’entreprise et son sous-traitant censé être autonome dans ses tâches.
Le contrat ALT prévoyait aussi « l’accueil au guichet pendant la pause déjeuner » des salariés de la banque. Jacques Lemétayer, directeur délégué de l’immobilier et de l’administration générale à la Caisse interfédérale du Crédit mutuel, n’a pas d’explication sur ce point. Il évoque « la spécificité » des tâches des salariés d’ALT dans l’affranchissement du courrier.
« Aucun savoir spécifique »
Pour le parquet, « il n’y a aucun apport de savoir spécifique d’ALT. Le but, c’était bien d’économiser sur les postes de dépense, notamment sur le coût du travail ». M. Dresen requiert 100 000 € d’amende contre les sociétés Jabil, Thalès et le CMB et 5 000 € pour chacun de ses dirigeants ; réquisitions plus lourdes contre ALT « au centre du système », 250 000 €, et contre son directeur, 15 000 €.
Savoir-faire spécifique, c’est le coeur de l’argumentation de Jacques-Alexandre Kuhn. Le patron d’ALT a une conviction : « L’inspection du travail a mis le doigt sur des petites anomalies. C’est l’exception. »
« Un rapport de militants »
Son avocat, Me Chevallier, dénonce « un rapport de militants syndicalistes ». Plaidant la relaxe, il a souligné que la sous-traitance est « la réalité d’aujourd’hui et non l’exception » dans les entreprises soumises à la compétition mondiale.
Les avocats parisiens de Thalès et du CMB ont fait remarquer, comme leur collègue brestois, qu’aucun syndicat de ces très grandes entreprises ne s’était constitué partie civile ou n’avait même dénoncé ce recours aux salariés d’ALT.
Le tribunal devra trancher un point essentiel concernant la citation du CMB. Quelle entité du groupe était visée ? Le dirigeant appelé à la barre était-il concerné ? Le parquet a admis la possibilité d’une « erreur ».

Kuhn Antoine : fils de Kuhn Jacques qui a passé à son fils les rênes de l’entreprise, devenue la Financière Kuhn.
(infos decembre 2014 – manageo) – Créée en janvier 1973, l’entreprise UNION ARMORICAINE TRANSPORTS UAT RAILLAR est une entité qui bénéficie d’une très forte ancienneté. Elle est actuellement dirigée par Antoine MARITIME KUHN représentée par KUHN.
Située à BREST (FINISTERE), c’est une Société par actions simplifiées associé unique ou société par actions simplifiées unipersonnelle au capital social de 1 000 000 EURO. Son siège est immatriculé auprès des greffes et tribunaux de la ville de Brest. Elle est enregistrée avec le code NAF 5224A qui correspond au secteur Manutention portuaire.
En 2013, elle employait 47 personnes soit n’a pas changé par rapport à 2012.
Son chiffre d’affaires était alors de 12 264 000 Euros, en baisse de 4,96% par rapport à 2012 et son résultat net était de 395 000 Euros, en diminution de 64,98%.
La rentabilité commerciale (capacité de l’entreprise à générer du résultat net en fonction de son chiffre d’affaires) était de 3% soit 0% par rapport à 2012.
UNION ARMORICAINE TRANSPORTS UAT RAILLAR a été notée par Manageo le 20 décembre 2014. Vous pouvez découvrir la note qu’elle a obtenue en devenant premium.
Cette entreprise a obtenu le label pérennité car elle justifie de 15 ans d’ancienneté ou plus et le label transparence car elle a publié au moins un bilan sur les deux dernières années. Son dernier bilan a été clôturé le 31/12/13.
Cette entreprise est dans un contexte concurrentiel très bas puisqu’elle compte 250 concurrents en France, 10 concurrents dans le département FINISTERE.
(infos fevrier 2015 – edecideur) –  KUHN Antoine est né en 1969 il a donc 46 ans et est Administrateur de la société SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE.
KUHN Antoine peut être contacté au siège de la société SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE, par téléphone au 02 98 44 19 82, par télécopie au 02 ou par courrier à l’adresse RUE VICTOR FENOUX – PORT DE COMM ERCE 29200 BREST
Les autres mandats de KUHN Antoine
PDG de MANUBRAS
Gérant de LE ROUX
Administrateur de MARITIME KUHN
Gérant de AGENCE MARITIME MALOUINE
Administrateur de SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE (SOBRESTOCK)
Administrateur de GIE BREST TERMINAL
Que fait SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE ?
Présentation des activités de SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE
La société SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE dirigée par KUHN Antoine a pour activité principale : Entreposage et stockage non frigorifique, entreposage, stockage, l’exploitation pour compte de tiers d’installations d’entreposage non frigorifique ou de lieux de stockage (entrepôts, silos, réservoirs, hangars,etc.), y compris à caractère industriel ou agricole
SOCIETE BRESTOISE DE STOCKAGE est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés . Cette société à été crée le 14/05/1979 sous le numéro 31547360300035.
(infos decembre 2012 – ouest france) – Après avoir passé 35 années quai de la Douane à Brest (Finistère), l’Union armoricaine de transport (UAT) a intégré en octobre son nouveau siège, les anciens bâtiments de Meunier naval, en face de la forme de radoub n° 1.
« On s’est rapproché de l’activité portuaire qui s’est décalée dans l’est, explique Antoine Kuhn, directeur général. Cela nous a aussi permis de regrouper nos activités. »
Au rez-de-chaussée se trouvent les services transit-douane, transport, consignation, manutention. Au 1er étage : la logistique terrestre et au 2e les services administratifs, salle de réunions, bureau de Jacques Kuhn, président-directeur général.
« On a redonné un coup d’oxygène aux anciens bâtiments Meunier, abandonnés depuis 8 ans, puis squattés », note Antoine Kuhn. Cela comprend la rénovation de trois niveaux (2 400 m2), d’un atelier de 2 800 m2, la réfection d’une annexe avec deux plateaux de 250 m2. Coût global des travaux hors taxe, 2,5 millions d’euros.

Kaigre (famille) : (infos de septembre 2003) Que sont-ils vraiment? Artisans, bijoutiers, orfèvres, horlogers, joailliers ou artistes…? Assurément un peu tout cela à la fois. A eux seuls, les Kaigre forment une corporation, mais réfutent le terme de dynastie «financière». Sans richesse excessive, ils règnent pourtant sur la ville avec des attributs de seigneurs du Moyen Age. Comme si l’expression «tenir la place» avait été inventée pour eux. Ils sont aujourd’hui six à quadriller scrupuleusement le tissu urbain: au nord, côté Saint-Martin et Jean-Jaurès; au sud, à Recouvrance; au centre, près du château, rues de Lyon et Emile-Zola. Pareille implantation ne s’est pas dessinée en un jour et a pour dénominateur commun la passion, transmise depuis bientôt un siècle.
A l’origine – presque sans surprise – ils viennent de Suisse. Mais ceux qui se nomment alors Kaiguer ne travaillent ni dans les horloges ni dans les couteaux. Au milieu du XIXe siècle, l’ancêtre Jacques produit du tabac et s’impose dans l’art de la fermentation. Un savoir-faire original et rare que ses héritiers exportent à la manufacture de Morlaix. Voilà qui explique l’arrivée de la famille dans le Finistère. Les descendants s’essaient à différents métiers: pâtissier, imprimeur, etc. Jusqu’à ce qu’une petite fratrie, Louis et Marcel, délaisse les presses pour créer, peu avant la Première Guerre mondiale, une bijouterie-horlogerie. Depuis, sur les quatre générations, rares sont les Kaigre à avoir échappé au syndrome. Les frères eurent des fils, puis des petits-enfants qui, d’associations en dissociations, ont multiplié les boutiques comme d’autres les petits pains. Chacun a débuté en «bricolant» dans l’atelier paternel, recevant ainsi les premiers rudiments du métier. Puis les plus chanceux ont poursuivi leur apprentissage dans de grandes écoles à Paris, Saumur, Cluses (Haute-Savoie), voire à Valence, en Espagne. Mais tous ont fini par revenir à Brest.
Jean-Gaël n’a pas échappé à la règle. Si son père Jean, 82 ans, a récemment cessé son activité (il continue tout de même à exercer des missions d’expertise pour les salles de ventes), lui, tient toujours boutique près de la place Wilson. Derrière les vitrines, un atelier semblable à celui de Geppetto, le père de Pinocchio: une table de travail d’un autre âge encombrée d’outils par dizaines pour couper, tordre, ciseler, buriner, poncer ou souder. Sans oublier une collection remarquable de lunettes, dont les foyers ont été remplacés par des loupes de différentes optiques. «La joaillerie est l’art de l’infiniment petit, déclare l’artisan. Il me faut donc des «yeux artificiels» pour travailler dans cette autre dimension.» Comme lorsqu’il fond deux bagues de famille en une seule.
Outre la création de bijoux, Jean-Gaël, 58 ans, rénove aussi des objets anciens, souvent religieux et classés, pour le compte des Monuments historiques. Un travail passionnant. «Quelle belle responsabilité, se réjouit-il, de redonner vie à des pièces exceptionnelles réalisées il y a plusieurs siècles par des génies de l’orfèvrerie!» La mission semble parfois impossible, mais l’artiste sait se montrer faiseur de miracles en rendant, par exemple, ses rondeurs à un calice qu’un curé de campagne avait écrasé lors d’un accident de voiture…
Les voies de la bijouterie sont impénétrables, mais tous les Kaigre les ont empruntées naturellement. Le dernier d’entre eux, Yannick, 33 ans, a ouvert sa propre boutique, par esprit d’indépendance et parce que, si tous les membres de la famille prennent soin de léguer leurs connaissances d’une génération à l’autre, chacun développe son propre savoir-faire. «Mon fils crée des bijoux plus modernes, plus colorés», s’enthousiasme Jean-Gaël, heureux de voir la relève enfin assurée. Car l’aîné, Herlé, est considéré comme une sorte de paria ayant opté pour le métier d’armurier. Reste que, si le support diffère, la démarche est similaire: créer, restaurer et travailler de ses mains. Chez les Kaigre, l’excentricité a ses limites.

Kaigre Xavier : le légataire d’une pléiade de joailliers. Comme ses clients le lui répètent souvent, Xavier Kaigre est un artiste. Installé depuis vingt ans rue du Château, à deux pas de la préfecture maritime, cet artisan est issu d’une lignée de tradition joaillière étrennée par son grand-père et son grand-oncle. Plusieurs Kaigre exercent encore ce talent dans la ville, du quartier de Saint-Martin à celui de Recouvrance : Marie-Gait, Gwenolé, Yannick, Michel, qui lui a mis le pied à l’étrier…

Lamour Marguerite : femme politique française, née Marguerite Arzel le 12 juin 1956 à Ploudalmézeau. Membre de l’UMP, elle est maire de Ploudalmézeau depuis 2001 et a été députée de la troisième circonscription du Finistère (Brest – Rural) de 2002 à 2012.
Biographie
Elle est la nièce de Pierre Ernault (1921-2015), ancien des commandos Kieffer.
Interrompant ses études pour élever sa fille, elle devient par la suite attachée parlementaire d’Alphonse Arzel, sénateur du Finistère, jusqu’en 1998.
Marguerite Lamour a commencé sa carrière à l’UDF avant de rejoindre l’UMP à sa création en 2002.
Elle soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l’UMP lors du congrès d’automne 2012.
Mandats locaux
20/03/1989 – 18/06/1995 : Membre du conseil municipal de Ploudalmézeau (Finistère)
19/06/1995 – 18/03/2001 : Adjointe au maire de Ploudalmézeau (Finistère)
19/03/2001 – 09/03/2008 : Maire de Ploudalmézeau, vice-présidente de la Communauté de communes du Pays d’Iroise (CCPI), en charge de l’action sociale et socio-économique.
10/03/2008 – … : Maire de Ploudalmézeau, vice-présidente de la Communauté de communes du Pays d’Iroise (CCPI), en charge de l’action sociale et socio-économique.
Mandat régional
16/03/1998 – 01/08/2002 : Membre du Conseil régional de Bretagne
Mandats parlementaires
19/06/2002 – 19/06/2007 (XIIeme législature): député de la 3ème circonscription du Finistère1 (suppléant: Yannick Marzin)
Membre du groupe UMP
Membre de la commission de la défense
Membre de la délégation de l’Assemblée Nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
Membre de droit (représentante de la commission de la défense) de l’office parlementaire d’évaluation de la législation
20/06/2007 – 19/06/2012 (XIIIeme législature): député de la 3ème circonscription du Finistère2 (suppléant: François Le Verge)
Membre du groupe UMP
Membre de la commission de la défense
Membre de la délégation de l’Assemblée Nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
Membre titulaire de la commission supérieure du crédit maritime mutuel
Chevalier de l’Ordre national du Mérite par décret du Président de la République en date du 14 novembre 201234.

Lascar (famille) :  Leur nom ressemble à celui d’un personnage de bande dessinée. Et l’histoire de leur famille est digne des plus belles success stories. Pourtant, les Lascar sont des gens discrets. Secrets, même. Alors, quand on pénètre dans le siège historique du groupe familial, dans la zone industrielle de Kergaradec, à Gouesnou, on mesure sa chance. Dans son bureau dépouillé, presque épuré, Robert Lascar, 58 ans, patron du groupe et chef du clan, entame la saga. «Mon grand-père Léon est rentré d’Algérie au début des années 1920. Il arrive à Brest par hasard. Le destin ne tient pas à grand-chose… Il ouvre, rue Louis-Pasteur, un magasin de confection: Maison Léon, qui devient bientôt Léon Soldeur. C’était l’une des toutes premières solderies de France.» Léon Lascar se marie avec Louise- Christine, une Quimpéroise de Locmaria, issue d’une famille de gens du voyage et… dompteuse de fauves! Ils ont trois fils: Richard, Robert et Edmond. Tous ont, comme leur père, la bosse du commerce. Les trois frères font leurs gammes sur les marchés. Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale détruisent une bonne partie du Brest d’alors, dont le magasin de Léon. Lors de la reconstruction de la ville, son fils Robert obtient un emplacement aux halles Saint-Louis. L’enseigne familiale est rebaptisée Léon fils Soldeur. Avant la guerre, Robert a rencontré Suzanne. Ensemble, ils ont quatre enfants: Nicole, née en 1943; Robert, né en 1944, à Redon (Mayenne), où la famille s’était réfugiée; Marie-Christine, née en 1949; et Philippe, né en 1953. Pendant ces années-là, Robert travaille dur, l’ «empire Lascar» commence à prendre forme. En un quart de siècle, Robert et son fils aîné ouvrent 12 magasins dans toute la Bretagne. «Mon père m’avait pris avec lui, j’avais arrêté les études en seconde, raconte Robert junior. Dans la famille, les études, ce n’est pas notre fort…» Mais, en 1971, Robert Lascar meurt dans un accident de voiture, à 50 ans. «J’en avais 26. Le monde s’est écroulé, se souvient son fils aîné. Mon père était un éléphant, qui avançait avec beaucoup de sagesse.» En guise de discret hommage, deux statues du pachyderme encadrent son bureau. La mort de l’héritier de Léon marque une nouvelle étape du développement de l’affaire familiale. Avec son frère, ses s?urs, et Dany Chambon, l’époux de Marie-Christine, Robert crée l’enseigne Eurodif et ouvre, entre 1971 et 1985, 50 magasins dans toute la France. Puis, en 1991, ils rachètent 15 magasins Printemps et la chaîne Burton. En 1995, c’est Bouchara qui tombe dans leur escarcelle. Un an plus tard, Eurodif s’offre Devred, puis, très vite, le Palais du vêtement. En février 1998, les Lascar font leur première incursion en dehors du textile, en reprenant Maxi-Livres. Retour, en 2000, au secteur d’origine du groupe, avec l’intégration des magasins Manarès. «En dix ans, nous sommes passés de 50 à 500 magasins», résume Robert Lascar. Depuis la Maison Léon, l’entreprise a fait du chemin, réalisant actuellement 750 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 6 500 salariés. Et le business continue de se pratiquer en famille. La quatrième génération est entrée à son tour dans la ronde. Adeline, la fille de Robert et Rosette Lascar (qui travaille aussi chez Eurodif), dirige, à 32 ans, Bouchara; David Le Gall, fils de Nicole Lascar (qui dirigea le magasin Eurodif de Quimper), est à la centrale d’achat; Xavier Chambon, fils de Marie-Christine Lascar (qui chapeaute la mode à la centrale d’achat) et de Dany Chambon (directeur général du groupe), s’occupe de Maxi-Livres, tandis que son frère Didier est directeur du marketing du groupe; enfin, l’une des filles de Philippe Lascar (lui aussi à la centrale d’achat) ?uvre également chez Maxi-Livres. «Tous les actionnaires travaillent, il n’y a pas de sleeping-partner chez nous», assure Robert Lascar. Ce dernier partage aujourd’hui ses semaines entre Paris, où se trouve le holding familial, et Brest, le berceau historique du groupe. Une ville à laquelle «Bob» Lascar, comme on le nomme, est viscéralement attaché. «Mes parents sont enterrés ici, rappelle- t-il. J’y aime l’air, le vent, la pluie. Et l’odeur quand on descend de l’avion…»

Lascar Robert : né le 4 novembre 1944 à Redon (Ille-et-Vilaine), est un homme d’affaires français, président du groupe de distribution textile Omnium (Enseignes Burton of London, Devred et Eurodif).
Robert Lascar est né dans une famille de commerçants, fils d’une fratrie de 4 enfants. Il effectue sa scolarité au collège St Sauveur de Redon, et arrête ses études en seconde pour commencer à travailler avec son père. Il acquiert la bosse du commerce en faisant les marchés, puis en travaillant au magasin du quartier Siam à Brest, ensuite à celui de Rennes.
En janvier 1971, au décès accidentel de son père, propriétaire d’une dizaine de magasins dans l’Ouest, il lui succède pour gérer l’affaire, en y associant la famille2.
En 1980, il fonde Eurodif, à l’origine du groupe. Il décide ensuite de développer le groupe par acquisitions. En 1991, il achète la marque Burton of London; puis en 1992, la marque Bouchara. En 1996, il acquiert l’enseigne Devred, réseau de 100 magasins de prêt-à-porter masculin, puis en 1998 les 118 magasins Maxi-Livres. En 2011, il est à la tête du groupe Omnium qui regroupe plus de 400 points de vente3.
Autres activités
Robert Lascar est membre du Club des Trente, club de réflexion et d’action au service de la Bretagne qui regroupe une soixantaine de grands patrons bretons.
Robert Lascar est également président de l’association Mécénat Bretagne, association de particuliers et d’entreprises bretonnes ayant pour objet de préserver et enrichir le patrimoine breton.
Depuis la montée en Ligue 1 du club de football Stade brestois 29, Robert Lascar est partenaire du club.
« Eurodif, Devred, Burton…trois enseignes, un seul groupe (Omnium) et un homme fort, Robert Lascar. Ce Brestois de caractère a bâti un véritable empire de la distribution textile. « En 1971, nous étions propriétaires d’une dizaine de magasins, sous l’enseigne « Léon Soldeur », et avons choisi de multiplier ce modèle de solderie au cœur des centres-villes. C’est cette culture du prix bas, des achats par lots, qui a orienté les aires de développement avec la création de l’enseigne Eurodif ». De fil en aiguille, les rachats se multiplient: Bouchara. Burton. Devred (permettant ainsi un renforcement sur le milieu de gamme et une diversification dans le prêt- à-porter)… mais aussi Maxi-Livres ! Malheureusement, la dernière décennie a donné lieu à des hauts et des bas, le groupe Omnium entrant alors en phase de recentrage et restructuration. Résultat: en 2006, le groupe décide de ne plus soutenir Maxi-Livres, dont l’activité peine à trouver son équilibre financier, et cède plusieurs sites au groupe Inditex-Zara avec reprise du personnel (9 magasins Bouchara et 5 Eurodif). Quelle stratégie économique a finalement permis au groupe d’afficher un chiffre d’affaires de plus de 455 millions d’euros ? « Pour asseoir notre développement nous avons toujours fait le choix d’emplacements de qualité. Même par ces temps difficiles, ils n’ont aucunement perdu de leur valeur. Dès lors, nous nous sommes appuyés sur la qualité de ces emplacements (N°1 ouo 1 bis) pour repenser les fondamentaux du modèle économique de chacune de nos enseignes : concept magasin, stratégie des marques, offre produit, sourcing, management, autour d’hommes impliqués et motivés par la bonne marche des affaires. La gouvernance du groupe est aujourd’hui articulée autour d’une holding légère – qui garantit le pilotage et assure le contrôle – et des enseignes disposant d’une large autonomie ». Conclusion : 3 enseignes subsistent, soit près de 400 points de vente et un siège social fermement ancré en Bretagne. On ne se refait pas ! »

Laurent (famille) : famille d’officiers medecins militaires

Laurent Christian : (infos avril 2013 – ouest france) – Né en Centre Bretagne, puis diplômé de l’École centrale, ce fils de cheminot avait passé dix ans chez Citroën à Paris. « J’ai développé le moteur de la CX essence turbo », s’amuse-t-il. À Brest, il avait intégré Thomson CSF (aujourd’hui Thales) puis Bastide, avant DCNS. « En fait, je voulais être médecin, concède-t-il aujourd’hui. Inconsciemment, j’ai fait un peu le rêve de mon père. »
À 62 ans, Christian Laurent cède son fauteuil à Dominique Sennedot. Il a passé onze ans à DCNS : directeur des bâtiments de surface en 2002, directeur du service naval France en 2009, puis directeur de l’établissement de Brest en 2009. Avant, il en connaissait surtout les stéréotypes autour des tire-au-flanc par les Goristes, dont il reste fan. « Mais les bonhommes n’ont rien à voir avec ce qu’il y a dans les chansons, dit-il. Quand il y a des choses dures, à Brest, il y a toujours beaucoup de répondant. »
Christian Laurent est arrivé lors du passage sous statut privé du chantier naval de défense. Il a fallu gagner les contrats de la Marine sur appels d’offres. Sa période est aussi celle de la fin de la construction neuve à Brest après des années fastes (porte-avions Charles de Gaulle, BPC Mistral et Tonnerre, plateformes pétrolières SFX…).
Aujourd’hui centré sur la maintenance, le site fait travailler moins de sous-traitants, mais ses propres effectifs sont en hausse avec 2 894 permanents. Avec les grands carénages et l’adaptation des sous-marins nucléaires au missile M51, le plan d’activité est à ras bord jusqu’en 2020. Christian Laurent sait bien que « certains n’ont pas fait leur deuil de la construction neuve ». Mais il se réjouit du développement des énergies marines, avec comme temps fort l’assemblage de la première hydrolienne en 2011. « C’était la première fois qu’on voyait les énergies marines sous forme de matière. »
Un objectif : rester à Brest
Des conflits, l’ancien directeur en a connu très peu. « En discutant, on trouve des solutions », assure-t-il. Hubert Polard, délégué CFDT, reconnaît que « ce n’était pas facile de le faire s’énerver ou perdre contenance ».
Christian Laurent est parvenu à ses fins : rester à Brest. « C’était notre stratégie claire avec ma femme », raconte ce passionné de voile (ils sont arrivés 2nd d’une course Vannes – Les Açores – Vannes sur un 6,50 m). Pas si simple pour un cadre toujours mutable.
(infos fevrier 2013 – ouest france) bout d’interview – C’est vrai que nous avons une hausse d’effectifs de techniciens et cadres pour le développement à l’étranger et dans l’énergie. Brest a conçu la base navale brésilienne d’Itaguai, la centrale électrique de Saint-Pierre et Miquelon, nous planchons sur quatre technologies d’énergies marines renouvelables…
Mais notre volonté est d’avoir des bases industrielles. Chaque départ d’ouvrier sera remplacé par un nouvel ouvrier. Ils sont 923, sur un effectif brestois en hausse, de 2 872 personnes. Nous avons une chance faramineuse. Avec les contrats d’Iper-adaptation des sous-marins (NDLR : 2 milliards d’euros pour qu’ils reçoivent les nouveaux missiles M51 jusqu’en 2018), on a du temps devant nous. Et notre société ne dort pas, mais développe de nouvelles activités.
Certains vous reprochent un recours massif à l’intérim. On a même vu des Roumains sur les sous-marins. Une première sur un chantier aussi stratégique…
Oui, nous avons eu jusqu’à 200 intérimaires sur le chantier du Vigilant où ont été employées jusqu’à 1 000 personnes à Brest. Avec trois contrats à suivre, ce plan de charge est un dromadaire à trois bosses, avec des creux de huit mois. On ne peut pas se permettre d’avoir des gens à ne rien faire. Les Roumains, c’est vrai. Ils ont été employés par un sous-traitant. Mais il n’y avait personne pour faire le travail (NDLR : meulage).

Le Borgne Jean-Yves : ancien adjoint au maire de Brest, ancien conseiller général et régional UDF, se définissant de « centre-droit », fut le premier candidat à se déclarer pour les municipales 2014 à Plougonvelin, où il réside depuis plusieurs années. Ce professeur à la retraite s’est porté candidat à la suite « de sollicitations de nombreux Plougonvelinois inquiets sur l’avenir de la commune au niveau de sa gestion, son réseau routier mais aussi du manque de poids apporté par l’équipe actuelle dans les décisions des instances intercommunales comme la CCPI et le pays de Brest ».

Le Bris (famille) : Pierre Le Bris est mort à 94 ans (sept 2012). Editeur, libraire à La Cîté, rue de Siam, à Brest. Jack Kerouac lui avait rendu visite en 1965. Lors de son seul voyage (express et en train) en Bretagne. Datée du June 22, 1965, à son retour à St.Petersburg, Florida, U.S.A., Kerouac commence ainsi sa lettre à Pierre Le Bris «Cher M. Le Bris». Jack Kerouac évoque la rencontre dans «Satori à Paris» (Gallimard 1966). Pierre Le Bris y est décrit comme «un aristocrate aux manières précieuses et raffinées, véritable élégant, grand seigneur aux yeux bleus languides».
Le Bris reçut Kerouac dans son appartement qui se trouvait au troisième étage de l’immeuble abritant au rez-de-chaussée la librairie de La Cîté, rue de Siam. Il était couché dans sa chambre, cloué de douleur par une hernie discale, quand Kerouac demanda à le voir. Sans doute conseillé par Michel Mohrt, directeur du département Amérique anglophone chez Gallimard, Breton de Morlaix, qui avait, semble–t-il,  rapidement éconduit l’Américain en visite rue Sébastien-Pottin, où il était peut-être venu pas complètement à jeun. En tout cas, quelqu’un lui avait dit d’aller voir Le Bris, libraire à Brest. Didier, de La Cigale, où Kerouac se désaltéra et sympathisa, lui indiqua le chemin de la librairie de Le Bris, rue de Siam.  Il pourrait sûrement  le renseigner sur ses origines, puisqu’ils avaient finalement le même patronyme.  LEBRIS de KEROACK-Canada, originaire de Bretagne, donna du « Mon cousin » au libraire. Il torcha au pied du lit la bouteille de cognac que Le Bris fit apporter par sa femme, Blanche.
Dix ans plus tard, nous étions dans l’ appartement de la rue de Siam où Pierre Le Bris nous fit visiter sa chambre étroite, après je ne sais quel débat consacré à la littérature bretonne à laquelle j’avais pris part au titre de la revue Bretagnes. Pierre Le Bris nous fit voir son lit souffrance du fond duquel il avait reçu Jack Lebris de Kerouac. Les deux Le Bris, au bout d’un long moment assez pénible pour le malade, avaient fini par convenir que leur ascendance commune certaine était du côté de Plomelin, sur les bords de l’Odet, près de Quimper. Depuis, d’autres lui ont trouvé une ascendance du côté de Lanmeur et de Huelgoat dans le Finistère.
Dans et devant la chambre devenue historique depuis qu’elle avait accueilli  l’emblématique écrivain de la Beat generation,  il y avait là ce jour-là de 1975 :  Pierre Le Bris donc, le guide, Pierre Jakez Hélias, Youenn Gwernig, Kristian Keginer, moi,  et les femmes des trois premiers sus-nommés qui étaient restées un peu en retrait. Sans doute par faute d’intérêt pour ce qui semblait nous passionner.
De toute façon, il n’y avait pas de quoi loger tout le monde car le couloir et la chambre n’étaient pas très spacieux. Le Grand Youenn d’ailleurs, pipe au bec, se fendait bruyamment la poire des manières faites à Le Bris souffrant par son camarade de piste du Bronx,-où, dit-il, nous étions les seuls Blancs en java sans avoir jamais été inquiétés-. Le barde brassait de sa haute stature et de sa puissante voix une grande partie de l’espace restreint où nous nous pressions.
La soirée s’éternisait dans le salon des Le Bris. Les femmes, Suzic Gwernig et Madame Hélias, dans le civil ingénieure agronome, grande spécialiste de la sélection génétique des pommes de terre, commençaient à trouver le temps long. L’apéro se transformait tranquillement en medianoche. Et la route, disaient-elles, fort justement, en s’avançant dans la soirée, la route bien sûr serait de plus en plus risquée pour rentrer à la maison. Le premier couple, les Gwernig, à Locmaria-Berrien, et le deuxième, les Hélias, à Quimper. Une trotte à cette heure-là compte tenu de la joyeuse ambiance qui régnait depuis un moment entre nous.
La dernière fois où je vis Pierre Le Bris, c’était 17 ans plus tard, à l’enterrement de Jean-Pierre Coudurier, décédé en novembre 2001, à l’âge de 76 ans.
Pierre Le Bris était très affecté par la mort de son ami et contemporain. Ils avaient co-réalisé au cours des années quelques beaux livres sur Brest et la Marine notamment, avec en particulier le concours du dessinateur Pierre Péron, à qui, pendant des décennies, Coudurier commandait traditionnellement le dessin de « Une » du Télégramme le Premier de l’An, souvent des pompoms rouges bon enfant en guoguette avec en toile de fond le pont de Recouvrance et la grande grue de l’arsenal.
Tous deux, Coudurier au Télégramme et Le Bris à La Cîté,  d’une certaine manière avaient symbolisé, par leur réussite éditoriale, la renaissance d’une ville rayée de la carte par la guerre,  qui s’était relevée en particulier sous les mandatures du grand constructeur et fédérateur que fut Georges Lombard pour le Grand Brest.
Quand je lui serrais la main devant l’église de Carantec le jour des obsèques de Jean-Pierre Coudurier, Pierre Le Bris se dit très affecté. Malgré ses problèmes de santé, il disait avoir tout fait pour être à l’enterrement de « Jean-Pierre ». « Vous avez perdu un grand patron, un grand éditeur de presse, c’était un ami cher « .
Au milieu des années 1960, on trouvait dans la librairie de Pierre Le Bris, rue de Siam, les livres de Samuel Beckett édités par les Editions de Minuit, souvent à moins de 2000 exemplaires. Chez Le Bris,  à La Cîté, les auteurs étaient chaleureusement accueillis par le patron, les vendeuses mettaient les livres en valeur. Les lecteurs se pressaient lors des dédicaces des livres nouveaux. Qu’il s’agisse d’auteurs en vogue comme Jean-François Coatmeur avec Les sirènes de minuit ou d’ Alain Robbe-Grillet, le premier Brestois d’adoption, le deuxième l’étant de naissance et devenu à Paris le pape du Nouveau roman,  aussi bien que des jeunes écrivains publiés par les petits et grands éditeurs. Et bien sûr des gloires nationales. Hervé Bazin était l’un des auteurs les plus fêtés par les lecteurs brestois. Ils faisaient la queue sur le trottoir devant la librairie pour avoir la signature de l’auteur de Vipère au poing et du Matrimoine.
Jusqu’à sa retraite, malgré une concurrence de plus en plus vive sur la place, Pierre Le Bris a accueilli avec chaleur et courtoisie les auteurs reconnus comme les talents prometteurs. Avec sa disparition, ce sont en réalité 65 ans de brestitude qui s’en vont.

L’Hour Francine : (infos fevrier 2015) Profession : Retraitée Directrice d’Etablissements Medico-Sociaux – Membre au titre de la cohesion sociale et territoriale et vie associative – Représentants des associations familiales – Désignée par : Union nationale des associations familiales (UNAF) – Fonction : Présidente de la fédération ADMR du Finistère
(infos mai 2011 – ouest france) C’est une femme qui prend la suite d’Yves Derrien, le président démissionnaire de la fédération des associations d’aide à domicile en milieu rural (ADMR) du Finistère. Francine L’Hour, 68 ans, administratrice sortante et vice-présidente de l’Uddaf, a été élue à la tête de la fédération.
Elle aura trois vice-présidents pour la seconder : René Abgrall (Bassin Aber-Wrach), Dominique Grebert (Carantec) et Yvon Macé (Astall). Philippe Omnes (administrateur sortant) sera trésorier, Jeanne-Louise Deniel (Aven-Moros), secrétaire. Les membres : Yveline Trebaol (Guilers-Bohars) ; Marie-Françoise Bertho (Plogonnec) ; Jo Bodenes (Plougastel-Daoulas).

Le Moine Philippe : pédiatre, équipe ressource régionale de soins palliatifs pédiatriques de Brest – Médecin coordinateur de l’Association La Brise – pédiatre à l’hopital Morvan (Brest) membre actif d’Alliance VITA

Lombard (famille) :  hôtel restaurant Voyageurs (1910 à 1990) – petit-fils Lombard, Georges, avocat, maire à trois reprises, de 1959 à 1973, député puis sénateur

Lombard Georges : homme politique français né le 14 mars 1925 à Paris et mort à Brest le 13 septembre 20101. Membre du Centre national des indépendants et paysans puis de Progrès et démocratie moderne.
Biographie
Après des études secondaires, il se porte vers les études de droit et le métier d’avocat, qu’il exerce au barreau de Brest dès 1949. En 1958 il entame une carrière politique en devenant député du Finistère. Maire de Brest de 1959 à 1973, il fonde la Communauté Urbaine de Brest, dont il devient le premier président de 1974 à 1977, puis de 1983 à 1989.
Il est conseiller général du canton de Brest-Saint-Marc jusqu’en 1992, sénateur de 1971 à 1989. Il a également été conseiller régional. De 1972 à 1974 il est président du Comité d’étude et de liaisons des intérêts bretons (Celib) et premier président de l’Institut culturel de Bretagne, de 1981 à 1986.
Distinctions
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier des Palmes académiques
Chevalier de l’Ordre de Léopold (Belgique)
Ordre de l’Hermine (1991)

Lozac’h Patrick : (infos 2008) grand « mandarin », spécialiste de la chirurgie digestive à Brest.
Il a été condamné (2 septembre 2008) à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve d’une durée de trois ans. Il écope, en outre, de 10.000 € d’amende. Il lui est fait interdiction de diriger une association pendant cinq ans. Sa condamnation apparaitra au bulletin nº2 du casier judiciaire .
La justice lui reproche d’avoir indûment dépensé, entre 2003 et 2006, environ 70.000 €, essentiellement pour des voyages au Maroc et des frais de bouche, payés avec le compte de l’association l’Uremo (Unité de recherche et d’études des maladies de l’œsophage) qu’il avait créée pour objectif annoncé d’aider les pays « défavorisés » à pratiquer la chirurgie digestive.

Lucas Evelyne : patronne de Raub (fondé par son grand père en 1923), est aussi vice-présidente de la CCI de Brest pour l’industrie. vice-présidente du conseil économique et social de Bretagne, Reconnue pour son implication, à la chambre régionale de commerce ou à la fédération du bâtiment, elle a été faite chevalier de la Légion d’honneur. Son entreprise familiale, avec près de 300 salariés et 29 millions d’euros de chiffre d’affaires, propose une gamme de services allant du BTP jusqu’à la décoration. Son père, Jean-Jacques Raub, siège d’ailleurs toujours au conseil de surveillance. C’est lui qui avait diversifié les activités vers la menuiserie et la miroiterie.

Maille Pierre : Ancien élève de l’école normale supérieure de Cachan et agrégé de sciences physiques, Pierre Maille est élu Conseiller municipal de la ville de Brest en 1977. Il est élu Maire de Brest et Président de la Communauté Urbaine de 1982 à 1983, puis de 1989 à 2001 (aujourd’hui appelée Brest Métropole Océane).
En 1985, Pierre Maille est élu Conseiller général et devient le 1er Président socialiste du Conseil général du Finistère, en 1998. Réélu président du Conseil général du Finistère en 2001, il ne se représente pas à la Mairie de Brest mais conserve une Vice-présidence de la Communauté Urbaine en charge du Pays de Brest jusqu’en 2004, aux côtés de François CUILLANDRE, l’actuel Maire de Brest.
Il préside le Parc Naturel Marin d’Iroise depuis 2007 et représente l’Assemblée des Départements de France au Comité des Régions de l’Union Européenne à Bruxelles depuis 2008(Commission NAT et Commission EDUC).
Il est réélu en 2011 à la Présidence du Conseil général.
Vie politique
Durant son mandat de Maire de Brest, Pierre Maille a contribué, par le développement de nombreux projets, à changer l’image de la ville. A commencer par un équipement qui rayonne toujours depuis 25 ans : Océanopolis.
Père fondateur de cet aquarium à vocation culturelle et scientifique, Pierre Maille a confié la gestion de cet équipement dès 1989 à la SOPAB (Société d’Économie Mixte qui gère Océanopolis, mais aussi Le Quartz, le parc de Penfeld, la Recouvrance, la patinoire du Rinkla Stadium, les parcs publics de Stationnement de la ville…).
Ville reconstruite après la Guerre, Brest est devenue aujourd’hui une ville attractive, rassemblant de multiples fonctions métropolitaine. Outre les grands projets dont le dernier en date est celui du Tramway, les fêtes maritimes et les Jeudis du Port sont des évènements culturels qui ont permis au fil des années aux brestois de se réconcilier avec la mer.
Il est officier de la Légion d’Honneur et chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques.
Mandats et Fonctions
Président (PS) du Conseil général du Finistère depuis 1998
Conseiller général (PS) du Finistère depuis 1985
Maire (PS) de Brest (Finistère) (1982/1983 et 1989/2001)
Président de la Communauté Urbaine de Brest, aujourd’hui Brest Métropole Océance(1982/1983 et de 1989/2001)
Président du Centre de Documentation, recherche et expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE – 1997/2009)
Président du Parc Naturel Marin d’Iroise depuis 2007
Membre du Comité des Régions de l’Union européenne depuis 2008, représentant l’Assemblée des Départements de France

Malgorn Bernadette : (infos 2015 – wikipedia) – Conseillère régionale de Bretagne En fonction depuis le 21 mars 2010 – née le 19 juin 1951 à Nantes, Loire-Atlantique
Bernadette Malgorn est originaire du Finistère.
Licenciée en sciences économiques en 1971 de l’université de Rennes 1, diplômée d’une maitrise d’histoire – géographie en 1972 de l’université Rennes 2 Haute Bretagne à Rennes, Bernadette Malgorn intègre ensuite l’ENA en 1973 (promotion « Léon Blum »).
Bernadette Malgorn débute la carrière préfectorale en tant que directrice de cabinet de Préfet.
Elle rejoint ensuite la Cour des Comptes des Communautés Européennes et travaille auprès de Pierre Lelong qui en devient Président.
En 1982, elle est nommée au poste de secrétaire générale pour les affaires régionales de Lorraine, région faisant face à d’importantes mutations industrielles. Elle accompagne ces mutations en préparant et mettant en œuvre, avec Jacques Chérèque, le plan Fabius pour la Lorraine. Elle élabore également des programmes de formation et de reconversion dans la sidérurgie, les charbonnages, le textile et autres industries de main d’œuvre, et participe à la création du pôle européen de développement de Longwy, expérience pilote de coopération transfrontalière.
En 1986, elle est appelée auprès de Philippe Séguin, ministre des affaires sociales et de l’emploi, en qualité de directrice adjointe de cabinet. Elle prépare de nombreux projets de loi, à l’instar de celui sur la réforme de l’apprentissage ou de celui sur l’emploi des travailleurs handicapés. Elle accompagne les négociations Unédic de 1987 et s’implique dans les États généraux de la Sécurité sociale. Elle contribue à la réforme de l’ANPE et de l’AFPA.
Nommée préfète en 1991, elle sert en Tarn-et-Garonne, jusqu’à ce que Philippe Séguin, élu Président de l’Assemblée nationale, l’appelle à diriger son cabinet.
Première femme préfète de région[réf. nécessaire], elle retrouve la Lorraine en 1996. Elle coordonne des dossiers de premier plan tels que le TGV Est et la gestion de l’eau dans le Bassin Rhin-Meuse. Elle agit pour l’aménagement du territoire lorrain notamment en faveur de transports multimodaux afin de soutenir la position géographique centrale de la Lorraine en Europe. Elle promeut le projet de sillon lorrain.
En 2002, Bernadette Malgorn revient en Bretagne en tant que préfet de région. Elle élabore le projet d’action stratégique de l’État en région (PASER)2 qui fixe les grandes priorités d’action pour la Bretagne. C’est ainsi qu’elle coordonne le projet de TGV Bretagne Atlantique, œuvre en faveur de la reconquête de la qualité de l’eau et de la mise en valeur de la mer. Elle mène également une politique de prévention des risques menaçant la région: risques naturels, maritimes, de santé publique et économiques. Elle accompagne les mutations du tissu industriel, particulièrement dans le domaine des télécommunications, de l’agroalimentaire et des industries de défense. Elle prend l’initiative d’un observatoire régional de la parité. Elle fait l’objet de critiques sur sa gestion du maintien de l’ordre du centre-ville rennais : elle est accusée par le maire de Rennes de l’époque, Edmond Hervé, d’avoir une politique « très sécuritaire, voire provocatrice» et d’être la cause d’affrontements suite à sa décision d’interdire la rave en marge du festival des transmusicales en 2005.
À partir de 2006, Bernadette Malgorn est secrétaire générale du ministère de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire. Elle occupe ce poste pendant trois ans au cours desquels elle est rapporteur de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) pour l’administration territoriale de l’État et participe à la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Elle a participé à la mise en place du Pôle emploi en 2008. Elle installe un observatoire de la diversité et de la parité au ministère de l’Intérieur.
Depuis 2009, Bernadette Malgorn est magistrat à la Cour des comptes.
Bernadette Malgorn a accompli d’autres missions en marge de ses fonctions : de 2004 à 2014, elle est présidente de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) chargé d’évaluer l’évolution des quartiers de la politique de la ville. Enfin, elle siège au Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) comme personnalité qualifiée.
Le 21 juin 2013, elle déclare être candidate aux élections municipales de 2014 à Brest
Lors du second tour des élections municipales du 30 mars 2014, la liste de Bernadette Malgorn obtient 47,28 % des suffrages face à la liste de François Cuillandre qui obtient 52,71 %. Bernadette Malgorn devient donc conseillère municipale d’opposition.
Élections régionales de 2010
En vue des élections régionales de mars 2010 en Bretagne, elle se porte candidate à la candidature de l’UMP. Elle accède à cette place fin novembre 2009 et est par ailleurs tête de liste pour le Finistère. La constitution de la liste provoque des tensions, notamment dans le Finistère, où le député Jacques Le Guen, présent en deuxième position (donc éligible), conteste plusieurs choix de Bernadette Malgorn qu’il accuse de réserver trop de places à ses proches14,15.
Le 21 mars 2010, la liste qu’elle menait est largement distancée par celle menée par Jean-Yves Le Drian : elle obtient 32,36 % des suffrages contre 50,27 % à la liste PS et 17,37 % pour la liste Europe Écologie menée par Guy Hascoët. Tête de liste dans le Finistère, Bernadette Malgorn est élue conseillère régionale de Bretagne.
(infos fevrier 2015) Le 12 février 2015, Bernadette MALGORN, présidente des élus du Rassemblement Pour Brest, était invitée par « Femmes Avenir », club politique présidé dans le Finistère par Marie MONNOT,  pour y donner une conférence sur la parité, l’engagement des femmes en politique.
Bernadette MALGORN était accompagnée de Véronique BOURBIGOT, conseillère municipale de Brest, elle même membre de Femmes Avenir.
Bernadette MALGORN sera candidate aux élections départementales sur le nouveau canton Brest 2 :   Brest-Centre-Recouvrance.
(infos fevrier 2015) l’Association Cap au Large animée par les conseillers municipaux Rémi HERVE et Laurent GUILLEVIN, élus du Rassemblement pour Brest, organisait un débat  Chez Celton.
Cap au Large avait invité plusieurs intervenants afin d’apporter un éclairage précis sur ce texte de loi et ses implications sur  la société et sur les professions  réglementées. C’est ainsi que  Bernadette MALGORN, présidente du Rassemblement pour Brest, Benoît de CADENET, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats et Olivier BOURBIGOT, membre du conseil  de la chambre des notaires, ont notamment pris la parole devant une assistance désireuse de s’informer et de débattre.

Manach Denis : (info sept 2008) Depuis onze ans, Denis Manac’h préside Coopagri-Bretagne, l’une des premières coopératives agricoles de France, spécialisée dans les produits laitiers, la viande bovine et porcine, la volaille et les légumes. Coopagri, située à Landerneau, regroupe près de 16 000 agriculteurs (pour un chiffre d’affaires de 1,57 milliard d’euros en 2007). Outre la fabrication de produits sous marques de distributeurs, la coopérative développe ses propres griffes, dont Paysan breton, Régilait et Prince de Bretagne. Elle détient aussi 50 % du capital du Groupe Socopa, spécialisé dans les viandes (Valtero). Ancien coureur de demi-fond, Denis Manac’h est agriculteur à Trégomeur, près de Saint-Brieuc, une commune dont il est le nouveau maire. – (info 6 juil. 2013) – Denis Manac’h quitte la présidence de Triskalia, son successeur est Georges Galardon

Marchand Philippe : (infos mai 2002 – l’express) Prévoir, une ou deux saisons à l’avance, le temps qu’il fera, ce ne sera bientôt plus un rêve. A l’Ifremer, sous la houlette de ce physicien passionné de génie maritime, une équipe étudie les courants chauds et froids des océans et leurs liens avec les caprices du temps. Pionniers d’une nouvelle science, l’océanographie opérationnelle, ils engrangent les observations du satellite Jason, des sondes ancrées dans les mers tropicales, et celles de « profileurs » qui descendent à 2 000 mètres mesurer la température et la salinité de l’eau. Un projet pilote qui fera de Brest un phare de la climatologie mondiale.

Marzin Yannick : (infos mai 2002 – l’express) né en 1947 –  Pharmacien de son état,chef de file brestois de l’UDF. Ancien président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Entre 1983 et 1989 adjoint au maire, puis, dès 1995, conseiller municipal. Une fonction à laquelle Yannick Marzin a ajouté depuis celle de conseiller général.
(infos avril 2009 – le télégramme) Après un long bail au premier plan de la vie politique brestoise, Yannick Marzin s’est replié sur Porspoder à la fin 2007 avant d’en devenir maire trois mois plus tard.
Après 25 années de mandats divers et successifs à Brest, il annonce, à l’automne 2007, son retrait de la vie politique… Quelques mois plus tard, il devenait maire de Pospoder où il a une résidence. La maison située en face de la mairie avait abrité la pharmacie de son grand-père jusqu’en 1958 et il a été baptisé à l’église de Porspoder le 15 août 1947…
(infos novembre2014 – ouest France) L’ancien maire de la commune, conseiller municipal d’opposition, a adressé sa démission à l’actuel maire, Jean-Daniel Simon, qui l’a annoncée vendredi soir au conseil.

Masson Alain : (info mai 2014 – le telegramme) C’est l’un des hommes d’expérience de l’équipe Cuillandre. Alain Masson, deuxième adjoint, fait du dossier des Capucins l’une de ses priorités.
L’homme a adhéré au Parti socialiste en 1979, après dix années d’engagement syndical à la CFDT de l’arsenal, où il a fait ses armes comme apprenti en 1968. Il avait 15 ans et se destinait à devenir chaudronnier, comme son père et son grand-père avant lui.
Aujourd’hui, à l’instar de son comparse Jean-Luc Polard, avec qui il tient le rôle d’aînés au sein de l’équipe, Alain Masson affirme que ce mandat est son dernier. En poste depuis 1982, suite au décès du maire de Brest, il entre au conseil communautaire. En 1983, avec Pierre Maille, il entre dans l’opposition, avant la victoire en 1989. « J’étais chargé de l’éducation et de l’enfance. Je crois que c’était mon plus beau mandat ». Pour les suivants, aux côtés de François Cuillandre, il gère les personnels, puis les finances et, depuis 2008, s’occupe des grands projets.
« Le téléphérique, c’est moi ! ! », s’exclame-t-il, avant de rectifier bien vite. « En réalité, c’est une idée collective. J’ai été surpris de l’ampleur de la polémique pendant la campagne. Tout le monde admet que le plateau des Capucins doit être relié au centre-ville et la solution la moins chère et la plus facile, c’est celle-là. » Ne sera-t-il pas remis en cause, vu le sort incertain de l’écotaxe ? « Elle n’aurait subventionné qu’une petite partie du projet donc, avec ou sans, le téléphérique se fera », jure-t-il. Avec une mise en service « avant les fêtes maritimes de 2016 ».
Yann, son fils est 13e adjoint
Concernant le chantier de la deuxième ligne de tram, Alain Masson le laissera à ses successeurs. Côté politique, nul ne les connaît. Côté familial, il semble que la relève soit assurée. Yann, le plus jeune de ses trois enfants, après un passage chez les Verts, est désormais membre du PS. Il siège lui aussi au conseil municipal, en tant que 13e adjoint.
(infos novembre 2014 – parti de gauche)
Ce que révèle la réaction de Alain Masson sur les positions de la municipalité brestoise en matière d’urbanisme
La municipalité en place, par la voix de Alain Masson, n’avait jamais réagi de la sorte à nos propos. Durant la campagne des élections municipales elle avait bien tenté de nous renvoyer dans les cordes avec le même argument fallacieux (« ils ne connaissent pas leurs dossiers »), mais toujours nous avions répondu en nous basant sur les faits, qu’elle niait, et sur le bien-fondé de nos analyses. C’est la première fois qu’elle utilise un langage extrêmement violent à notre encontre, invoquant la «calomnie», les « rumeurs ineptes », les «contre-vérités» et autres « tactiques politiciennes ».
Sa position défensive prouve que la municipalité n’a pas d’arguments à nous opposer pour justifier l’intérêt général du téléphérique. Ce sujet est donc un point faible de l’équipe municipale. Bernadette Malgorn l’avait bien compris en faisant du téléphérique le cheval de bataille de sa stratégie agressive au cours de sa campagne. Bien entendu, cette stratégie n’est pas fondée sur un contre-projet politique qu’elle ne peut proposer, puisqu’elle conçoit aussi la ville comme le lieu d’expansion du capitalisme, tout comme François Cuillandre.
Toujours est-il que Alain Masson est bien plus virulent envers le Parti de Gauche qu’envers la droite quand il s’agit de répondre au sujet du téléphérique. Ce n’est ni un hasard, ni une question d’humeur quotidienne, mais un fait politique. La réponse est à trouver dans les élections municipales, où, en l’absence d’un discours de gauche clair sur le sujet et en raison de son instrumentalisation par la droite traditionnelle, le téléphérique a servi de ligne de clivage et de marqueur gauche/droite.
En effet, dès le vote du projet en conseil municipal, tous les élus, de l’UMP à la majorité municipale, ont voté pour, coupant court à toutes contestations et réflexions sur des solutions alternatives. Cette unanimité décidée loin du peuple semblait laisser la mairie libre d’agir à sa guise pour servir les intérêts privés d’investisseurs.
La seule dissidence sur ce projet a donc d’abord été portée par Bernadette Malgorn, qui a brisé le consensus initial et fait apparaître un clivage. Il est dès lors devenu essentiel pour la municipalité de faire croire aux Brestois que le téléphérique est un projet de gauche, et que sa réalisation constitue en fait un point de clivage entre la gauche (qui serait pour) et la droite (qui serait contre). Il s’agit du seul moyen dont elle dispose pour faire avaliser le téléphérique par les électeurs de gauche. D’où l’aspect insupportable pour François Cuillandre et Alain Masson de voir le Parti de Gauche porter la contradiction sur cette question, et ainsi remettre en cause les illusions que le PS ne cesse d’instiller dans les esprits brestois. Car non, le projet de téléphérique repose sur une vision marchande de la Cité. Et les valeurs de gauche s’y opposent.
Tout cela nous conduit a comprendre comment, à Brest, le PS met en place une politique de l’artefact pour garder l’illusion de la frontière partisane et clivante entre la gauche et la droite, tandis qu’il s’attelle perpétuellement à la détruire en reprenant à son compte des idées de droite. Plus Bernadette Malgorn joue donc son rôle de « Bernie la matraque » en tapant sur tous les projets, plus le PS peut se prévaloir de «gauche» puisqu’en opposition frontale à elle.
Le Parti de Gauche continuera donc a défendre l’intérêt général et l’égalité des citoyens contre les projets inutiles et imposés de la mairie, sans jamais s’associer à la droite.
Article de presse Télégramme 15/11/2014
Communiqué de Presse du Parti de Gauche Pays de Brest 16/11/2014
Téléphérique : la municipalité persiste dans l’irrationnel
Il est absurde de penser que le téléphérique va soulager les deux ponts déjà existants puisqu’il reliera la rive gauche aux Capucins, et non à Recouvrance, aux Quatre Moulins ou encore à Quéliverzan.
Les habitants de ces quartiers ne disposant pas de moyens de transport individuels ou utilisant les transports en commun continueront donc d’emprunter le tramway et le bus. Tandis que ceux qui se déplacent en voiture ou en deux-roues continueront bien évidement d’emprunter… les deux ponts ! Comment imaginer dès lors que le téléphérique puisse soulager ces deux ouvrages ?
Le lancement du téléphérique est programmé en 2016, alors qu’il n’y aura presque rien d’édifié aux Capucins pour attirer les déplacements, ni le centre commercial ni les logements : qui l’utiliserera ?
Du côté de l’opposition municipale, Bernadette Malgorn profite de la confusion des citoyens à ce propos pour exister dans l’actualité brestoise, sans produire aucun argument convaincant.
De l’aveu même de François Cuillandre, le téléphérique n’est pas un choix ambitieux pour les transports urbains, mais la piteuse réponse à des exigences dictées par des spéculateurs. Pour François Cuillandre, ce n’est donc pas la population qui importe – elle n’a même pas été consultée ! -, mais les bénéfices que se feront sur nos impôts des rapaces de la finances. Alors même que l’austérité s’abat sur les citoyens, ce grand gaspillage n’est qu’un déni de démocratie de plus.
Pour le Parti de Gauche c’est au peuple de déterminer la politique de la ville et les projets structurants de celle-ci. Pour sortir de ces logiques financières et technocratiques, vite, la VIème République !
Anjela Gallais-Lavanant & Guilhem Grimal, co-secrétaires du Parti de Gauche – Pays de Brest
Nikos Vlantis, responsable du pôle chargé de la politique de la ville du Parti de Gauche – Pays de
Brest
Communiqué de presse du Parti de Gauche Pays de Brest du 19/11/2014
Réponse à A. Masson : le Parti de Gauche préfère le débat à l’outrance.
Les propos d’A. Masson oscillent entre mépris, insulte et agressivité, B. Malgorn n’aurait pas fait mieux. Il préfère encore une fois l’invective plutôt que le débat d’idées basé sur les faits.
Ainsi, il ne répond pas à la question du désengorgement des deux ponts, ni à la date hâtive de mise en service du téléphérique.
A-t-il oublié que sur le plateau de Tébéo le 27/02/14 F. Cuillandre a déclaré : « les investisseurs souhaitent ardemment que le téléphérique ait lieu, pour eux c’est une condition indispensable pour s’installer sur le plateau des Capucins » et qu’il a qualifié le projet de téléphérique de « symboliquement fort » (Côté Brest 09/10/2014).
Dans ces conditions de débat comment organiser une réelle démocratie associant les citoyens ? À Brest, avec le téléphérique, comme pour l’aéroport de Notre Dame des Landes, le barrage de Sivens ou la centrale à Gaz de Landivisiau, les élus locaux, n’ayant plus aucune légitimité politique et agissant contre les intérêts de la population et bien souvent de l’environnement, se réfugient derrière la légalité pour imposer des projets inutiles.
Pour le Parti de Gauche l’intérêt général est l’affaire de tous, c’est le peuple qui doit s’imposer dans les débats et non une caste politique déconnectée des réalités et agissant sans mandat ni concertation populaire. C’est au peuple de changer les règles avec une 6ème République débarrassée d’élus ignorant, méprisant, insultant et flirtant trop souvent avec le conflit d’intérêt. Si le maire actuel est si sûr des ses arguments sur le projet du téléphérique tant décrié pourquoi n’organise-t-il pas un débat public et contradictoire sur le sujet ?
Anjela Gallais-Lavanant & Guilhem Grimal, co-secrétaires du Parti de Gauche – Pays de Brest
Nikos Vlantis, responsable du pôle chargé de la politique de la ville

Meunier (famille) : importante famille industrielle de la région Brestoise.
L’histoire du groupe MEUNIER
1934 Création de Ets Meunier.
1960 Création du groupe Meunier.
1966 Création de la Société de Diffusion des Moteurs de l’Ouest (SDMO).
1977 Création de Meunier SA.
1985 Reprise de Soreel et Epsilon.
1987 Reprise de Sobrena (Réparation navale).
1995 Reprise de la Chaudronnerie Industrielle de Bretagne (CIB).
1997 Reprise du groupe Bealas Energie Services (BES).
1998 Achat de ERM industrie, création des Ets Meunier Bruz.
2005 CA = 500M€ / 2000 personnes.
2006 Cession de la partie electromecanique.
2006 CA= 128 M€ / 700 personnes.
2007 Intégration des Ets Bruz, Maubeuge et Mulhouse à Meunier SA.
2008 Création de Meunier SA Clermont.
crée le groupe SDMO en 1966…
SDMO est une entreprise industrielle spécialisée dans les groupes électrogènes située à Brest. SDMO est le premier constructeur européen de groupes électrogènes et le 3e au niveau mondial.
Implantations
SDMO emploie environ 850 personnes sur l’ensemble de ses sites, dont la très grande majorité sur Brest, et réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export.
Historique
1966 : création de SDMO à Brest par le groupe Meunier, importante famille industrielle de la région, qui place à sa tête Guy Coisnon. SDMO (Société de distribution des moteurs de l’Ouest) est alors spécialisée dans la distribution de moteurs marins.
1969, SDMO industries décide de consacrer une partie de son activité à la fabrication de groupes électrogènes. Petit à petit elle délaisse son activité initiale et ne conserve que la branche conception et fabrication de groupes électrogènes.
De 1970 à 1985, SDMO ouvre des agences dans l’hexagone, puis signe son premier contrat sur le territoire africain.
1986, EDF Électricité de France lance l’offre EJP (effacement jour de pointe). Cette mesure économique permet à SDMO de gagner en notoriété sur le territoire français et d’augmenter fortement son volume d’affaires. Elle étend alors sa présence en Europe.
Au début des années 1990, SDMO ouvre des filiales en Espagne et Angleterre, puis à Singapour.
1995, elle monte une nouvelle usine et un ensemble de bureaux de 15 000 m², à Guipavas, aux portes de Brest.
2001 : ouverture de trois nouvelles filiales en Argentine, Brésil et États-Unis et d’un bureau de représentation en Algérie.
2003 : ouverture d’une filiale en Belgique
2005 : ouverture d’une filiale au Nigeria
2005, la famille Meunier cède SDMO, ainsi que deux autres de ses sociétés, SOREEL et BES, au groupe KOHLER Co., multinationale familiale américaine, dont la branche Kohler Power System conçoit et fabrique également des groupes électrogènes. Jean-Marie Soula est nommé à la tête de l’entreprise.
2006 : implantation d’un bureau de représentation à Dubaï
2006 : KOHLER procède à un partage des zones géographiques de commercialisation entre SDMO et KPS pour éviter que les deux marques se retrouvent en concurrence. SDMO couvre l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Amérique du Sud. KOHLER conserve l’Amérique du Nord, l’Asie et l’Océanie.
2007 : implantation de deux nouveaux bureaux à Johannesburg (Afrique du Sud) et Moscou (Russie).
2010 : ouverture d’une filiale en Allemagne et construction d’une extension de 15 000 m² à la surface de production de Guipavas.
2012 : ouverture d’un bureau en Égypte. Inauguration du nouveau site de production à Guipavas qui s’étend désormais sur 40000 m². Rachat de la société Maquigeral,située à Sao Paulo et 3ème fabricant brésilien de groupes électrogènes.
Activité
La gamme de produits standard de SDMO se compose de plusieurs gammes de groupes électrogènes, destinés à des publics et des applications variés :
groupes électrogènes de petite puissance, groupes de soudage et motopompes pour les particuliers et professionnels du bâtiment.
groupes électrogènes de secours pour les habitations individuelles ou petits collectifs.
groupes électrogènes standard configurables de puissance moyenne à importante. Ils sont utilisés pour une alimentation en continu ou en secours. On les retrouve notamment dans les centres commerciaux, les data centers, les plateformes offshore, les télécommunications…
groupes électrogènes destinés aux professionnels de la location.
groupes électrogènes spécifiques pour des applications particulières ou technologiquement exigeantes (biogaz, moteur semi-rapide, cogénération…)
En plus de ses gammes de produits standards, des groupes électrogènes de 0,9 à 200 MW, SDMO fournit des services tels que la conception de groupe sur-mesure, des formations en mécanique ou en électricité.

Meunier François : seul actionnaire de Meunier industrie (fondé par grand père en 1934) ancien proprio Sobrena qu’il vent à Damen (2012) après deux accidents mortels et un incendie dégradant la réputation de Sobrena – est le seul actionnaire d’une société créée en 1934 par son grand-père, Meunier Industries (700 salariés et 120 millions d’euros de chiffre d’affaires). Cet ingénieur, titulaire d’un MBA d’HEC, possèdait notamment la Sobrena (jusqu’en 2012), n° 1 français de la réparation navale. Membre de l’association Investir en Finistère, un think tank local, il régate régulièrement et a déjà remporté deux fois la Transmanche en double. – 2005, la famille Meunier cède SDMO, ainsi que deux autres de ses sociétés, SOREEL et BES, au groupe KOHLER Co (2005)., multinationale familiale américaine, dont la branche Kohler Power System conçoit et fabrique également des groupes électrogènes. Jean-Marie Soula est nommé à la tête de l’entreprise

MONNOT Marie : (info fevrier 2015) présidente de Femmes Avenir, club politique – soutient la candidature de Malgorn Bernadette

Muzy Charles : (infos octobre 2012 – Ouest France) Charles, Muzy de la troisième génération, s’active dans l’établissement familial depuis plus de 30 ans.
Le Vauban est un dédommagement de guerre revu à la baisse : l’hôtel aurait dû faire 100 chambres. Tout le pâté de maison était prévu pour le Vauban. Mon grand-père, Charles Muzy, s’est battu pour avoir cet emplacement boulevard Clemenceau. Quand il est mort, en 1964, mon père, Tonio, s’est retrouvé à 20 ans, avec un hôtel pas fini. Le Vauban a toujours été hors normes.
Mon père était très conservateur : si ça tombait en panne, il fallait réparer, souder. On faisait tout nous-mêmes, si on appelait un plombier, c’est qu’on était vraiment dans la merde. J’ai fait tous les boulots possibles au Vauban : standardiste, réparateur, barman, l’homme à tout faire…
Mon père était fan de rock’n’roll, c’est lui qui organisé le premier festival de rock à Brest, à la Rotonde, en 1966. C’était l’époque du Golf Drouot brestois. Tout le monde venait là. Mon père a arrêté, en 1971, quand les discothèques sont devenues à la mode, quand sont arrivées la déclaration obligatoire des musiciens et les nouvelles normes de sécurité.
« Si ça se passe mal, je détruis tout ! »
Dix ans plus tard, l’hôtel marchait doucement, avec un bar de petits vieux. Mon beau-frère Yvon Jézéquel, le disquaire de Dialogues et Charles Kermarrec, de la librairie, voulaient absolument rouvrir la salle, faire venir les Dogs. Quand j’ai dit à mon père que je leur avais donné le feu vert, je me suis fait tuer. Il m’a prévenu : « Si ça se passe mal, je détruis tout ! Mais puisque tu es Corse et que tu as donné ta parole, on le fait ! » Miracle ! Magie ! Carton plein !
Après le concert des Dogs, on me propose un nouveau concert, celui de Stephan Eicher. Comme juste avant j’avais fait une grosse boulette, je préviens mon père. Droit, les bras croisés devant le disc-jockey, il écoute l’album de Stephan Eicher et dit : « C’est pas mal, tu peux leur dire oui. » Le lendemain des Trans, qui le consacraient comme révélation, Stefan Eicher jouait au Vauban. Deux soirées à guichets fermés. Stephan est devenu un grand pote.
Puis, grâce à Anne Millour, du service culturel, la ville de Brest décide de financer le jazz. En un an et demi, on est devenus la salle référence en Bretagne, au même titre que les grandes salles parisiennes. La machine s’est mise en route. On a pu rencontrer les plus grands jazzmen du moment. Je baignais dans un bonheur fou. Malgré les travaux énormes de mises aux normes qui se profilaient.
Quant au concert de Léo Ferré, quel moment rare ! Quatre ou cinq personnes sont tombées dans les pommes. Léo Ferré avait demandé que tous les ventilateurs soient coupés, leur bruit le dérangeait. Et il n’y avait même pas de loges à l’époque. J’en avais fabriqué une in extremis, sous l’escalier de secours. C’est Léo Ferré qui avait voulu jouer au Vauban. Un matin d’hiver, le lendemain de son concert au PAC, j’ai découvert un mec qui bricolait sous le capot de sa voiture devant le Vauban. Comme je m’y connais en mécanique, je l’ai dépanné. Ce mec était le chauffeur de Léo Ferré. Qui est arrivé. Il a jeté un oeil sur mon programme et s’est exclamé : « Gilles Vignault, il passe ici ? C’est mon ami ! » Léo Ferré est descendu voir la salle, il l’a trouvée belle. Ce concert de Léo Ferré m’a ouvert énormément de portes. Des producteurs qui auparavant dédaignaient le Vauban appelaient.
Christophe Miossec venait manger, le dimanche, avec ses parents. C’est bien plus tard que l’on s’est véritablement rencontré. De concerts en soirées, il était devenu un vrai pilier de l’établissement ! Puis un jour, Christophe a envoyé une K7 aux Inrocks et voilà ! Et parce qu’on était potes, il a joué au Vauban au moment où il éclatait partout en France. Il a toujours démarré ses tournées ici. Une fois, je me suis permis de critiquer son son trop clean. Il m’a écouté, il est revenu à l’essentiel !
J’ai eu une bonne secousse avec le Quartz, puis avec La Carène. Certains artistes comme Arno ne jouent plus que là-bas. C’est dommage, c’est dans des lieux comme le mien qu’il a commencé son histoire. Car tout ça a pu arriver parce que mon grand-père, mon père et moi, on a toujours été des dingues de musiques. C’est la raison pour laquelle tant d’artistes aiment le Vauban.
(infos decembre 2014 – ouest france) Un nouveau partenariat entre la Ville et le Vauban
Il entrera en vigueur dès le 1er janvier, pour une durée de quatre ans, renouvelables. Après 20 ans d’une collaboration étroite, un exemple sans doute unique en France, qui a favorisé l’émergence d’une riche scène culturelle brestoise, et contribué à son dynamisme, la Ville de Brest et le Vauban entament donc un nouveau partenariat, sensiblement différent du précédent.
La société privée Audiolite entre en scène, « pour optimiser encore la qualité technique des spectacles ». Auparavant, les régisseurs, les techniciens et le matériel étaient en effet mis à disposition exclusivement par la Ville, qui aidait ainsi les associations locales à financer leurs événements culturels, dans des conditions plutôt idéales pour le spectacle vivant. Elle va continuer à le faire, mais avec Audiolite. Une soixantaine de spectacles, une dizaine de moins qu’avant, sont programmés en 2015.
Pour les acteurs culturels brestois, les modalités pour demander, sur projet, à bénéficier de ce dispositif, sont identiques au précédent partenariat. Elles ont été rappelées vendredi dernier, lors d’une rencontre associant la Ville de Brest, le Vauban représenté par Charles Muzy, Audiolite et les principaux bénéficiaires de ce dispositif. Nous reviendrons, dans notre édition de demain, sur les questions et réactions que provoque ce nouveau partenariat, qualifié de « renforcé » par la Ville.

Nédélec Yohann : (infos mai 2014 – télégramme) : 36 ans, est l’une des jeunes recrues, mais aussi l’un des piliers de l’équipe Cuillandre au niveau du « Pôle métropolitain », dont il est chargé.
Figure montante du PS finistérien, deuxième vice-président de BMO, juste derrière Alain Masson, il est pourtant l’un des personnages-clés du dispositif, chargé du « pôle métropolitain ».
Yohann Nédéléc n’a pas reçu la vocation politique en héritage. « On ne parlait pas de ça à la maison », indique-t-il. C’est tout seul, à 16 ans, en montant une association au Relecq-Kerhuon ? la ville où il a toujours habité ? que le goût de la chose publique lui est venu. « À l’époque, on voulait faire bouger notre ville, se souvient-il. On a organisé des soirées, des concerts et des débats mais je me suis rapidement rendu compte que les vraies décisions, c’est en mairie qu’elles se prenaient ». Qu’à cela ne tienne, il suffit de devenir… maire ! Peu après la présidentielle de 1995, il s’engage au PS, côtoie Jean-Jacques Urvoas, dont il veut s’inspirer, tant pour « la rigueur intellectuelle que la rigueur morale et sa façon de travailler les dossiers ».
En 2008, dès le premier tour, à force « d’envie » et de « travail de terrain », il arrache Le Relecq-Kerhuon à la droite, en place depuis 25 ans. Dès le premier tour et avec 55 % des voix. Il n’a alors que 29 ans. Rebelote en 2014, avec un score encore plus important, 63 %. Mais le trentenaire la joue modeste. Là où on lui parle carrière, il répond très habilement terrain, travail, investissement. Et prise avec la réalité. « Je tiens vraiment à garder mon activité professionnelle ». Lorsqu’il n’est pas en mairie du Relecq-Kerhuon ou dans son bureau de BMO, Yohann Nédélec est personnel navigant à la Brittany Ferries.

Nielly (famille) :  (infos de 2003 – l’express) Si la marine avait un panthéon, on y lirait sur le frontispice la mention suivante: «Aux grandes familles, la Royale reconnaissante.» Dans pareil bâtiment de paix, le caveau des Nielly occuperait une coursive entière, voire un étage. Pensez donc: depuis maintenant près de trois siècles, chaque génération (une dizaine au total) a enfanté au moins un marin! «Nous sommes la famille de France qui doit en receler le plus, résume Marc, 56 ans, actuellement administrateur dans le civil après avoir quitté la carrière militaire avec le grade de capitaine de vaisseau. C’est mathématique.» Et aussi mécanique: en d’autres termes, depuis très exactement 1692, la flotte a toujours compté dans ses rangs un ou plusieurs Nielly… Ce dévouement corps et âmes ne pouvait avoir qu’un seul port d’attache: Brest. La tribu y possède une maison en proche banlieue (au Relecq-Kerhuon) et la plupart des ancêtres reposent au cimetière Saint-Martin. De plus, rares sont les saisons où l’un de ses membres ne se trouve pas en poste dans la cité du Ponant. Aujourd’hui, Marc vit à Paris, ainsi que Bruno, son frère cadet en service actif à l’état-major de la marine. En revanche, le fils aîné de Marc, Christophe, 27 ans, habite Brest depuis cinq ans, où il se trouve affecté comme officier d’armes à bord de l’aviso Commandant-L’Herminier. Depuis le début du mois, il a été rejoint par son jeune frère, Hervé, qui vient d’intégrer l’Ecole navale, la porte d’entrée idéale pour une carrière de gradé.
Cependant, chez les Nielly, la vocation prime sur les galons. «Sans doute l’eau de mer coule-t-elle dans nos veines», avance Marc, pour apporter une explication à cette obstination trois fois centenaire. «Je suis tombé dedans quand j’étais petit, lui répond en écho Christophe. Je n’ai pas lutté, c’est venu naturellement.» Cette marmite-là, certains y ont basculé contraints et forcés. Ce fut le cas du plus célèbre des aïeux, Joseph-Marie, embarqué comme mousse par son père à l’âge de 6 ans, en 1758, à bord du Formidable, un vaisseau de 80 canons. Drôle de destin pour ce gamin, marqué à vie d’une estafilade à la cuisse lors de la guerre de Sept Ans, et qui allait passer l’essentiel du XVIIIe siècle à bouter les Britanniques hors de l’eau. Il s’illustrera avant tout au cours de la guerre de l’Indépendance, en Amérique, escortant des convois à travers l’Atlantique, livrant bataille à des corsaires ou encore prenant à l’abordage des navires ennemis.
Parti de rien, ce marin d’exception va traverser tous les régimes et grimper dans la hiérarchie militaire à la seule force de ses faits d’armes. Devenu officier sous l’Ancien Régime, il est promu officier général (contre-amiral) durant la Révolution et dirige notamment les combats de prairial (1er juin 1794). Mis à l’écart sous l’Empire, il est élu député à Quimper en 1804. Enfin, il meurt, sous la monarchie constitutionnelle, à Brest, sa ville natale, avec le grade de vice-amiral et le titre de baron, octroyé par Louis XVIII… Depuis, les Nielly ont compté deux autres amiraux, mais aucun n’a connu une carrière si brillante. Sans doute parce que la grandeur d’un homme, pour se révéler, réclame des événements historiques. Les descendants de Joseph-Marie n’ont heureusement pas eu à vivre dans une France aussi longtemps en guerre.
A présent, faute de bateaux, les marins naviguent moins. Un comble pour cette famille, dont le principal héritage est l’appel du large.

Raub MC PRC : 1923 – Création de l’Entreprise « J. RAUB » par Joseph RAUB – Rue de la Mairie à BREST
1925 – Transfert du 1er atelier dépôt vers le 4, rue Jean Jaurès à BREST
1927 – Ouverture du Magasin Droguerie-Encadrement-Papier Peint, Accueil clients au 3, rue Jean Jaurès à Brest
1933 – Acquisition d’un terrain au 3, rue Victor-Hugo à BREST – 1ère construction de l’entreprise. Atelier et Bureaux de l’Entreprise.
1940 – Arrêt complet ! Fermeture de l’Entreprise. Refus par Joseph RAUB de l’inscription sur la liste des fournisseurs de l’armée allemande. Seul subsiste le Magasin rue Jean Jaurès. 4 ans d’arrêt.
1944 – BREST assiégée. Destruction complète du Magasin rue Jean Jaurès, de l’Atelier et des Bureaux rue Victor-Hugo à BREST
MAIS : Profession BATIMENT, Tempérament GAGNANT.
1945 – Réouverture et renaissance de l’activité par la reconstruction de la ville. Installation provisoire au 5, rue Victor-Hugo dans les ruines.
1947 – Extension en provisoire au 7, rue Victor-Hugo toujours dans les ruines.
1948 – Construction en dur de l’atelier et bureaux au 8, rue Victor-Hugo.
1949 – Reconstruction du Magasin 3, rue Victor-Hugo et de l’ensemble de l’immeuble.
1965 – Création de la Société RAUB LANNION.
1972 – Première grande diversification avec la création de LA MIROITERIE RAUB à GUILERS. 1er bâtiment sur le site de Kérébars à GUILERS.
1977 – Transfert Atelier Peinture-Revêtement de Sol à GUILERS. 2ème bâtiment à Kérébars. Transformation du site du 3, rue Victor-Hugo en « ESPACE RAUB » au centre ville.
1979 – Achat de la « MIROITERIE DE CORNOUAILLE » à QUIMPER.QUIMPER.
1981 – Achat de l’Entreprise PERRET – Transformée en P.R.C. à QUIMPER.
1982 – Transfert à GUILERS des bureaux d’exploitation du secteur de BREST N29 : Etudes, Techniques, Commerciales. 3ème bâtiment sur le site de Kérébars.
Seuls demeurent : au centre ville au 8, rue Victor-Hugo à BREST :
Le Magasin « ESPACE RAUB »
La comptabilité du Groupe
Les services financiers.
1983 – Création par la « MIROITERIE RAUB » d’une branche fabrication châssis en PVC à GUILERS. 4ème bâtiment sur le site de Kérébars.
1985 – Achat de l’Entreprise « ESNAULT » Imperméabilitation
1989 – Création de la Société SOGERAUB Holding du GROUPE.
2001- 2002 – Refonte complète du Bâtiment Miroiterie Alu à Kérébars, hall d’exposition, bureaux, Atelier. Rénovation de l’existant et agrandissement.
2003 – 3 sites : BREST/GUILERS, LANNION et QUIMPER.Toutes les activités sur les sites.
2004 – Rajeunissement de la façade de PRC à QUIMPER
2005-2006- Modernisation de LANNION.

Raub Jean-Jacques : batiments – (infos de 2003) Jean-Jacques Raub a été élu président de la Caisse nationale de surcompensation du bâtiment et des travaux publics de France (CNSBTP).
Jean-Jacques Raub , soixante-dix ans, est président du conseil de surveillance de Sogeraub SAS, qui emploie 300 personnes dans le second oeuvre bâtiment. Jean-Jacques Raub est président de la Caisse de congés du bâtiment de l’Ouest à Rennes et était jusqu’à présent vice-président de la Caisse nationale de surcompensation. Il est en outre administrateur de la Fédération régionale du bâtiment (Bretagne) et de la FFB (Fédération française du bâtiment)

Roux Caroline : Coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA

Saluden (famille) : D’Auguste Saluden, nous savons peu de choses, son épouse, Anna, nous  en a très peu parlé. Il est vrai que nous, petit-fils, avons en cela manqué à tous nos devoirs envers ce grand-père que nous n’avons pas connu. Mais son épouse était plus portée à nous parler de sa mère, commerçante, et des ancêtres Saluden peintres-vitriers et constructeur de navires, De plus, elle mêlait très souvent dans son esprit, son mari et son frère Pierre, victime de la guerre  de 14-18.
Auguste Saluden
Né à Landerneau en 1880, Auguste décède à Brest le 5 mars 1921, mais sans avoir aucune certitude, d’une possible suite de la même guerre que son beau-frère.
Il est le dernier né d’une famille de trois enfants  habitant, « La Butte »  rue de Daoulas à Landerneau, dont le père Pierre 2 Saluden, peintre vitrier, meurt lorsqu’il a moins d’un an. Sa mère, louise Marie Queffurus,alors âgée de trente ans  prit en main l’entreprise familiale, qui ira en périclitant
De sa jeunesse, on sait qu’il fut élève de l’école libre de Landerneau, qu’il y eut son certificat d’études, et qu’il continua au collège de Saint-Pol de Léon.
Les Saluden et les Fellep;
Il semblerait qu’à cette époque, ou un peu plus tard, il  entra et apprit chez  le peintre vitrier G. Félep Ainé, les bases du métier de peintre vitrier, surtout la pose de  grisaille, et par là la figuration, qui était inconnue chez ses ancêtres.
C’est dans cet atelier des frères Felep, situé rue de la Fontaine Blanche, qu’il rencontra Anne Calvez, sa future femme, où le père, peintre de profession,  travaillait, avant son décès, en 1890.
Le dernier Félep, G.Félep Aîné, voulant se retirer, fait, en fin août 1904, à Auguste Saluden, en des termes très amicaux, des propositions de lui céder son atelier de vitrail, tout en lui offrant de rester un an avec lui pour le mettre au courant de tous les travaux et lui donner la marche à suivre pour la clientèle. Il semblerait que la somme demandée, dix mille francs, fut alors hors de ses possibilités.
Cette offre c’est semble-t-il passée au retour d’un probable service militaire si l’on s’en tient à une lettre en provenance de Brest qui est adressée en Juin 1904 à Angers à Auguste Saluden Musicien au 6ième Génie.
Le mariage à Landerneau et l’installation à Brest
L’année 1907 le voit se marier, en grande pompe, avec Anna Calvez et il semble que ces réjouissances firent grand bruit à Landerneau comme l’indique une assiette de Felep .Le couple, ils ont respectivement 28 et 25 ans, décide de s’exiler à Brest, au n° 16 de la rue Traverse, aussitôt leur lune de mielterminée.  Auguste Saluden garde le fonds de vitraux de son père et, avec Anne, y ajoute une entreprise de décoration et une galerie de peinture.
Après le décès d’Auguste, en 1921, un peintre, Charles Grall. mêne l’équipe, sous la direction Anna Saluden, qui, du temps du vivant de son mari, et durant son absence due à la guerre,  avait très souvent fait partie de cet atelier.
Prête, comme elle l’a dit, à donner un coup de main, où et  quand, cela était nécessaire,  pour  le montage et le masticage. Elle y tenait aussi les comptes, ce qu’elle continua par la suite , sous la surveillance régulière de son beau-frère, devenu tuteur des deux enfants, jusqu’en 1933, date de sa mort.

Sennedot Dominique : (infos avril 2013 – journal de l’ENSTA)
A 56 ans et après 30 ans dans l’entreprise, Dominique Sennedot a été nommé directeur du site de DCNS Brest. Il remplace Christian Laurent depuis le 1er avril.
Après avoir validé un diplôme à l’ENSTA Bretagne, Ensieta à l’époque, Dominique a intégré le site DCNS de Brest en 1982 comme responsable maintenance des systèmes de navigation des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).
En 1995, il a ensuite été nommé chef de projet du système de combat du porte avions Charles-de-Gaulle puis, entre 2001 et 2006, responsable de la coordination armes/équipements.
Enfin, de 2007 à 2013, il a occupé la fonction de directeur du programme “Grand carénage” (maintenance) et modernisation des SNLE, l’un des chantiers majeurs du groupe.
Directeur de DCNS Brest mais aussi Président du Pôle Mer Bretagne
Dominique Sennedot, nouveau directeur de DCNS Brest, est aussi à la tête du Pôle Mer Bretagne depuis le 4 avril 2013. Le pôle de compétitivité vise à rapprocher des entreprises et des centres de recherche afin qu’ils conçoivent et développent en collaboration des projets innovants qui s’inscrivent dans l’une de ses thématiques de travail, voire au croisement de plusieurs d’entre elles.
Depuis sa création en 2005, le Pôle Mer Bretagne a labellisé 158 projets qui représentent un montant total de R&D de près de 561 millions d’euros. Le Pôle a contribué à lever près de 140 millions d’euros d’aide publique (Etat et collectivités territoriales).

Soula Jean-Marie : (info 2008, l’express) Le vendredi soir, c’est du côté de l’aéroport de Guipavas que l’on croise Jean-Marie Soula. Dès qu’il le peut, ce patron de 57 ans, fan de vitesse et de sports de glisse, retourne passer le week-end dans le Luberon. Pendant la semaine, il dirige SDMO, une entreprise spécialisée dans la construction, la maintenance et la distribution de groupes électrogènes, filiale du groupe américain Kohler. Sa spécialité : fournir des produits et des services sur mesure. Ses 800 salariés réalisent 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 20 % de croissance par an.
(info 2015, Linked In) Président SDMO Industries – General Manager SDMO Industries (septembre 2002-mars 2012 – Directeur Département Service SDMO Industries (1993-2002) – Education EEIP (Essigelec) Ingénieur, Électrotechnique, Électronique de puissance, informatique (1973-1976) – Diplôme Universitaire de Technologie DUT Électrotechnique & Électronique (1971-1973)

Texier Jean-Clément : (infos fevrier 2015 – verif dirigeants.com) Jean-clement TEXIER est né le 29 janvier 1949. Jean-clement TEXIER est président de l’entreprise Societe Pour la Promotion et la Communication qui a été créée en 1977. Le chiffre d’affaires de la société en 2013 s’élève à 3 817 266 €.
Jean-clement TEXIER est également mandataire de 14 autres sociétés :
SOCIETE POUR LA PROMOTION ET LA COMMUNICATION – GOTAC PRESSE – CATALOGNE DIFFUSION PRESSE – BREST DIFFUSION PRESSE – MORBIHAN DIFFUSION PRESSE – SARL PYRENEES DIFFUSION PRESSE – COMPAGNIE FINANCIERE DE COMMUNICATION – PERIMAR – INTERVENTIONS ET PARTICIPATIONS – TURINVEST – SCI DEVAR DEVELOP ARRIVEE – PROBOUR – LORIENT ATLANTIQUE PRESSE – OISE DIFFUSION PRESSE – CHAMBERY DIFFUSION PRESSE

Tresca Roland : (infos juillet 2014 – le telegramme) directeur général adjoint du Groupe Télégramme, devient président du conseil d’administration d’OC Sport.
(infos juillet 2002 – les echos) Regionsjob.com Roland Tresca est nommé président de Regionsjob.com, en remplacement de Jean-Yves Chalm. Roland Tresca, fondateur de cadremploi.fr en 1990 et directeur général, a ensuite pris la direction France d’Aquarelle.com. En 2001, Roland Tresca avait été nommé directeur général de Bretagne Multimédia, filiale du « Télégramme de Brest », gérant les activités multimédias du groupe.

Troadec Christian : Christian Troadec, né le 24 mars 1966 à Carhaix-Plouguer (Finistère), est un homme politique français, apparenté divers gauche et régionaliste, impliqué dans le mouvement breton. Il est également cofondateur du festival des Vieilles Charrues, en 19921, et jusqu’en 2001[ souhaitée] en a présidé l’association organisatrice du festival, puis en a été président d’honneur.
Il passe son enfance à Plévin, dans les Côtes-du-Nord. Après des études à l’université de Bretagne occidentale à Brest2, il lance au milieu des années 1990 un journal local, Le Poher1. En 1999, il revend Le Poher au groupe Télégramme et achète la brasserie Coreff.
Il est l’un des promoteurs de l’Appel de Carhaix (Collectif breton pour la démocratie et les droits de l’homme).
C’est un des collecteurs de fonds des écoles Diwan.
Il est élu maire de Carhaix-Plouguer en 2001, sous une étiquette « gauche alternative », et réélu en 20083 malgré la présence d’une liste de la « gauche officielle » (PS-PCF). En 2004, il est élu au conseil régional de Bretagne sous l’étiquette « Gauche alternative » sur la liste UDB − Verts4.
En mars 2008, face à l’annonce de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l’hôpital de Carhaix-Plouguer par l’Agence régionale de l’hospitalisation5, devient le leader de l’opposition à cette fermeture. Suite à une longue et forte mobilisation, la fermeture de ces services est annulée par le tribunal administratif de Rennes6.
Le rôle de Christian Troadec fut toutefois critiqué et, en tant que président du conseil d’administration, des médecins de l’hôpital le mettent directement en cause pour sa gestion et ses refus de mettre en place un véritable projet malgré les conseils et propositions faites depuis plus de quatre années7,8.
Au conseil régional de Bretagne il rompt avec la majorité de gauche lors de la séance plénière de décembre 2008, accusant cette dernière de « trahison » en raison de l’engagement de la région en faveur d’un processus de fusion-coopération avec le CHU de Brest sans garantie de maintien des services à Carhaix.
Il lance en 2008 le mouvement de rassemblement breton « Nous te ferons Bretagne » pour les élections régionales de 20109.
Le 5 décembre, le conseil national du Parti breton, réuni à Pornic, décide à une large majorité une alliance pour les élections régionales de 2010 avec Christian Troadec dans le cadre de la liste « Nous te ferons Bretagne ». La liste qu’il mène n’obtient que 4,29 % des suffrages et ne peut donc ni se maintenir, ni fusionner au deuxième tour. Christian Troadec apporte cependant son soutien à la liste Europe Écologie − UDB menée par Guy Hascoët10. En 2010 il lance le Mouvement Bretagne et progrès (MBP) avec certains de ses colistiers des élections régionales.
En mars 2011, il est élu conseiller général du canton de Carhaix-Plouguer.
Lors des élections législatives de 2012, il se présente dans la sixième circonscription du Finistère et arrive troisième avec 19,92 % des voix. Ce score lui offre la possibilité de se maintenir en triangulaire mais il se désiste au profit de Richard Ferrand (PS) afin de ne pas favoriser la droite11.
En octobre et novembre 2013, il est l’un des hérauts du mouvement des Bonnets rouges, contre la mise en place de l’écotaxe par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault12. En décembre 2013, à la suite de son appel à manifester contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le mouvement se désolidarise de Christian Troadec13.
En 2014, il est réélu maire de Carhaix-Plouguer dès le premier tour avec 65,78 % des voix.
En vue des élections européennes de 2014, il présente une liste, « Europe, nous te ferons », qu’il conduit dans la circonscription Ouest, et comprenant plusieurs activistes, à titre personnel, des Bonnets rouges14. La liste est soutenue par le Mouvement Bretagne et progrès, le Parti breton et Breizh Europa. Malgré sa cible réduite (uniquement la région de la Bretagne historique), la liste réussi à obtenir 3,05 % sur l’eurorégion, passant le cap du remboursement. Dans les départements bretons ces scores sont les suivants : Loire-Atlantique – 1,15 %, Ille-et-Vilaine – 2,73 %, Morbihan – 6,65 %, Côtes-d’Armor – 8,18 % et 11,54 % dans le Finistère15. Ce score est réalisé malgré la présence d’une liste menée par l’Union démocratique bretonne ainsi que d’une liste Breizhistance en alliance avec le NPA16. Il enregistre ses meilleurs résultats dans le centre Bretagne, région traditionnellement communiste dans laquelle le mouvement des Bonnets rouges a enregistré ses plus fortes mobilisations lors de l’hiver précédant, et dépasse la barre des 10 % dans une zone de 60 km autour de Carhaix.
Cependant, quelques mois plus tard, alors qu’il est candidat aux élections sénatoriales, il est sèverement battu et n’obtient que 5,5 % contre 7,86 % lors des élections de 2008.
Christian Troadec est un régionaliste breton.
Il est étiqueté divers gauche mais sa ligne politique est fluctuante. Soutien de la gauche modérée à ses heures – il était partisan d’une alliance entre Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (UDF) lors de l’élection présidentielles de 2007 et de François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012 – il se définit comme « bien plus ancré à gauche qu’un Hollande ou un Mélenchon ». Il est assez proche d’hommes politiques d’extrême gauche tels que Philippe Poutou ou Alain Krivine.

Groupes de pressions

Lieu des reunions de familles :  Plougonvelin – Porspoder – Carantec

Club des trente : Le Club des Trente est un club de réflexion et d’action au service de la Bretagne qui regroupe une soixantaine de grands patrons bretons. On peut citer par exemple François Pinault (Kering), Alain Glon, Louis Le Duff (groupe Le Duff avec Brioche dorée ou Pizza del Arte), Daniel Roullier (groupe Roullier), Vincent Bolloré, Georges Coudray (Crédit mutuel de Bretagne)1. Né en 1989, à l’initiative, entre autres, d’Yves Rocher et de Claude Champaud sur le modèle du Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons, il tient deux ou trois réunions plénières par an plus des réunions en comité restreint. En 2009, Claude Guillemot (Ubisoft) a succédé à Jacques Verlingue (assureur) à la présidence du Club des Trente.
Le fonctionnement de ce club sans structure juridique et dont les membres parlent peu de leur activité en son sein reste mal connu2. On sait son action de lobbying pour le prolongement de la ligne du TGV Atlantique jusqu’à Rennes3, pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes4 et le lancement de Passeport Bretagne pour aider les jeunes entrepreneurs bretons.
L’origine du nom est dû à Jean-Pierre Le Roch en référence au combat des Trente, combat à côté de Ploermel entre les clans de Jean de Montfort et de Charles de Blois le 27 mars 1351 pendant la guerre de Succession de Bretagne.

Femme Avenir : (infos &vril 2005 – ouest france) Créé au milieu des années 60 par le Général de Gaulle, le mouvement «Femme Avenir» regroupe des femmes de droite soucieuses de s’investir. Après des années difficiles, le groupe «Femme Avenir» de Brest remonte officiellement la pente depuis 2002 où il ne restait plus que deux adhérentes. «L’an passé, nous étions 33 et nous comptons du monde en plus encore cette année», se réjouit Marie Monnot, déléguée départementale qui souligne que pareil groupe a vu le jour en centre Finistère, il y a peu. Action et tombola Soucieuses de respecter l’adage originel qui voulait de «former, informer, agir» auprès de ces femmes, le mouvement initie, chaque troisième mercredi du mois, une conférence qui se tient traditionnellement à l’étage du restaurant «Le Ruffé». Au programme, toute sorte de sujets politiques comme la Constitution européenne, le conseil régional mais aussi de société comme le cancer du sein. Notons, en aparté, que les comptes de l’association sont dans le vert grâce aux vertus d’une grande tombola mise en place l’an passé. Aujourd’hui, enfin, «Femme Avenir» réfléchit «à une action» à mener auprès des femmes «commerçantes ou artisanes», vivant «parfois sous le Smic et souvent seule dans leur entreprise». Selon le bureau, cette catégorie socio-professionnelle serait largement représentée au sein du mouvement.

L’institut de Locarn : L’Institut de Locarn est un club de réflexion regroupant des chefs d’entreprises et décideurs bretons : élus, syndicats, associations…
Origine : De son nom complet « Institut de Locarn, Cultures et Stratégies internationales », il est basé sur la commune de Locarn dans les Côtes-d’Armor. L’institut fut fondé en 1991 par Jean-Pierre Le Roch, fondateur du groupe de distribution les Mousquetaires et Joseph Le Bihan, professeur honoraire de géostratégie à l’école HEC.
« L’institut est né pour accélérer la prise de conscience de la nécessité d’agir dans une dynamique pour aiguillonner les acteurs du développement économique vers l’offensive, plutôt que vers une stratégie de survie. Locarn a pour ambition de concourir au développement qualitatif et quantitatif de la région et de permettre à ceux qui le souhaitent de travailler en Bretagne1. »
Mais c’est surtout le principe de subsidiarité appliqué à la France qui semble au cœur de la philosophie de l’institut : « L’échelon national ne doit traiter que ce qui ne peut être mieux réalisé au niveau régional[ souhaitée]. »
Activités
Les activités de la Bretagne, tournées vers la dynamisation du territoire breton, sont diverses. La formation et la réflexion ont une place fondamentale : université permanente des entrepreneurs (initiations à la géostratégie et conférences sur les problématiques économiques et politiques bretonnes et mondiales), formations (voir ci-dessous), collège d’histoire de Bretagne, collège de philosophie… L’action n’est pas en reste : en tant que pôle d’excellence rural, l’institut héberge nombre d’entreprises en création et d’associations.
L’association Produit en Bretagne
L’association Produit en Bretagne a été déclarée en préfecture le 9 février 1995, avec pour siège l’Institut de Locarn (Cultures et stratégies internationales). Grâce à la marque Produit en Bretagne, elle promeut les produits bretons et se veut la garantie du savoir-faire et de la qualité des services et produits régionaux.
Des formations en lien avec le territoire
L’institut de Locarn est un centre de formation continue innovant. L’offre de formation de l’institut de Locarn s’articule autour de trois domaines.
Les formations en lien avec la Région Bretagne, Pôle Emploi et l’AGEFOS-PME qui s’adressent aux demandeurs d’emploi :
Créateurs/repreneurs
Jeunes diplômés
Gestionnaires de SCOP
La WebSchool (Internet et TIC)
Les formations sur mesure
Des entreprises membres de l’Institut
Parmi les membres de l’Institut, on trouve la CGPME de Bretagne, la CCI des Côtes-d’Armor, Coopagri Bretagne, EDF, France Télécom, Glon Sanders, SA Henaff, Legris Industries, STEF Vannes, SILL…
Diaspora économique bretonne (DEB)
L’institut de Locarn est à l’origine du projet « Diaspora économique bretonne ». Ce projet vise à fédérer les Bretons du monde entier pour qu’ils participent activement à l’essor économique de la région. L’institut de Locarn se propose  :
de répertorier les Bretons occupant des postes stratégiques à l’étranger ;
de mettre en relation les entreprises bretonnes avec les Bretons pouvant les aider ou les accompagner dans leur stratégie de développement à l’international ;
de traiter les propositions d’affaires et d’orienter les informations clés vers les entrepreneurs et les dirigeants institutionnels ;
d’accompagner les membres de la diaspora souhaitant revenir en Bretagne notamment dans le cadre de reprise d’entreprises.
La DEB a mis en place depuis quelques années un parcours de formation original: le parcours Guillaume Lejean. Il a pour but de former une quinzaine d’étudiants et jeunes diplômés chaque année à la culture économique et internationale afin d’en faire, s’ils souhaitent s’expatrier, de bons relais pour la diaspora.

Investir en Finistère : (infos juin 2014 – ouest france) – Après Franck Bellion, président de la chambre de commerce de Brest, qui termine un mandat de trois ans à la tête d’Investir en Finistère, c’est Jean-Paul Kerrien, président de la caisse régionale du Crédit agricole du Finistère, qui a été désigné à la présidence du lobby. L’agriculteur de Taulé représentera donc près de 30 000 emplois en Finistère, et 60 000 emplois au total, pour défendre l’attractivité et la compétitivité de la pointe bretonne. Lignes à grande vitesse, énergie, centrale à gaz, filière numérique, filière de l’armement (la Défense pèse 19 000 emplois en Finistère, soit 5 % des actifs), maintien des centres de décision
(infos 2014 – bretagne innovation)
Réseau de chefs d’entreprises du Finistère, Investir en Finistère propose aux porteurs de projet qui souhaitent s’implanter sur le département un ensemble de services confidentiels et gratuits.
Investir en Finistère c’est l’association des 3 CCI, des 2 principales banques mutualistes et des 27 plus grandes entreprises du Finistère (50 000 emplois) au service de développement économique du territoire. Nous accompagnons les entreprises et les entrepreneurs dans leur implantation en pointe Bretagne en leur proposant un ensemble de services confidentiels et gracieux.
Les principales missions d’Investir en Finistère portent sur :
• la promotion économique du Finistère en France,
• la prospection d‘investissements nationaux,
• l’accompagnement des entreprises et porteurs de projets dans leur implantation.

Produit en Bretagne : Produit en Bretagne est une entreprise associative visant à promouvoir les savoir-faire des entreprises bretonnes et leurs produits, entre autres via un logo apposé sur ceux-ci.
Elle est née de l’initiative d’une poignée d’acteurs économiques bretons : Jean-Claude Simon (groupe coopératif laitier Even), Claude Pujol (Scarmor, centrale d’achat de Leclerc), Jean-Michel Bordais (Leclerc), Jean-Marie Le Gall (groupe coopératif Savéol), Jean-Yves Chalm (Le Télégramme), Jean Bannier (Crédit mutuel de Bretagne) et Gilles Falc’hun (groupe SILL). Elle se veut une démarche pionnière de développement territorial durable. Elle milite pour le développement de l’emploi et des entreprises par l’achat militant et responsable : le consommateur est appelé à « acheter breton » en priorité, pour défendre l’emploi et le savoir-faire breton en Bretagne, en France et à l’export. Elle annonce associer culture et économie au service d’une Bretagne « belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde ».
Fondée en 1993, sous le premier vocable « certifié Bretagne » très vite abandonné au profit de « Produit en Bretagne », cette entreprise associative dispose d’une marque et d’un logo avec un phare apposé sur près de 4 000 produits après une sélection rigoureuse. Les produits doivent être fabriqués en Bretagne, dans une unité de production homologuée après un audit rigoureux. Si les matières premières étrangères ne sont pas systématiquement proscrites (tout dépend de la disponibilité de la ressource), le produit doit faire l’objet d’une transformation substantielle dans la région et apporter une réelle valeur ajoutée à la région.
En 2013, Produit en Bretagne compte 302 entreprises membres sur les cinq départements bretons (l’association prend pour frontières la Bretagne historique, y incluant donc la Loire-Atlantique). Ces entreprises emploient plus de 100 000 salariés. Elle rassemble des entreprises issues de tous secteurs d’activité et de toutes tailles : la moitié d’entre elles comptent moins de 50 salariés.
Forte d’une notoriété de 96 % en Bretagne et 49 % en Île-de-France, plus de 85 % des consommateurs lui attachent une image de qualité (source étude TMO pour « Produit en Bretagne » réalisée en juin 2010 sur 1 077 personnes).
Produit en Bretagne est le premier réseau de décideurs économiques bretons, la première marque régionale collective et la première démarche de marque régionale solidaire et durable en France[réf. nécessaire]. Depuis avril 2009, l’association est présidée par Jakez Bernard, producteur chez Label productions1. L’association était présidée auparavant par Alain Esnault qui succéda à Xavier Leclercq. Malo Bouëssel du Bourg en est le directeur général.
Dans les années 1980, une expérience un peu semblable, « Made in Breizh », avait été initiée par Danièle Novello-Floc’hlay. L’ambition économique et les valeurs de solidarité mises en avant par Produit en Bretagne en font une héritière du CELIB, le Comité d’étude et de liaisons des intérêts bretons.

 

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